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« Grossophobie » et « wokisme » rejoignent la prochaine édition du Larousse
« Grossophobie » et « wokisme » rejoignent la prochaine édition du Larousse
Suis justement en train de le lire, hyper intéressant ! d'ailleurs, on songe à faire un entretien sur Mad avec l'auteur, n'hésitez pas si vous avez envie de me faire remonter vos questions !@poulaga Sur le sujet, je lisais l'autre jour "La panique woke", de Alex Mahoudeau. Il revient assez peu sur le grand vilain wokisme en lui-même, mais sur la panique que ça a engendrée, et comment la mécanique de panique empêche une vraie réflexion et un débat profond, pour ne surfer une exagération complète du terme, appuyée sur l'extrapolation de faits isolés et souvent inventés, qui bien entendu menace notre civilation toute entière. Comment cette panique se construit, comment elle se répend, et comment ça alimente l'offensive conservatrice.
Un bouquin très chouette !
J'imagine, du coup, qu'il y a aussi une définition de "woke" ? Parce que sinon, c'est encore moins clair... Et le côté "performance sociale" qui me paraît clairement sous-entendu dans le terme et son usage (ou au moins mon usage du terme
) passe à la trappe s'il n'est pas explicité dans la définition de "woke" : pour moi, ce mot sert (aussi) à décrire une tendance à dire ou faire quelque de politique non pas (ou pas que) parce qu'on y a réfléchi et qu'on est convaincue de son bien-fondé mais surtout parce que "ça fait bien" dans son cercle social, que ça fait partie des convenances de son milieu et qu'il peut y avoir une certaine pression sociale à ce sujet voire une suspicion si on ne le fait pas (alors que concrètement, le monde ne va pas changer de face parce qu'on a ou pas une photo de profil "Je suis Charlie" ou re-twitté "Black Lives Matter", et ça ne dit pas grand chose de nous et de nos convictions dans tous les cas). Pour moi, il y a clairement une dimension superficielle, du "paraître" dans l'usage actuel de "woke".