Ca va peut être paraitre débile, au vu des réactions précédentes, mais j'ai presque l'impression qu'on parle de moi dans cet article. Pas que je sois mégalo, mais moi aussi j'ai lu la trilogie du dernier héraut-mage, de mercedes lackey. Je devais avoir une quinzaine d'années, et même si je ne partage pas toutes les opinons émises dans l'article (particulièrement l'assimilation de chrétien-homophobe, qui me blesse un peu), sur le fond, ça m'a fait le même effet.
Ne nous voilons pas la face, il faut, à un moment ou un autre, un déclencheur, pour remettre en cause des idées préconçues. Ce sont des choses qui se font au fur et a mesure. Chez moi, on ne parlait pas d'homosexualité. Si j'avais posé des questions, j'aurais reçu des réponses, et je ne doute pas qu'elles auraient été tolérantes. Mais je ne l'ai pas fait.
Alors je n'étais pas homophobe (pur mois ça implique un jugement tranché) j'étais juste suspicieuse. Je trouvais ça bizarre, et je ne connaissais personne qui fut touché de cet "étrange phénomène".
Ce n'est qu'après avoir lu ce livre, et s'être attaché au héros, (qui n'est en fait qu'un archétype de ce qu'une grande partie des ados voit en soit même : un jeune homme, un peu différent des autres, qui veut devenir quelqu'un, réaliser ses rêves, et rendre fiers les gens qu'il aime), que je me suis vraiment posée des questions. Et je suis arrivée à la conclusion que la suspicion n'était pas une bonne raison pour mettre des bâtons dans les roues des gens qui s'aiment (hou que c'est culcul dit comme ça). Et j'en suis toujours là. Et quand je vois des amis cathos rentrer dans le débat, c'est toujours à ça que je me raccroche : pourquoi faire du mal à des gens qui ne t'en veulent aucun ?
*fin du paragraphe ma vie en trois volumes*
Voilà. Je n'approuve pas tout dans son témoignage. Moi je suis croyante, et pourtant, je ne suis pas homophobe. Et je ne suis pas la seule. L'un n’empêche pas l'autre !
Je ne dis pas non plus que ce livre est d'une grande qualité. Il m'a touché, j'ai aimé l'univers. Peut être qu'en le relisant, je serais déçue.
Mais par contre, je milite pour la reconnaissance du pouvoir de réflexion des livres. Je pense que tout le monde a besoin de temps en temps d'un petit coup de pouce pour se poser des questions. Ça aurait pu être un ami, une discussion, un film, un éclair de génie (qui sait)... mais chez moi c'est souvent passé par les livres. Je trouve ça plutôt beau qu'une activité si solitaire rende plus humain ! Et je suis contente que quelqu'un d'autre le dise aussi :
LISEZ, ça apporte beaucoup !
Ne nous voilons pas la face, il faut, à un moment ou un autre, un déclencheur, pour remettre en cause des idées préconçues. Ce sont des choses qui se font au fur et a mesure. Chez moi, on ne parlait pas d'homosexualité. Si j'avais posé des questions, j'aurais reçu des réponses, et je ne doute pas qu'elles auraient été tolérantes. Mais je ne l'ai pas fait.
Alors je n'étais pas homophobe (pur mois ça implique un jugement tranché) j'étais juste suspicieuse. Je trouvais ça bizarre, et je ne connaissais personne qui fut touché de cet "étrange phénomène".
Ce n'est qu'après avoir lu ce livre, et s'être attaché au héros, (qui n'est en fait qu'un archétype de ce qu'une grande partie des ados voit en soit même : un jeune homme, un peu différent des autres, qui veut devenir quelqu'un, réaliser ses rêves, et rendre fiers les gens qu'il aime), que je me suis vraiment posée des questions. Et je suis arrivée à la conclusion que la suspicion n'était pas une bonne raison pour mettre des bâtons dans les roues des gens qui s'aiment (hou que c'est culcul dit comme ça). Et j'en suis toujours là. Et quand je vois des amis cathos rentrer dans le débat, c'est toujours à ça que je me raccroche : pourquoi faire du mal à des gens qui ne t'en veulent aucun ?
*fin du paragraphe ma vie en trois volumes*
Voilà. Je n'approuve pas tout dans son témoignage. Moi je suis croyante, et pourtant, je ne suis pas homophobe. Et je ne suis pas la seule. L'un n’empêche pas l'autre !
Je ne dis pas non plus que ce livre est d'une grande qualité. Il m'a touché, j'ai aimé l'univers. Peut être qu'en le relisant, je serais déçue.
Mais par contre, je milite pour la reconnaissance du pouvoir de réflexion des livres. Je pense que tout le monde a besoin de temps en temps d'un petit coup de pouce pour se poser des questions. Ça aurait pu être un ami, une discussion, un film, un éclair de génie (qui sait)... mais chez moi c'est souvent passé par les livres. Je trouve ça plutôt beau qu'une activité si solitaire rende plus humain ! Et je suis contente que quelqu'un d'autre le dise aussi :
LISEZ, ça apporte beaucoup !