Bon bah je relance le machin un an après, merci beaucoup pour l'article, pour les commentaires, parce que j'ai un chéri que j'aime depuis 6 ans, mais qu'au lit, c'est pas simple, mais genre, pas du tout...déjà rien que pour dormir, alors les galipettes...
Et contrairement à certaines, quand ça a commencé à coincer, je n'ai pas été "liberté et tendresse", j'ai eu plutôt tendance à appuyer là où ça faisait mal, à mettre en avant mon mal-être en l'accusant d'en être responsable, ce qui a pas mal pourri nos relations... j'ai beau lire Madmoizelle depuis des années, passer du temps loin de lui en tant que militaire, dans ce milieu, on est vite convaincue que tous les hommes sont des chiens... même les civils, même les potes...
Il m'aura fallu du temps pour me rendre compte de l'horreur de la situation, de son côté, et saisir la complexité de mon homme. (et je reste convaincue qu'arrêter de me shooter aux hormones a largement apaisé mon état d'esprit)
On est sur la bonne pente, on a passé un weekend extra câlin (oui, la proximité physique était même difficile, de son explication, j'avais toujours tendance à chercher plus, alors il nous en privait en me rejetant, ce qui alimentait mon mal-être et un cercle vicieux)
Lui se croit plutôt asexuel, mais je n'ai jamais été convaincue de cette idée puisqu'avant que je parte à l'armée, au tout début de notre relation, c'était tout feu tout flamme! Anorgasmique, par contre, ça colle bien, puisque le coït ne semble pas la meilleure façon pour lui de jouir, il se finit à la main, ou parfois même pas besoin, et j'avoue qu'encore aujourd'hui, j'aurais du mal à accepter des galipettes en sachant pertinemment que je ne pourrais pas rendre ce que je reçois...