Je rejoins absolument tout ce que vous dites! Je suis dans la même galère que vous.
Je suis belge, et je suis sortie de mes 5 ans d'étude en psycho en septembre 2014... Et je cherche toujours du boulot aujourd'hui. Le secteur est bouché, et en plus j'ai été complètement dégoûtée de mes études, mais ça c'est un autre sujet. En 2014, la loi n'avait pas encore changé, donc je me suis inscrite au Forem comme tous le monde en espérant trouver un travail et ne pas à devoir dépendre du chômage. Malheureusement, ils ont changé la loi en cours de route... J'ai été expulsée du stage d'insertion, car j'ai eu 25 ans en janvier : donc plus droit aux allocations de chômage, plus mes allocations familiales, et comme je vis encore chez ma mère, on a diminué son salaire de 200€ parce que je ne suis plus considérée comme "enfant à charge" (pourtant je vis toujours sous le même toi hein, j'existe, je dois me nourrir, me chauffer, mais aux yeux de l'Etat, je n'existe plus). Donc, c'est la misère.
Je trouve aussi qu'on est mal informé, par exemple, cette histoire de nouvelle loi, je n'ai reçu absolument aucun courrier que ce soit de la part du FOREM ou même de l'ONEM, je l'ai découvert un jour comme ça, que en fait ça faisait 4 mois que la loi avait changé et que ça expliquait pourquoi j'avais toujours pas eu mon contrôle de l'ONEM. Et la recherche d'emploi est vraiment pénible et déprimante : ça va pas si t'es trop diplômée (faut presque s'excuser d'avoir fait des études maintenant), pas assez formée, pas assez d'expériences (heu bonjour je sors à peine de mes études, tu me laisses le temps d'acquérir de l'expérience ?), pas motorisé (à 25 ans en fait faut avoir full expérience, pas coûter trop cher, être riche, avoir son appart et sa voiture. On vit pas dans le même monde je crois.). Bref, il y a TOUJOURS quelque chose. Etant donné ma situation, j'ai dû malheureusement aller demander de l'aide au CPAS, parce que je n'ai plus rien, vu que l'on m'a tout enlevé.
En septembre, j'ai décidé de me réorienter, je vais faire une formation d'assistante vétérinaire, à Namur. C'est ce que j'ai toujours voulu faire, travailler avec les animaux. Je vous souhaite du courage à toutes, accrochez vous. Ce n'est pas vraiment nous le soucis, mais bien le système et le marché de l'emploi qui est vraiment très mal foutu...