J'espère que je vais un petit peu éclairer ta lanterne.
Déjà quelques soient tes problèmes dans ce domaine, ton comportement n'est pas figé, et il y a des grandes chances d'amélioration. Voilà, ça fait toujours du bien de le rappeler.
Ayant connu une période anorexique, puis une longue période anorexique-boulimique, je pense que d'après tes descriptions tu n'as pas un comportement boulimique. La boulimie est plus violente, on atteint vite et à chaque fois le haut le cœur. Enfin, je ne minimise pas tes problèmes bien sur, c'est juste pour nuancer, je pense que c'est de l'hyperphagie.
C'est déjà une piste de considérer les crises comme un moyen de fuir des tourments, et non pas comme un problème en elles-mêmes.
A mon avis il y a d'autres raisons à éclaircir, en fouillant un peu, que l'habitude de répondre à l'ennui de cette façon.
Pour ma part je ne me sentais pas capable d'élucider mes problèmes toute seule, car je pense que nous sommes très compliqués, et que parfois un "guide" qui connaisse les mécanisme de la pensée humaine est très utile.
J'ai donc longuement discuté avec une amie douée en psychologie, on a réfléchi ensemble sur moi, c'est parti en enquête psychologique; ça s'est révélé intéressant, j'ai eu des déblocages, des explications à mon mal-être que je n'avaient pas du tout soupçonnées. Puis j'ai mené une enquête parallèle avec une psy.
Ca a pris du temps, mais petit à petit tout s'est recoupé, j'ai compris mon propre fonctionnement, et mes crises ont cessé progressivement.
Donc ma conclusion est que je te conseille d'en parler à des gens qui te paraissent équilibrés, qui te connaissent bien (amis), ou moins, ou pas du tout (psy), car un avis/ un cerveau extérieur permet de casser ta "routine de pensée", et te donne des pistes de réflexions, que tu peux emprunter ou pas. C'est je pense très important car c'est très dur de sortir de ces schémas habituels de pensée tout seul.
Voilà, c'est tout ce que j'avais à dire à ce sujet.
Déjà quelques soient tes problèmes dans ce domaine, ton comportement n'est pas figé, et il y a des grandes chances d'amélioration. Voilà, ça fait toujours du bien de le rappeler.

Ayant connu une période anorexique, puis une longue période anorexique-boulimique, je pense que d'après tes descriptions tu n'as pas un comportement boulimique. La boulimie est plus violente, on atteint vite et à chaque fois le haut le cœur. Enfin, je ne minimise pas tes problèmes bien sur, c'est juste pour nuancer, je pense que c'est de l'hyperphagie.
C'est déjà une piste de considérer les crises comme un moyen de fuir des tourments, et non pas comme un problème en elles-mêmes.
A mon avis il y a d'autres raisons à éclaircir, en fouillant un peu, que l'habitude de répondre à l'ennui de cette façon.
Pour ma part je ne me sentais pas capable d'élucider mes problèmes toute seule, car je pense que nous sommes très compliqués, et que parfois un "guide" qui connaisse les mécanisme de la pensée humaine est très utile.
J'ai donc longuement discuté avec une amie douée en psychologie, on a réfléchi ensemble sur moi, c'est parti en enquête psychologique; ça s'est révélé intéressant, j'ai eu des déblocages, des explications à mon mal-être que je n'avaient pas du tout soupçonnées. Puis j'ai mené une enquête parallèle avec une psy.
Ca a pris du temps, mais petit à petit tout s'est recoupé, j'ai compris mon propre fonctionnement, et mes crises ont cessé progressivement.
Donc ma conclusion est que je te conseille d'en parler à des gens qui te paraissent équilibrés, qui te connaissent bien (amis), ou moins, ou pas du tout (psy), car un avis/ un cerveau extérieur permet de casser ta "routine de pensée", et te donne des pistes de réflexions, que tu peux emprunter ou pas. C'est je pense très important car c'est très dur de sortir de ces schémas habituels de pensée tout seul.
Voilà, c'est tout ce que j'avais à dire à ce sujet.

marine974;4094986 a dit :Alors voilà ... J'ai envie de parler, parce que je me sens concernée, sans trop savoir si je le suis ... Je me sens tellement paumée !
Il m'arrive parfois (souvent), de manger énormément de choses en très peu de temps, comme pour me remplir. Généralement, je ne choisis que des aliments sucrés, gras (tablettes de chocolat, pains aux raisins, muffins...). J'en arrive rarement au stade où j'ai des hauts-le-coeur, et je ne vomis pas après, mais un profond malaise s'installe, sans toutefois que je puisse l'expliquer.
Je n'ai pas l'impression de combler des angoisses, mais je me dis qu'il doit peut-être y avoir quelque chose ? J'en sais rien à près tout, parce qu'à une époque, je faisais ce genre de "crise" pour répondre à une sensation d'ennui... Est-ce que du coup, ça n'est pas inconsciemment devenu ma façon de répondre à l'ennui ?
Pourtant, je passe parfois des semaines à manger sain, à faire du sport, pour retomber ensuite dans l'envie de consommer beaucoup, dans l'instant !
Enfin bref, je crois que c'est quelque chose dont je souffre, que je redoute, et j'aimerais comprendre...
Désolée, c'est complètement décousu, je ne sais pas trop quel but je mettais derrière le fait d'écrire ça ici, mais ça m'a fait du bien, tout comme le fait de lire cet article ! Un énorme merci à l'auteure d'ailleurs, vraiment !!