F
fraise-des-bois
Guest
Ooooh surfanios et compagnie, j'ai l'impression de tout connaitre de ces produits - qui attaquent bien la peau, à la fin de l'été mes mains gonflaient la nuit et ça me donnait des fourmis dans les bras... 
Je suis également ASH tous les étés depuis trois ans, un été en EHPAD (où j'ai eu assez de mal à m'adapter, voir autant de personnes âgées seules, alitées et soignées par des aides soignantes robot me rendait triste) et puis deux en stérilisation/pharmacie aka deux étés de kiff. Je dois être un peu étrange mais voir quels instruments les chirurgiens utilisent pour telle opération me rend curieuse, mais genre méga curieuse, j'ai limite envie de monter au bloc opératoire et de demander au premier chirurgien venu de m'expliquer comment ça marche ; et puis le processus de stérilisation est intéressant à voir. J'ai aussi côtoyé l'endroit où sont fabriquées les chimiothérapies et j'ai pu apercevoir comment était fait ce médicament. Ce fut donc une forme d'enrichissement culturel hospitalier un peu spécial mais que j'adore.
Enfin le sujet était l'hôpital psychiatrique et ça a l'air su-per intéressant à faire comme job d'été. Je pense que je testerais si l'occasion se présentait. Le bloc opératoire et la maternité/néo-natalité/pédiatrie dont deux (non quatre...) autres services qui me tentent aussi !

Je suis également ASH tous les étés depuis trois ans, un été en EHPAD (où j'ai eu assez de mal à m'adapter, voir autant de personnes âgées seules, alitées et soignées par des aides soignantes robot me rendait triste) et puis deux en stérilisation/pharmacie aka deux étés de kiff. Je dois être un peu étrange mais voir quels instruments les chirurgiens utilisent pour telle opération me rend curieuse, mais genre méga curieuse, j'ai limite envie de monter au bloc opératoire et de demander au premier chirurgien venu de m'expliquer comment ça marche ; et puis le processus de stérilisation est intéressant à voir. J'ai aussi côtoyé l'endroit où sont fabriquées les chimiothérapies et j'ai pu apercevoir comment était fait ce médicament. Ce fut donc une forme d'enrichissement culturel hospitalier un peu spécial mais que j'adore.
Enfin le sujet était l'hôpital psychiatrique et ça a l'air su-per intéressant à faire comme job d'été. Je pense que je testerais si l'occasion se présentait. Le bloc opératoire et la maternité/néo-natalité/pédiatrie dont deux (non quatre...) autres services qui me tentent aussi !
Comme elles l'expriment très bien toutes, nous pourrions écrire des pages et des pages concernant toutes les anecdotes, les souvenirs de nos étés passés là-bas et je comprends bien que certaines ont pu se sentir un brin "déçues" de ne pas avoir de détails croustillants ou plus de réflexion sur la psychiatrie... Mais comme dit, je souhaitais juste partager un morceau de vie, avoir tact et pudeur (et non pas en fonçant dans le tas, je parle de personnes et j'ai pensé à ce qu'elles auraient pu ressentir en se reconnaissant) et je ne suis pas psy. Mon père l'étant, j'ai tendance à mesurer mes mots vis-à-vis des troubles et pathologies pour éviter d'employer un terme à la place d'un autre sous prétexte d'avoir lu des bouquins. Et puis, il y a tant de pathologies, tant de différences entre la vision de la psy dans Vol au-dessus d'un nid de coucou et les services dans lesquels j'ai bossé (pas la même époque aussi hein!) Quand je parlais avec d'autres vacanciers ASH, nous faisions le même boulot mais avec un public souvent très différent! D’une année à une autre aussi, c’est différent. Alors, réduire les personnes à leurs maladies, je ne peux pas. Difficile de faire de l'humour sans se moquer, etc. J'étais encore en plein dedans quand j’ai écrit, c'est aussi peut-être pour ça. Cela faisait longtemps que je voulais écrire un article sur mon travail à l'hôpital et j'aurais écrit tout à fait différemment les deux années précédentes (car les services étaient bien différents) mais cette année, je me suis lancée parce que j'étais dans CE service, le foyer post-cure dont j’ai parlé qui a un projet thérapeutique et de "réinsertion" des patients. Nous étions peu, et les ASH avaient plus le rôle de "maîtresses de maison" que de "femmes de ménage". Le foyer était dans un appartement. Maintenant que j’ai arrêté, j’y passe quand je peux pour prendre le goûter avec les patients et continuer le scrabble avec Monique. Il manque sans doute quelque chose après lecture, j’en suis consciente mais la vérité c’est que je ne saurais pas quoi ajouter sans tomber dans un travers. J’ai écrit ce que je souhaitais exprimer : donner un aperçu de l’ambiance, pas si troublante que ça finalement et pleine de solidarité. Sinon faire un catalogue de toutes les bizarreries que j’ai pu voir ? On peut voir presque pareil dans la rue. Parler des pathologies avec un regard de psy ? Très peu pour moi. J’ai été ASH, j’ai donné la vision d’une ASH, d’une étudiante vacancière qui a partagé des moments de vie avec ces personnes et qui en ressort enrichie. C’est une belle expérience de partager et d’humilité. Bon, je n’ai sans doute pas répondu à grand-chose, mais s’il y a des questions, je veux bien y répondre du mieux que je peux ?
Ce n'est pas de la fiction, simplement le point de vue de quelqu'un qui a travaillé là-bas. Tu n'as pas le même, soit, mais garde à l'esprit que la demoiselle qui a écrit l'article parle d'un HP précis, qui est sûrement différent de celui de ton expérience, et son ressenti peut être différent également.
