L
lelfe-popette
Guest
Bonjour !
Je suis l'auteure de l'article (j'aime pas trop auteur avec un "e" mais bon aujourd'hui paraît que c'est la norme...)
Effectivement, je mesure bien la chance que j'ai eu parce que beaucoup de camarades toutes disciplines confondues n'ont pas eu cette chance. Certains n'avaient même pas de tuteur...
Petite précision aussi, en lycée on peut avoir plusieurs niveaux en plus des traditionnels secondes et premières puisque avec un CAPES tu dois pouvoir enseigner aussi aux filières technologiques (type STMG, ST2S,...). Comme ça signifie un programme différent et des objectifs différents même si ce sont des secondes et des premières on considère que ce sont des niveaux à part entière.
Certains de mes collègues en lycée avaient donc 3 niveaux : secondes générales, premières ES et premières STMG par exemple.
Sinon, j'essaye toujours de voir le bon côté des choses donc c'est vrai que j'ai été mutée loin de mon point de départ (300km à peu près) mais pas d'enfant, un homme qui rapidement devenu un ex... Donc pas d' "attaches" profondes. Ce qui fait que mutée de l'autre côté de l'académie aujourd'hui, je suis quand même contente !
Le manque de formation est criant mais le but plus ou moins déguisé est (me semble-t-il en tout cas) de prouver que n'importe qui peut faire le job. Donc pas besoin de CAPES, de master etc. Donc concrètement : disparition du statut, possibilité de remplacer les collègues dans d'autres disciplines (déjà plus ou moins en place avec le principe "t'as deux jambes tu peux enseigner l'EPS") et autres joyeusetés.
Dernière chose pour un côté positif : j'ai choisi le métier en connaissance de cause. Ma mère étant prof, j'ai grandi avec "l'envers du décor" : le boulot ramené à la maison, les réunions qui servent à rien, les conseils de classe qui se terminent à 9h du soir, les bisbilles avec l'administration et la direction, les élèves difficiles, les coups de fil aux parents et à l'assistante sociale... . Ma mère m'a d'ailleurs toujours déconseillée de faire ce boulot. Mais que voulez-vous, je me sens à ma place devant les élèves ;-)
Pour les questions éventuelles pour celles qui ont trouvé ça trop court, je suis là !
Je suis l'auteure de l'article (j'aime pas trop auteur avec un "e" mais bon aujourd'hui paraît que c'est la norme...)
Effectivement, je mesure bien la chance que j'ai eu parce que beaucoup de camarades toutes disciplines confondues n'ont pas eu cette chance. Certains n'avaient même pas de tuteur...
Petite précision aussi, en lycée on peut avoir plusieurs niveaux en plus des traditionnels secondes et premières puisque avec un CAPES tu dois pouvoir enseigner aussi aux filières technologiques (type STMG, ST2S,...). Comme ça signifie un programme différent et des objectifs différents même si ce sont des secondes et des premières on considère que ce sont des niveaux à part entière.
Certains de mes collègues en lycée avaient donc 3 niveaux : secondes générales, premières ES et premières STMG par exemple.
Sinon, j'essaye toujours de voir le bon côté des choses donc c'est vrai que j'ai été mutée loin de mon point de départ (300km à peu près) mais pas d'enfant, un homme qui rapidement devenu un ex... Donc pas d' "attaches" profondes. Ce qui fait que mutée de l'autre côté de l'académie aujourd'hui, je suis quand même contente !
Le manque de formation est criant mais le but plus ou moins déguisé est (me semble-t-il en tout cas) de prouver que n'importe qui peut faire le job. Donc pas besoin de CAPES, de master etc. Donc concrètement : disparition du statut, possibilité de remplacer les collègues dans d'autres disciplines (déjà plus ou moins en place avec le principe "t'as deux jambes tu peux enseigner l'EPS") et autres joyeusetés.
Dernière chose pour un côté positif : j'ai choisi le métier en connaissance de cause. Ma mère étant prof, j'ai grandi avec "l'envers du décor" : le boulot ramené à la maison, les réunions qui servent à rien, les conseils de classe qui se terminent à 9h du soir, les bisbilles avec l'administration et la direction, les élèves difficiles, les coups de fil aux parents et à l'assistante sociale... . Ma mère m'a d'ailleurs toujours déconseillée de faire ce boulot. Mais que voulez-vous, je me sens à ma place devant les élèves ;-)
Pour les questions éventuelles pour celles qui ont trouvé ça trop court, je suis là !