« Je créais des régimes mais tout ce que je pensais était faux » : une diététicienne fait son mea culpa
- Initiateur de la discussion Marie Chéreau
- Date de début
Merci de m'avoir prévenue !
Je sors de l'angiologue pour des soucis de circulation chroniques et handicapants qui font que j'ai tout le temps mal aux jambes, ça me réveille la nuit.
Je fais 74 kg pour 1m66 (j'ai une hypothyroïdie reconnue par des analyses de sang et une irm cérébrale) et j'ai pris 15 kg en deux ans j'attends un rendez vous chez un endocrinologue cet été pour contenir la situation. J'attends avec impatience.
Sur l'ordonnance de ce spécialiste qu'est l'angiologue que j'ai payé 98 euros e attendu mon rendez-vous 8 mois, il n'y a écrit qu'une chose. "Maigrir".
En examinant mes jambes avec tous mes bleus à cause des vaisseaux qui pétent il m'a dit "ah vous avez beaucoup de cellulite pour votre âge".
Rien sur les bleus et les constellations bleuâtres sur mes cuisses. Juste la cellulite. J'ai vraiment l'impression que comme je suis grosse il s'est focalisé là dessus et s'est dit qu'avoir des jambes moches quand on est grosses ce n'était pas si grave.
Dans le même temps il m'a dit que je pouvais faire autant de vélo d'appartement que je voulais et manger des haricot à l'eau tous les jours avec un taux tsh aussi elevé je ne maigrirai pas.
Ma généraliste m'avait également adressé à une diététicienne très bien selon elle. qui m'aiderait à perdre.
Sauf que les médecin doivent comprendre que l'alimentation n'est pas toujours en cause. Et quand bien même.. C'est eux qui créent le problème en ayant des balnaces ntelligentes qui te qualifie "d'obèse", en nous pesant même pour un rhume...
En soi mon poids je m'en tape (mis à part le double menton créé pas la thyroide qui est très disgracieux) , je me trouve belle et mes vêtements me vont toujours, le seul truc qui fait que je veux perdre du poids c'est que j'en ai marre de stresser à chauqee rendez vous médical, qu'on mette tout sur le dos de mon surpoids, c'est eux qui me disent que mon poids est un problème.
J'ai pleuré en rentrant chez moi et je n'ai pas mangé le soir mais je sais que ça ne sert à rien.
Je fais 74 kg pour 1m66 (j'ai une hypothyroïdie reconnue par des analyses de sang et une irm cérébrale) et j'ai pris 15 kg en deux ans j'attends un rendez vous chez un endocrinologue cet été pour contenir la situation. J'attends avec impatience.
Sur l'ordonnance de ce spécialiste qu'est l'angiologue que j'ai payé 98 euros e attendu mon rendez-vous 8 mois, il n'y a écrit qu'une chose. "Maigrir".
En examinant mes jambes avec tous mes bleus à cause des vaisseaux qui pétent il m'a dit "ah vous avez beaucoup de cellulite pour votre âge".
Rien sur les bleus et les constellations bleuâtres sur mes cuisses. Juste la cellulite. J'ai vraiment l'impression que comme je suis grosse il s'est focalisé là dessus et s'est dit qu'avoir des jambes moches quand on est grosses ce n'était pas si grave.
Dans le même temps il m'a dit que je pouvais faire autant de vélo d'appartement que je voulais et manger des haricot à l'eau tous les jours avec un taux tsh aussi elevé je ne maigrirai pas.
Ma généraliste m'avait également adressé à une diététicienne très bien selon elle. qui m'aiderait à perdre.
Sauf que les médecin doivent comprendre que l'alimentation n'est pas toujours en cause. Et quand bien même.. C'est eux qui créent le problème en ayant des balnaces ntelligentes qui te qualifie "d'obèse", en nous pesant même pour un rhume...
En soi mon poids je m'en tape (mis à part le double menton créé pas la thyroide qui est très disgracieux) , je me trouve belle et mes vêtements me vont toujours, le seul truc qui fait que je veux perdre du poids c'est que j'en ai marre de stresser à chauqee rendez vous médical, qu'on mette tout sur le dos de mon surpoids, c'est eux qui me disent que mon poids est un problème.
J'ai pleuré en rentrant chez moi et je n'ai pas mangé le soir mais je sais que ça ne sert à rien.
@Maadge et @PetitePaille Ah mais je suis entièrement d'accord qu'un aliment mauvais ne doit pas être nécessairement banni complètement de son alimentation parce qu'il y a une énorme part d'émotionel dans la façon de se nourrir (confort food, moment de partage, montrer qu'on a accès à des aliments qui font envie, etc) qui fait qu'un bannissement total peut avoir un impact très négatif. Mais il y a des aliments mauvais, c'est un fait. Si on ne les consomme qu'occasionnellement (et encore ça dépend de ce qu'on définit par occasionnellement), il n'y a pas d'impact négatif sur notre corps et on se fait plaisir (ce qui est très important on est d'accord) mais même à faible dose, ils n'ont aucun intérêt nutritionnellement parlant. Et c'est faux de sous-entendre le contraire. Ça ne sert à rien de mentir aux gens.
Le sucre (raffiné) c'est un poison pas cher et une drogue et l'industrie alimentaire l'a parfaitement compris. Ils en mettent presque partout parce que ça donne bon goût pour pas cher et qu'une fois qu'on y est habitué, il est très difficile de s'en passer. Et dire qu'on va plutôt chercher les causes des problèmes de santé vers d'autres facteurs comme le diabète, c'est bien mais ce qu'elle oublie de dire c'est que si le patient a effectivement du diabète ou est proche d'en faire, il faudra là aussi vérifier l'alimentation du patient et peut-être la modifier. La qualité de l'alimentation joue énormément sur le diabète, il y a bien sûr une grosse part de génétique mais ça ne fait pas tout!
Et sur cette idée, que tout est déterminé génétiquement, oui mais seulement en partie. Un autre facteur très important c'est l'alimentation dans l'enfance. Elle conditionne en grande partie le métabolisme qu'aura l'adulte. Il ne faut ni sous-alimenter un enfant (c'est pour ça que faire faire un régime hypocalorique à un enfant c'est généralement du grand n'importe quoi: outre les TCA, ça va générer des troubles métaboliques chez l'adulte), ni lui donner une alimentation trop riche et/ou avec plein d'aliments ultra-transformés.
Et franchement, ce qui se passe actuellement avec les applis qui aident à faire ses courses (type yuka) c'est vraiment une bonne chose sur plusieurs plans: il est assez facile d'identifier parmi une gamme d'aliments les plus problématiques et donc de les limiter si on le souhaite, voir de trouver des alternatives saines (sur ce dernier point, ça peut avoir un coût supplémentaire parce que souvent c'est des trucs bios et/ou des trucs élaborés avec des produits plus chers). Et les industriels en retour sont enfin forcés de faire de vrais efforts. C'est à dire pas juste changer le packaging ou le nom pour que le produit paraisse (faussement) plus healthy mais réellement améliorer le produit pour obtenir une meilleure note.
Donc oui, je suis entièrement d'accord avec ce que vous dîtes mais pas avec cet article !
Le sucre (raffiné) c'est un poison pas cher et une drogue et l'industrie alimentaire l'a parfaitement compris. Ils en mettent presque partout parce que ça donne bon goût pour pas cher et qu'une fois qu'on y est habitué, il est très difficile de s'en passer. Et dire qu'on va plutôt chercher les causes des problèmes de santé vers d'autres facteurs comme le diabète, c'est bien mais ce qu'elle oublie de dire c'est que si le patient a effectivement du diabète ou est proche d'en faire, il faudra là aussi vérifier l'alimentation du patient et peut-être la modifier. La qualité de l'alimentation joue énormément sur le diabète, il y a bien sûr une grosse part de génétique mais ça ne fait pas tout!
Et sur cette idée, que tout est déterminé génétiquement, oui mais seulement en partie. Un autre facteur très important c'est l'alimentation dans l'enfance. Elle conditionne en grande partie le métabolisme qu'aura l'adulte. Il ne faut ni sous-alimenter un enfant (c'est pour ça que faire faire un régime hypocalorique à un enfant c'est généralement du grand n'importe quoi: outre les TCA, ça va générer des troubles métaboliques chez l'adulte), ni lui donner une alimentation trop riche et/ou avec plein d'aliments ultra-transformés.
Et franchement, ce qui se passe actuellement avec les applis qui aident à faire ses courses (type yuka) c'est vraiment une bonne chose sur plusieurs plans: il est assez facile d'identifier parmi une gamme d'aliments les plus problématiques et donc de les limiter si on le souhaite, voir de trouver des alternatives saines (sur ce dernier point, ça peut avoir un coût supplémentaire parce que souvent c'est des trucs bios et/ou des trucs élaborés avec des produits plus chers). Et les industriels en retour sont enfin forcés de faire de vrais efforts. C'est à dire pas juste changer le packaging ou le nom pour que le produit paraisse (faussement) plus healthy mais réellement améliorer le produit pour obtenir une meilleure note.
Donc oui, je suis entièrement d'accord avec ce que vous dîtes mais pas avec cet article !
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