Ce sujet est dédié aux réactions concernant cet article :
« Je sens une coupure, je hurle » : Siranouch raconte son terrible accouchement
« Je sens une coupure, je hurle » : Siranouch raconte son terrible accouchement
« Je sens une coupure, je hurle » : Siranouch raconte son terrible accouchement
- Initiateur de la discussion Camille Abbey
- Date de début
M
Membre supprimé 334599
Guest
faites des enfants qu'ils disaient, faites des enfants
Je me répète, mais on peut limiter les titres ultra angoissants liés à la parentalité ou la grossesse ?
Je pense que toutes les personnes qui ont prévu d'accoucher un jour SAVENT que ça va pas être le moment le plus agréable de leur vie, mais ça serait bien de pas faire faire des crises d'angoisse aux personnes qui prévoient ça dans un avenir proche.
C'est pas la première fois, je suis vraiment hyper heureuse que la parole s'ouvre, je comprends qu'un titre alarmiste et anxiogène génère plus de clics, mais c'est hyper violent pour certain.es, et c'est un TITRE, on a pas le choix que de se prendre cette violence et cette angoisse.
Je pense que toutes les personnes qui ont prévu d'accoucher un jour SAVENT que ça va pas être le moment le plus agréable de leur vie, mais ça serait bien de pas faire faire des crises d'angoisse aux personnes qui prévoient ça dans un avenir proche.
C'est pas la première fois, je suis vraiment hyper heureuse que la parole s'ouvre, je comprends qu'un titre alarmiste et anxiogène génère plus de clics, mais c'est hyper violent pour certain.es, et c'est un TITRE, on a pas le choix que de se prendre cette violence et cette angoisse.
Et c'est peut-être un détail, mais j'ai l'impression qu'il y a une erreur dans la DPA et les dates d'accouchement. Le petit récap indique une DPA le 11 février et une naissance le 22 février, soit un dépassement de terme de 11 jours 
Alors que visiblement la personne qui témoigne accouche le lendemain de sa perte des eaux, soit un timing somme toute très classique
A la lecture j'étais là : eukay, mais donc la meuf va être en déclenchement/travail à l'hosto pendant 11 JOURS après la perte des eaux ?! Alors ouf pour elle, pas du tout, c'est au moins ça, vu la suite 
Alors que visiblement la personne qui témoigne accouche le lendemain de sa perte des eaux, soit un timing somme toute très classique
A la lecture j'étais là : eukay, mais donc la meuf va être en déclenchement/travail à l'hosto pendant 11 JOURS après la perte des eaux ?!
Alors ouf pour elle, pas du tout, c'est au moins ça, vu la suite Donc on est d'accord qu'encore une fois, on ne demande pas/informe pas la patiente de qu'on lui fait? "Je sens une coupure"....
C'est fou ça, j'ai accompagné mon père aux urgences se faire recoudre la main (une obscure histoire de coupure avec des feuille de mais, faites gaffe c'est ultra coupant) et ils lui ont tout expliqué (du pourquoi ce choix de fil, au type de coutures utilisées pour éviter une cicatrice moche) et c'était que sa main.
En tant que femme j'ai trop souvent vécu des sondes et des spéculum enfoncés sans prévenir avant et ça me rend folle de rage.
Soutien à la mad qui témoigne.
Et au contraire de beaucoup je trouve ça bien les titres chocs, ça permet de faire cliquer et de se rendre compte de la réalité des choses, je trouve qu'on dédramatise encore trop ce genre de trucs, "j'oublie tout en tenant mon enfant dans les bras", "le pauvre personnel médical n'avait pas le choix leurs conditions de travail sont difficiles, ils n'avaient pas le temps de me demander mon avis/expliquer mon propre accouchement". Même si c'est dur il faut se renseigner là dessus pour savoir ce qui est normal ou pas pendant un accouchement parce que je pense qu'on ne peut que modérément faire confiance à certaines équipes médicales.
J'ai vu passé le témoignage d'une femme à qui on pratiqué une expression ventrale en lui rompant la rate au passage (sans son accord/expliquer ce qu'il se passait, qu'on écoutait pas encore une fois, ils ont failli la tuer et la phrase qui m'a marquée "c'est mon fils faisait diversion" (je recommande le témoignage "elle a failli perdre la vie en donnant naissance à son fils son ça commence aujourd'hui"). Elle disait que ça allait pas et personne l'écoutait. Pareil dans la même émission un père qui témoigne parce que sa compagne est plus là pour le faire, il est restée à côté d'elle alors qu'elle mourait parce qu'encore une fois elle savait qu'un truc n'allait pas et l'équipe a occulté sa souffrance. C'est important de savoir qu'on risque encore sa vie en accouchant en France en 2020...
C'est fou ça, j'ai accompagné mon père aux urgences se faire recoudre la main (une obscure histoire de coupure avec des feuille de mais, faites gaffe c'est ultra coupant) et ils lui ont tout expliqué (du pourquoi ce choix de fil, au type de coutures utilisées pour éviter une cicatrice moche) et c'était que sa main.
En tant que femme j'ai trop souvent vécu des sondes et des spéculum enfoncés sans prévenir avant et ça me rend folle de rage.
Soutien à la mad qui témoigne.
Et au contraire de beaucoup je trouve ça bien les titres chocs, ça permet de faire cliquer et de se rendre compte de la réalité des choses, je trouve qu'on dédramatise encore trop ce genre de trucs, "j'oublie tout en tenant mon enfant dans les bras", "le pauvre personnel médical n'avait pas le choix leurs conditions de travail sont difficiles, ils n'avaient pas le temps de me demander mon avis/expliquer mon propre accouchement". Même si c'est dur il faut se renseigner là dessus pour savoir ce qui est normal ou pas pendant un accouchement parce que je pense qu'on ne peut que modérément faire confiance à certaines équipes médicales.
J'ai vu passé le témoignage d'une femme à qui on pratiqué une expression ventrale en lui rompant la rate au passage (sans son accord/expliquer ce qu'il se passait, qu'on écoutait pas encore une fois, ils ont failli la tuer et la phrase qui m'a marquée "c'est mon fils faisait diversion" (je recommande le témoignage "elle a failli perdre la vie en donnant naissance à son fils son ça commence aujourd'hui"). Elle disait que ça allait pas et personne l'écoutait. Pareil dans la même émission un père qui témoigne parce que sa compagne est plus là pour le faire, il est restée à côté d'elle alors qu'elle mourait parce qu'encore une fois elle savait qu'un truc n'allait pas et l'équipe a occulté sa souffrance. C'est important de savoir qu'on risque encore sa vie en accouchant en France en 2020...
Encore une fois dégoûtée de lire ce qui est fait aux femmes.. Elle entend "épisiotomie", n'a pas le temps de comprendre ce qui va se passer (donc personne n'en a discuté avec elle probablement) et on la coupe? Sans lui demander le feu vert? Sans s'assurer qu'elle ne va rien sentir? Ça me fait complètement halluciner chaque fois que je lis que des procédures sont faites non seulement sans le consentement des femmes, mais des fois sans même qu'on leur dise directement ce qui va être fait et pourquoi on le recommande. Je capte pas comment c'est possible. Pourtant j'ai vu des forceps et des ventouses et des épisios hein, mais on a bizarrement dans mon hôpital (UK) toujours le temps d'expliquer le plan et les procédures à la femme, de lui laisser poser des questions, et de s'assurer qu'on a son consentement avant de la toucher.
@megann31 ils lui ont dit mais sans lui laisser le temps de réagir. C'est moche, et très difficile à vivre, tu m'étonnes qu'elle soit traumatisée.
J’ai pensé à ton dernier commentaire en voyant le titre
M
Membre supprimé 334599
Guest
J ai vraiment l impression que les gynécologue son assez condescendants avec les femmes. Quand je vois que mon gynéco ne m a rien dit du tout quand il m a posé un implant ou pour mes ovaires polykystiques j imagine pas pour un accouchement pour les femmes !!
C'est fou que les femmes soient vu comme des immatures
C'est fou que les femmes soient vu comme des immatures
J’ai pensé à ton dernier commentaire en voyant le titre
Baaah, j'avais pas eu de réponse, j'espère que cette fois-ci je serai entendue !
J'ai une question WTF/sans doute stupide si une SF passe par là.
Le fait qu'on n'explique pas / ne prévienne pas pour les gestes médicaux me choque, mais idem si une SF passe par là, a t on le temps dans les faits d'expliquer ? L'enfant est sans doute déjà en souffrance et j'imagine que chaque seconde compte alors. Et si l'enfant a des séquelles, les parents risquent de se retourner contre l'hôpital...
Et normal que la péri n'ait finalement pas fonctionné ? Ca a dû être une douleur indescriptible
Courage à la madmoizelle qui a témoigné, merci d'avoir partagé le récit, c'est hyper courageux ! Prends soin de toi !
Ce contenu est réservé aux membres inscrit.es. Inscris-toi par ici.
Le fait qu'on n'explique pas / ne prévienne pas pour les gestes médicaux me choque, mais idem si une SF passe par là, a t on le temps dans les faits d'expliquer ? L'enfant est sans doute déjà en souffrance et j'imagine que chaque seconde compte alors. Et si l'enfant a des séquelles, les parents risquent de se retourner contre l'hôpital...
Et normal que la péri n'ait finalement pas fonctionné ? Ca a dû être une douleur indescriptible
Courage à la madmoizelle qui a témoigné, merci d'avoir partagé le récit, c'est hyper courageux ! Prends soin de toi !
Dernière édition :
@Althéa Vestrit je peux pas répondre à ta première question (sur si les femmes ont le droit de refuser ou pas en France), par contre pour la question de savoir si on a dans les faits le temps d'expliquer, c'est ce que je disais un peu plus haut: je n'ai encore jamais été confrontée à une situation où il n'y a pas le temps. Et quand je raconte à des sage-femmes ici que ces actes sont parfois réalisé sans explications ou consentement en France, elles sont toutes sans exceptions choquées en mode "omg comment c'est possible", donc c'est bien qu'elles n'envisagent pas une situation où c'est nécessaire/il n'y aurait "pas le temps" non plus.
Il y a plein de raisons qui font qu'on peut anticiper une éventuelle instrumentale, et en discuter (+ du fait qu'il faudra peut-être une épisio pour permettre le forceps/la ventouse) avec la maman avant de devoir s'y mettre maintenant tout de suite. Et même si la sage-femme n'anticipe pas et BAM, on se rend compte maintenant qu'il faudrait le faire maintenant, ben préparer tout le matos et prendre les précautions en terme de prévention des infections et tout, et attendre que l'équipe néonatale arrive, ça prend un petit peu de temps. Pas des masses de temps, mais plus longtemps qu'il ne faut pour faire un topo explicatif rapide du type (pour donner un exemple de ce qu'on dit aux femmes ici): "On pense que votre bébé est en train de travailler très dur en ce moment et qu'il faudrait qu'il sorte au plus vite. Il est encore assez haut dans le canal vaginal donc on pense qu'il faudrait tenter un forceps, c'est quand on insère deux spatules dans le vagin, une de chaque côté de la tête de bébé pour pouvoir le tirer vers l'extérieur. Au niveau des risques, il est probable que bébé ait des marques sur le visage et le crâne après la naissance, mais elles partent généralement rapidement, et pour vous il y a un risque plus grand de déchirures au troisième ou quatrième degré et d'hémorragie. Pour le forceps, il faudrait qu'on fasse une épisiotomie, c'est une petite coupure dans le périnée qui part sur le côté, on fait une anesthésie locale avant et on la recoud après, ça guérit généralement très bien sous quelques semaines. Est-ce que vous avez des questions? Qu'est-ce que vous en pensez?". Ça prend littéralement 40 secondes.
(Et si jamais, aux UK toujours, la femme peut dire "non merci, je veux pas des forceps/de l'épisio", on a pas le droit de la toucher si elle dit non, sous peine de se prendre un procès bien mérité et d'être barrée de la profession, et pourtant y a pas plus de mortalité périnatale qu'en France, donc les forceps/épisio sans consentement ne peuvent pas être justifié par le fait que ça sauve des bébés).
Il y a plein de raisons qui font qu'on peut anticiper une éventuelle instrumentale, et en discuter (+ du fait qu'il faudra peut-être une épisio pour permettre le forceps/la ventouse) avec la maman avant de devoir s'y mettre maintenant tout de suite. Et même si la sage-femme n'anticipe pas et BAM, on se rend compte maintenant qu'il faudrait le faire maintenant, ben préparer tout le matos et prendre les précautions en terme de prévention des infections et tout, et attendre que l'équipe néonatale arrive, ça prend un petit peu de temps. Pas des masses de temps, mais plus longtemps qu'il ne faut pour faire un topo explicatif rapide du type (pour donner un exemple de ce qu'on dit aux femmes ici): "On pense que votre bébé est en train de travailler très dur en ce moment et qu'il faudrait qu'il sorte au plus vite. Il est encore assez haut dans le canal vaginal donc on pense qu'il faudrait tenter un forceps, c'est quand on insère deux spatules dans le vagin, une de chaque côté de la tête de bébé pour pouvoir le tirer vers l'extérieur. Au niveau des risques, il est probable que bébé ait des marques sur le visage et le crâne après la naissance, mais elles partent généralement rapidement, et pour vous il y a un risque plus grand de déchirures au troisième ou quatrième degré et d'hémorragie. Pour le forceps, il faudrait qu'on fasse une épisiotomie, c'est une petite coupure dans le périnée qui part sur le côté, on fait une anesthésie locale avant et on la recoud après, ça guérit généralement très bien sous quelques semaines. Est-ce que vous avez des questions? Qu'est-ce que vous en pensez?". Ça prend littéralement 40 secondes.
(Et si jamais, aux UK toujours, la femme peut dire "non merci, je veux pas des forceps/de l'épisio", on a pas le droit de la toucher si elle dit non, sous peine de se prendre un procès bien mérité et d'être barrée de la profession, et pourtant y a pas plus de mortalité périnatale qu'en France, donc les forceps/épisio sans consentement ne peuvent pas être justifié par le fait que ça sauve des bébés).
