Initiative qui pourrait paraître noble en apparence, sauf si on s'intéresse de façon un peu plus approfondie au concept.
Un tee-shirt pour la bonne cause ? Oui ... mais pas que ...
Pour tout tee-shirt vendu, ce n'est pas la totalité des bénéfices mais de seulement 25% qui reviennent à l'association choisie.
Pour un tee-shirt acheté à 30?, seulement 7,5? reviendront à l'association.
Pour un tee-shirt dont la fabrication a coûté combien ?
1? ? Aller je serai gentille : 1?50.
Cela fait 21? de bénéfice ... Qui reviennent à qui ?
A un petit malin, qui a bien compris qu'il était bien aisé de faire du business sur l'humanitaire.
Qui plus est, il est presque indécent de voir un acteur payé des milles et des cents pour être l'égérie d'un parfum de luxe, prit d'une soudaine prise de conscience pour le tiers-monde.
Question : de son cachet, en a-t-il laissé ne serait-ce que 25% à l'Unicef ?
L'engagement est noble, à condition qu'il ne serve pas de fenêtre à la médiatisation de people en quête de reconnaissance.
Le jour où l'on verra plus Gaspard Ulliel sur le terrain, en présence des plus défavorisés qu'en front-row des défilés, alors, oui, peut-être que son message aura plus de crédibilité.
"Juste un coeur" ou l'interaction réussie entre le business humanitaire et l'engagement "prêt-à-porter" : à chaque collection, une nouvelle conviction ...