morganegirly;4944429 a dit :
Si une MPDG existe en dehors du regard du personnage masculin... ce n'est pas une MPDG.
Et pourquoi pas ? Ca peut ainsi montrer qu'une personnalité telle que la MPDG (qui est peu mise en avant dans le cinéma, soyons claires, ya peu d'héroïnes joyeuses, délurées tout ça) peut également être l'héroïne de sa propre histoire tout en gardant certains traits de sa personnalité fofolle et "féérique". Pourquoi un cliché ne pourrait pas dépasser son propre cliché, ses propres règles ?
Ce concept m'a toujours laissé sceptique. On en avait parlé un jour sur Madz. Et je sais que mon scepticisme vient du fait que pas mal de traits de mon caractère correspond aux clichés de la MDPG ... et que je n'en ressens aucune honte. J'ai pas l'impression d'être une sous-héroïne de la vie, et ça me plait de redonner des couleurs dans la vie des gens (même si oui, pour certains je ne serais qu'un passage amical ou professionnel furtif).
Ce concept ne me parle pas car pour moi, il y a toujours des rôles types au cinéma : le gros bras bourru, le méchant ténébreux, le personnage friqué/hautain mais qui est en fait humain ... Alors je vois très bien la portée sexiste du truc, mais le traitement qui en est fait me laisse toujours un peu pantoise. Moi ce genre de personnage me plaît, il me fait penser à un mix entre une marraine la bonne fée et une fée un peu plus séductrice et attirante. Ca donne à l'histoire (ici, le film) un enrobage de conte, le spectateur a l'impression d'être entre la réalité et la magie (un peu comme le héros qui rencontre cette fille).
Et je trouve ce terme employé à torts et à travers. Par exemple @Harryjoe, je ne trouve absolument pas que Her est une MPDG ... Au vu du background du personnage et de l'influence que le monde extérieur a sur elle tout ça, ce n'est pas une MPDG, c'est juste une femme normale.