@Denderah : Pour le coup, j'ai un peu de mal avec ta comparaison avec les virus, qui sont d'ailleurs souvent opposés aux organismes cellulaires. Leur problème est assez différent mais je veux bien les détails techniques qui te font dire ça en spoiler. Il me semble que c'est une différence de réplication du génome qui est principalement la cause du doute (?)
Après, je ne lis en général que de la vulgarisation scientifique (et des manuels scolaires x) donc merci de t'adapter x)
J'aimerais vraiment aussi que tu clarifie ce que tu entends par "un organisme capable de vivre de façon autonome" ? Une cellule peut fonctionner de façon autonome pourtant non ? J'ai l'impression que tu parle des embryons comme étant une espèce à part entière donc c'est assez bizarre, et je sens déjà que je fais un contre sens (j'espère) franchement douteux. Je n'ai d'ailleurs jamais lu ça, mais mon doute vient probablement de ce que tu mets derrière le mot "autonomie" que les embryons n'auraient pas et qui les exclu selon toi du vivant. Je précise que je t'écris ça sans animosité, si a priori je ne suis pas d'accord avec toi, ça m'intéresse sincèrement de comprendre ton raisonnement/d'apprendre
Pour le message de
@schizophrenia , je suis désolée si ça parait être de l'obstination mais que ce soit "ne pas avoir de cerveau" et "ne pas
encore avoir de cerveau" le constat reste le même et le critère ne change pas. La 2è version veut juste dire que dans le cas de l'humain cette situation est amenée à changer, ce qui ne change rien sur la considération portée à l'organisme dont on parle. Les critères qu'on établie pour déterminer ce qui relève du vivant où de l'inerte sont les mêmes pour toute espèce non ? Cette anecdote n'avait pas pour but d'affirmer que les embryon sont vivants mais juste d'éliminer le cerveau de cette liste de critère. Je comprends ce que tu me dis quand tu affirmes que sans cerveau
dans le cas de l'humain on ne peut pas parler de vie, mais je ne suis pas d'accord alors
En fait, c'est justement parce que je ne considère pas l'embryon comme une espèce à part entière, mais bien comme un être en devenir, qu'on ne peut le comparer de facto avec un autre être vivant déjà "fini".
C'est justement parce qu'on parle d'un état transitif, en train de changer, que ça change tout.
Et surtout, dont on sait, dont on voit qu'il est en train de changer. Un embryon ça se modifie à toute vitesse, ce n'est absolument pas un état stable. Et ce n'est pas juste de la croissance, pas comme un enfant qui grandit par exemple, mais qui conserve une organisation relativement semblable tout du long.
Pour l'embryon, c'est vraiment un changement profond et complet qui se passe, il va être physiologiquement et morphologiquement méconnaissable d'un stade à l'autre.
Comparer un être vivant avec un embryon, c'est comme vouloir comparer un train, avec un
trajet de train.
Je ne sais pas si je suis claire ?
Côté cellule, attention à ne pas confondre une cellule d'un organisme pluricellulaire (genre une cellule de peau), et organisme unicellulaire (genre la paramécie)
Une cellule normale, au sens élément d'un organisme pluricellulaire (comme pour nous), n'est jamais autonome, elle a toujours besoin des autres éléments (système circulatoire, activité des autres cellules spécialisées, etc) pour exister.
La seule relative exception, ce sont les cellules cancéreuses, et c'est pour cela qu'elles peuvent finir par tuer leur organisme hôte, parce qu'elles se développent de façon anarchique et "autonomes", donc contre le bon fonctionnement de l'organisme (et encore, car techniquement elles sont incapables de trouver leurs propres nutriments seules, ce sont des "parasites" purs, quand l'organisme meurt, et si on ne le recréé pas via un milieu nutritif particulier, elles meurent aussi).
Pour les virus, c'est parce qu'ils ne peuvent "vivre" sans parasiter un organisme vivant, que j'en ai parlé comme exemple de non-autonomie.
La vie, au sens biologique, signifie un être organisé, portant son propre code génétique, capable de l'exprimer, de se répliquer/se reproduire, et potentiellement d'évoluer.
Les virus sont à la limite, parce que même s'ils portent un code génétique (en fait, ils ne sont QUE ça, un bout de code) et peuvent le varier, ils sont incapables, seuls, de l'exprimer (= les cellules créent des protéines à partir du code. Un code génétique qui ne s'exprime pas est inerte). D'où le débat à leur sujet.
Mais là, c'est vrai qu'on sort un peu de la question.