Et dire qu'on croise ces gens dans les couloirs de l'uni
@DulcesCaricae pour répondre à ta question concernant le harcèlement de rue, j'avoue être souvent étonnée de ce qu'on entend en France. Pour ma part, je n'ai pas l'impression de le vivre de manière aussi intense et aussi fréquente. Honnêtement, en Valais, c'est hyper rare, et pratiquement jamais la journée. A Lausanne, un peu plus, mais pas non plus hyper souvent (j'exclus là le vieux dégueu de la décharge que je croisais tous les jours et à qui je n'ai malheureusement pas réussi à dire ses quatre vérités).
Le sexisme, en tant qu'étudiante, je ne le ressentais pas plus que tant, mais c'est vrai qu'à l'époque j'étais moins éclairée là-dessus donc je n'y prêtais peut-être pas gare. Au niveau professionnel, je n'ai qu'une petite expérience mais j'ai pu remarquer la différence. Je me suis rendue compte que j'étais souvent entourée d'hommes et que les filles n'étions parfois pas trop prises au sérieux. J'ai l'impression que les femmes sont obligées d'adopter une certaine attitude un peu plus agressive pour se faire une place. Du coup ça devient un cercle vicieux parce que leur attitude n'arrange pas la vision que l'on a d'elles...