A
Ancien membre
Guest
J'avais lu la même liste qui concluait que l'homme était d'ailleurs le véritable sexe faible car il était culturellement encouragé à ne pas s'exprimer émotionnellement alors qu'il a une sensibilité forte, etc.
Je pense effectivement que de nombreuses différentes sont culturelles, je ne m'identifie comme femme mais ne me sent pas le besoin de coller aux stéréotypes de mon genre (ou de mon époque, ou de ma culture même si on aura toujours un comportement qui semblera stéréotypé pour quelqu'un) et je ne me suis jamais sentie proche des considérations culturelles concernant les genres. Pour moi, l'Homme est plutôt androgyne dans son comportement même si il me semble que l'activité hormonale peut créer d'infimes différences (pas suffisantes pour dire que la femelle doit faire le ménage et le mâle rapporter le steak mais il y a des différences physiques qui sont à l'origine de différences de comportements si on prend l'Homme comme animal avant tout).
Je ne suis pas d'accord. Par rapport aux modèles culturels, effectivement nous sommes "vides" à la naissance, rien de tout cela n'est inné et si on arrachait l'Homme à toute culture, il se comporterait uniquement par instinct comme tout animal.
Cependant, je pense que la culture est née de l'instinct humain (en partie) et il me semble qu'il y a des choses qui sont innées chez toute espèce de toute manière : instinct de survie, de reproduction, de plaisir aussi (je ne vois pas pourquoi la recherche du plaisir est si souvent vue comme strictement humaine -et je ne parle pas uniquement du plaisir sexuel). Globalement, répondre à ses besoin est inné, nous sommes donc en théorie poussés à être sociables (plus ou moins, nous avons besoin du groupe pour survivre), à nous nourrir, à communiquer des choses, à nous reproduire, à avoir des réactions de peur ou de violence, etc.
Je pense que certaines capacités intellectuelles se développent aussi in utero et s'affinent avec le temps comme la capacité de jugement (qui permet de s'adapter plus ou moins à son environnement, pas forcément la nature raciste, etc).
Il me semblerait étrange que cela apparaisse subitement, je veux dire par là que la culture date mais qu'elle a bien débutée un jour et qu'elle répond à une évolution particulière de l'Homme et de ce qu'il a développé à partir de ce qu'il possédait déjà. Aucune tête n'est totalement vide, nous apprenons dès notre vie utérine d'ailleurs et c'est aussi pour cela qu'il y a et aura toujours des handicapés.
Je pense que l'idée de complémentarité vient justement de l'instinct de reproduction, nous pouvons dire ce que nous voulons, l'Homme a conservé ses instincts, il les vit juste différemment.
En effet, il y a de l'homosexualité et il y en a aussi chez les espèces dont l'instinct de reproduction est encore plus subi à cause du phénomène de chaleur, etc. mais il ne faut pas confondre préférences sexuelles/sexualité pour le plaisir et nature reproductive.
L'homme et la femme sont complémentaires car ils font partie d'une espèce sexuée.
Affirmer cela ne m'empêchera pas de finir ma vie avec une femme s'il le faut, de ne pas vouloir d'enfants ou d'être consciente que le mariage est une institution crée pour assurer la paternité plus que pour consolider une histoire d'amour unique et éternel puisque l'être humain peut probablement être monogame temporairement mais l'idée qu'il le soit exclusivement me semble créée de toute pièce comme l'idée que l'homme et la femme aurait des rôles précis.
Affirmer qu'il y a différence ou complémentarité n'est pas forcément du sexisme ou une manière de cautionner une inégalité, c'est un fait.
Après, je suis d'accord avec toi, justifier l'inégalité par la différence, c'est stupide.
Je suis d'accord, et pour moi le rejet de la différence est totalement instinctif et rejettent cette prétendue supériorité de l'être humain qui serait sorti d'un état de nature pour être un être culturel, la violence des rapports entre les êtres différents vient en partie de l'instinct et la culture peut les renforcer (entre deux pays de culture différente, ce n'est pas pour rien s'il y a un extrémisme religieux en orient lorsque l'occident domine et s'impose aux autres.)
Cela me fait penser aux tests de QI faits en fonction des ethnies et du sexe.
Tout d'abord, les tests de QI sont une grosse supercherie puisqu'ils sont faits de sorte à placer la moyenne à 100, ils sont donc réétalonner de temps en temps pour suivre l'évolution d'une population. Ils se basent également sur des critères qui ne sont intéressants que pour voir une éventuelle difficulté dans l'apprentissage et c'est pour cela qu'on s'en sert souvent dans les diagnostiques d'autisme ou de dyslexies par exemple.
En dehors de cet usage, c'est ridicule et n'indique pas grand chose, si tu as 150 de QI, tu n'es pas Einstein.
Pour en revenir aux fameuses différences, les femmes ont moins tendance à être surdouées ou attardées mentales que les hommes, elles ont un profil souvent plus harmonieux et dans la moyenne. De même, on trouve beaucoup moins de femmes souffrant d'autisme ou de troubles de l'apprentissage que d'hommes.
De nombreux spécialistes considèrent qu'en réalité les femmes sont moins suivies que les hommes et que les statistiques renforcent les stéréotypes ce qui fait qu'on ignore tout simplement les cas féminins.
De plus, leur profil est très souvent différent de celui des hommes, pas uniquement car le cerveau est tout de même légèrement différent (il l'est d'un individu à l'autre en toute objectivité) ou pour une histoire de chromosome (il y a des maladies liées au chromosome X qui justifient le fait que les hommes soient plus touchés) mais... parce qu'on leur impose un schéma culturel différent !
Les filles autistes de haut niveau passent plus facilement inaperçu par exemple car elles sont encouragées être plus sociables et à mimer les autres, leurs centres d'intérêts sont aussi souvent différents mais on peut se douter que cela vient aussi de la culture. De nombreuses choses sont plus acceptables pour une femme que pour un homme et inversement.
Les filles dyscalculiques sont presque ignorées (la dyscalculie en générale est méconnue) car on attend d'une fille qu'elle ait des difficultés en mathématiques contrairement aux garçons.
Et pour le côté culturel du QI, des études ont prouvées que l'éthnie n'était pas facteur d'intelligence, il s'agit bien de la culture, de la manière dont on éduque un groupe et de ce qu'on attend de la personne dès l'enfance. Tout cela s'ancre dans notre cerveau et change notre façon de vivre inconsciemment.
Je pense effectivement que de nombreuses différentes sont culturelles, je ne m'identifie comme femme mais ne me sent pas le besoin de coller aux stéréotypes de mon genre (ou de mon époque, ou de ma culture même si on aura toujours un comportement qui semblera stéréotypé pour quelqu'un) et je ne me suis jamais sentie proche des considérations culturelles concernant les genres. Pour moi, l'Homme est plutôt androgyne dans son comportement même si il me semble que l'activité hormonale peut créer d'infimes différences (pas suffisantes pour dire que la femelle doit faire le ménage et le mâle rapporter le steak mais il y a des différences physiques qui sont à l'origine de différences de comportements si on prend l'Homme comme animal avant tout).
Marquise Olympia;2027080 a dit :Merci, merci, merci.
Moi ca me choque qu'on ne comprenne pas qu'homme et femme nous sommes EXACTEMENT pareil : rien n'est inné, on vient sur terre telle une boite vide et on remplit cette boite de tout ce qu'on veux.
Je ne suis pas d'accord. Par rapport aux modèles culturels, effectivement nous sommes "vides" à la naissance, rien de tout cela n'est inné et si on arrachait l'Homme à toute culture, il se comporterait uniquement par instinct comme tout animal.
Cependant, je pense que la culture est née de l'instinct humain (en partie) et il me semble qu'il y a des choses qui sont innées chez toute espèce de toute manière : instinct de survie, de reproduction, de plaisir aussi (je ne vois pas pourquoi la recherche du plaisir est si souvent vue comme strictement humaine -et je ne parle pas uniquement du plaisir sexuel). Globalement, répondre à ses besoin est inné, nous sommes donc en théorie poussés à être sociables (plus ou moins, nous avons besoin du groupe pour survivre), à nous nourrir, à communiquer des choses, à nous reproduire, à avoir des réactions de peur ou de violence, etc.
Je pense que certaines capacités intellectuelles se développent aussi in utero et s'affinent avec le temps comme la capacité de jugement (qui permet de s'adapter plus ou moins à son environnement, pas forcément la nature raciste, etc).
Il me semblerait étrange que cela apparaisse subitement, je veux dire par là que la culture date mais qu'elle a bien débutée un jour et qu'elle répond à une évolution particulière de l'Homme et de ce qu'il a développé à partir de ce qu'il possédait déjà. Aucune tête n'est totalement vide, nous apprenons dès notre vie utérine d'ailleurs et c'est aussi pour cela qu'il y a et aura toujours des handicapés.
En l'occurrence, j'en ai + que ras la casquette ces "mais nous sommes différents !" et j'ai toujours envie de dire "t'y tiens à cette puta*** de sacro sainte différente hein ! Comme ça, ça justifie bien les inégalités ! On joue pas dans la même cour attends", ou alors le fameux "complémentaire" : donc je suppose que là encore, par essence, nous sommes censé être imparfait, et commettons un crime quand on est homo et qu'on ne rentre donc pas la clef dans la serrure (on comprendra l'image) de la "complémentarité". Enfin je sais pas, c'est comme si je disais "mais les hommes blancs sont complémentaires des hommes noirs !".
Je pense que l'idée de complémentarité vient justement de l'instinct de reproduction, nous pouvons dire ce que nous voulons, l'Homme a conservé ses instincts, il les vit juste différemment.
En effet, il y a de l'homosexualité et il y en a aussi chez les espèces dont l'instinct de reproduction est encore plus subi à cause du phénomène de chaleur, etc. mais il ne faut pas confondre préférences sexuelles/sexualité pour le plaisir et nature reproductive.
L'homme et la femme sont complémentaires car ils font partie d'une espèce sexuée.
Affirmer cela ne m'empêchera pas de finir ma vie avec une femme s'il le faut, de ne pas vouloir d'enfants ou d'être consciente que le mariage est une institution crée pour assurer la paternité plus que pour consolider une histoire d'amour unique et éternel puisque l'être humain peut probablement être monogame temporairement mais l'idée qu'il le soit exclusivement me semble créée de toute pièce comme l'idée que l'homme et la femme aurait des rôles précis.
Affirmer qu'il y a différence ou complémentarité n'est pas forcément du sexisme ou une manière de cautionner une inégalité, c'est un fait.
Après, je suis d'accord avec toi, justifier l'inégalité par la différence, c'est stupide.
On va me dire que le sexisme et le racisme c'est pas pareil, mais je suis intimement persuadé que Racisme / spécisme / sexisme, se valent, dans le modèle de l'homme blanc hétéro dominant, les autres ne valent pas grand chose...
Je suis d'accord, et pour moi le rejet de la différence est totalement instinctif et rejettent cette prétendue supériorité de l'être humain qui serait sorti d'un état de nature pour être un être culturel, la violence des rapports entre les êtres différents vient en partie de l'instinct et la culture peut les renforcer (entre deux pays de culture différente, ce n'est pas pour rien s'il y a un extrémisme religieux en orient lorsque l'occident domine et s'impose aux autres.)
Et ce n'est pas parce qu'un homme à 9% de masse musculaire en + qu'il saura s'en servir. Ou qu'ils ont cerveau qu'ils sera donc + intelligent. C'est la société qui tiens à nous genrer ainsi, et c'est bien dommage.
Cela me fait penser aux tests de QI faits en fonction des ethnies et du sexe.
Tout d'abord, les tests de QI sont une grosse supercherie puisqu'ils sont faits de sorte à placer la moyenne à 100, ils sont donc réétalonner de temps en temps pour suivre l'évolution d'une population. Ils se basent également sur des critères qui ne sont intéressants que pour voir une éventuelle difficulté dans l'apprentissage et c'est pour cela qu'on s'en sert souvent dans les diagnostiques d'autisme ou de dyslexies par exemple.
En dehors de cet usage, c'est ridicule et n'indique pas grand chose, si tu as 150 de QI, tu n'es pas Einstein.
Pour en revenir aux fameuses différences, les femmes ont moins tendance à être surdouées ou attardées mentales que les hommes, elles ont un profil souvent plus harmonieux et dans la moyenne. De même, on trouve beaucoup moins de femmes souffrant d'autisme ou de troubles de l'apprentissage que d'hommes.
De nombreux spécialistes considèrent qu'en réalité les femmes sont moins suivies que les hommes et que les statistiques renforcent les stéréotypes ce qui fait qu'on ignore tout simplement les cas féminins.
De plus, leur profil est très souvent différent de celui des hommes, pas uniquement car le cerveau est tout de même légèrement différent (il l'est d'un individu à l'autre en toute objectivité) ou pour une histoire de chromosome (il y a des maladies liées au chromosome X qui justifient le fait que les hommes soient plus touchés) mais... parce qu'on leur impose un schéma culturel différent !
Les filles autistes de haut niveau passent plus facilement inaperçu par exemple car elles sont encouragées être plus sociables et à mimer les autres, leurs centres d'intérêts sont aussi souvent différents mais on peut se douter que cela vient aussi de la culture. De nombreuses choses sont plus acceptables pour une femme que pour un homme et inversement.
Les filles dyscalculiques sont presque ignorées (la dyscalculie en générale est méconnue) car on attend d'une fille qu'elle ait des difficultés en mathématiques contrairement aux garçons.
Et pour le côté culturel du QI, des études ont prouvées que l'éthnie n'était pas facteur d'intelligence, il s'agit bien de la culture, de la manière dont on éduque un groupe et de ce qu'on attend de la personne dès l'enfance. Tout cela s'ancre dans notre cerveau et change notre façon de vivre inconsciemment.