redishivy;4890722 a dit :Ils ne doivent pas bien être au courant que beaucoup d'hétéro on des pratiques sexuelles identiques. Beaucoup on des milliers de partenaires, des rapports non protégés, certains donneurs sont peut être même zoophiles ou pédophiles, mais mettre son kiki dans un cucul quand on est deux bonhommes, ca passe pas ? Je veux dire, je ne vois pas en quoi y a plus de risque... la législation date du début de la grande panique du sida non ? Ca a changer depuis...
Même si je suis une fille, en tant que bi et même si j'ai très peu de rapports, je ne ferais pas de don de mon vivant. Ca peut paraître égoiste, oui, mais c'est un choix, parce qu'on à le choix, et parce que je n'ai pas confiance aux médecins. Parce qu'en même, si on prend la peine d'écarter des populations à risque (mais tous les homos ni tous les gens venant de pays "à risque" n'ont le sida ou autre, faut pas être parano) ce doit aussi être parce qu'on à la flemme d'analyser le sang de ces gens là, après tout, autant se dire qu'ils ont tous un sang pourri d'office. Y a de la flemme et de la mauvaise fois je pense. C'est pas parce qu'on est blanc et hétéro qu'on est pas forcément à haut risque. Mais on ne les écarte pas pour autant, ben voyons...
C'est une question de risque statistique en fait. Les hommes qui ont des relations sexuelles avec les hommes (HSH) sont beaucoup plus touchés par le VIH que le reste de la population. Résultat: à pratique à risque "égales", un HSH a beaucoup plus de risque de contracter le VIH qu'un homme blanc hétéro.
Alors oui c'est injuste parce que au final une pratique à risque reste une pratique à risque, mais ce n'est pas ça qui rentre en compte dans la décision d'interdiction, c'est la prévalence et l'incidence du VIH dans la population HSH.
Et sinon, on a pas "la flemme d'analyser les poches de sang" (toutes les poches sont analysées) c'est juste qu'il y a une période de latence de 10-15 jours après la contamination pendant laquelle le VIH est indétectable.