Peut-être existe-t-il déjà un sujet à ce propos, mais je ne l'ai pas trouvé. Là j'ai besoin d'extériorisé quelques pensées si vous me le permettez.
Il est des événements auxquels on ne s'attend vraiment pas. Le genre de "hasard" qui donne envie de hurler "mais c'est quoi cette blague ?"
Quand tu dois te coltiner les courses au supermarché tu dois d'abord gérer les tracasseries qui vont avec : les paniers abandonnées, les chiards, les vieux, les jeunes, les autres etc. C'est souvent une corvée et on a pas besoin d'en rajouté.
Mais il est un être que je n'avais encore jamais rencontré, le pervers du supermarché.
Le type sortit de nul part avec ses canettes de coca-zero (format mini - c'est fou comme on peut s'attacher aux détails), qui te baragouine un truc volontairement incompréhensible en te montrant ses canettes...dans le seul et unique but de plonger dans ton décolleté en tirant la langue comme un demeuré (et ce n'est pas une insulte c'est exactement ce qu'il faisait)...
Si encore mon top avait été très échancré j'aurai pu comprendre mais il se trouve que l'énorme écharpe en laine posée dessus cachait tout attrait possible. Et que quand bien même, si j'avais eu envie de me promené en bikini au rayon fruits & légumes ça ne regardait que moi. A ce que je sache, je n'ai pas un panneau collé sur le front avec écrit "venez maté".
Très cher pervers, tu ne m'as rien "fait" physiquement, mais pour autant je me sens mal. Mal, peut-être coupable, alors que c'est uniquement toi le responsable.
Mon seul regret et de ne pas t'en avoir collé une, ou à tout le moins t'avoir fait une remarque de manière bien audible afin que les gens autour - qui ne réagissent jamais - sachent. Mais non, sur le moment j'ai été tellement surprise, tellement estomaquée que ma seule réaction a été de reculer pour buter dans la gondole derrière moi.
Pourtant pour être ce que tu es, cher pervers, c'est que chez toi le sentiment de honte est inexistant voir fugace. Cela ne t'aurais donc rien fait sur le long terme alors que ça aurait été tellement libérateur pour moi.
Car vois-tu, maintenant je me sens mal. Sans vraiment pouvoir mettre des mots dessus, je ne me sens plus comme avant. J'ai une boule dans le torse qui ne veut plus partir et je ne sais plus si je verrai mes courses du même œil à présent. Pourtant je n'étais pas seule dans le magasin, mon conjoint était là. C'est trop bête qu'à ce moment là il soit parti chercher de la mozza pas vrai ?
J'avais juste besoin de mettre des mots sur ce qu'l s'est passé aujourd'hui, parce qu'honnêtement, ce genre de surprise ça ne prévient pas. Pas plus qu'on ne s'attend à sa propre réaction...
C.
Il est des événements auxquels on ne s'attend vraiment pas. Le genre de "hasard" qui donne envie de hurler "mais c'est quoi cette blague ?"
Quand tu dois te coltiner les courses au supermarché tu dois d'abord gérer les tracasseries qui vont avec : les paniers abandonnées, les chiards, les vieux, les jeunes, les autres etc. C'est souvent une corvée et on a pas besoin d'en rajouté.
Mais il est un être que je n'avais encore jamais rencontré, le pervers du supermarché.
Le type sortit de nul part avec ses canettes de coca-zero (format mini - c'est fou comme on peut s'attacher aux détails), qui te baragouine un truc volontairement incompréhensible en te montrant ses canettes...dans le seul et unique but de plonger dans ton décolleté en tirant la langue comme un demeuré (et ce n'est pas une insulte c'est exactement ce qu'il faisait)...
Si encore mon top avait été très échancré j'aurai pu comprendre mais il se trouve que l'énorme écharpe en laine posée dessus cachait tout attrait possible. Et que quand bien même, si j'avais eu envie de me promené en bikini au rayon fruits & légumes ça ne regardait que moi. A ce que je sache, je n'ai pas un panneau collé sur le front avec écrit "venez maté".
Très cher pervers, tu ne m'as rien "fait" physiquement, mais pour autant je me sens mal. Mal, peut-être coupable, alors que c'est uniquement toi le responsable.
Mon seul regret et de ne pas t'en avoir collé une, ou à tout le moins t'avoir fait une remarque de manière bien audible afin que les gens autour - qui ne réagissent jamais - sachent. Mais non, sur le moment j'ai été tellement surprise, tellement estomaquée que ma seule réaction a été de reculer pour buter dans la gondole derrière moi.
Pourtant pour être ce que tu es, cher pervers, c'est que chez toi le sentiment de honte est inexistant voir fugace. Cela ne t'aurais donc rien fait sur le long terme alors que ça aurait été tellement libérateur pour moi.
Car vois-tu, maintenant je me sens mal. Sans vraiment pouvoir mettre des mots dessus, je ne me sens plus comme avant. J'ai une boule dans le torse qui ne veut plus partir et je ne sais plus si je verrai mes courses du même œil à présent. Pourtant je n'étais pas seule dans le magasin, mon conjoint était là. C'est trop bête qu'à ce moment là il soit parti chercher de la mozza pas vrai ?
J'avais juste besoin de mettre des mots sur ce qu'l s'est passé aujourd'hui, parce qu'honnêtement, ce genre de surprise ça ne prévient pas. Pas plus qu'on ne s'attend à sa propre réaction...
C.