@Freehug : je crois que nos parcours se ressemblent ;-). En effet, bonnes notes = """pas de problème""". J'ai quand même délibérément doublé une année en ne passant pas les examens...
Je te rejoins complètement sur le fait que ce soit un privilège... C'est d'ailleurs pour le moment assez obscur pour moi quant à l'aspect financier... Oui ils disent qu'ils choisissent de vivre avec moins de moyens mais euh quand même...? (il y a un couple dans le reportage où les 2 travaillent - lui électricien en journée et elle travaille pour une maison d'édition le soir à la maison, ça doit être du sport quand même...). Après ça me renvoie à un questionnement plus large "comment gagner sa vie en étant bien dans ses pompes...?"...
Sinon concrètement, j'aurais pu me débrouiller seule ado, j'aimais bien apprendre par moi-même - mon père était assez indifférent à cette question mais pour ma mère, ouh lala, je ne vais plus voir personne (alors que bon, j'étais aussi à l'école de musique 3 jours/semaines). Je comprends cette angoisse, cette culpabilité, ce manque de confiance en elle aussi... mais avec le recul, en étant adulte, je me dis que ça aurait valu le coup d'essayer... on n'est pas à un an près dans la vie. [Et puis quand je vois comment je me dépatouille aujourd'hui avec mon histoire et ce que je dois (re)construire maintenant... je suis de toute façon très en retard sur le "calendrier officiel" (travail fixe, couple stable, bébé, etc.). Enfin bref, tout ça s'entremêle joyeusement, mais je suis convaincue que "l'école" a été un facteur de poids.]
Je te rejoins complètement sur le fait que ce soit un privilège... C'est d'ailleurs pour le moment assez obscur pour moi quant à l'aspect financier... Oui ils disent qu'ils choisissent de vivre avec moins de moyens mais euh quand même...? (il y a un couple dans le reportage où les 2 travaillent - lui électricien en journée et elle travaille pour une maison d'édition le soir à la maison, ça doit être du sport quand même...). Après ça me renvoie à un questionnement plus large "comment gagner sa vie en étant bien dans ses pompes...?"...
Sinon concrètement, j'aurais pu me débrouiller seule ado, j'aimais bien apprendre par moi-même - mon père était assez indifférent à cette question mais pour ma mère, ouh lala, je ne vais plus voir personne (alors que bon, j'étais aussi à l'école de musique 3 jours/semaines). Je comprends cette angoisse, cette culpabilité, ce manque de confiance en elle aussi... mais avec le recul, en étant adulte, je me dis que ça aurait valu le coup d'essayer... on n'est pas à un an près dans la vie. [Et puis quand je vois comment je me dépatouille aujourd'hui avec mon histoire et ce que je dois (re)construire maintenant... je suis de toute façon très en retard sur le "calendrier officiel" (travail fixe, couple stable, bébé, etc.). Enfin bref, tout ça s'entremêle joyeusement, mais je suis convaincue que "l'école" a été un facteur de poids.]
as chez tout le monde bien sûr mais ça arrive et beaucoup plus vite qu'on ne le croit. Lors de ma scolarité,en seconde,une fille de ma classe a développé une phobie scolaire assez intense,elle a donc suivi les cours du cned toute sa première et lorsqu'elle est revenue en terminale,elle a dit qu'elle s'était sentie très isolée. Beaucoup plus récemment puisque c'était en janvier de cette année,l'élève dont je m'occupe a voulu un temps arrêter l'école pour des raisons diverses(en particulier,parce qu'elle avait eu de mauvaises notes,comme quoi ça peut être très négatif!)et comme ses parents sont issus d'une communauté chez qui la déscolarisation est fréquente,j'avais peur. Ses parents ont toutefois refusé justement au motif que ça la couperait des autres,l'empêcherait de voir des gens qui n'appartiennent pas à sa famille et réduirait encore ses activités. Après,vous me direz que c'est un cas particulier mais je pense que c'est un argument qui ne peut pas être balayé d'un revers de la main.