Sur un plan purement marketing, l'augmentation des ventes chez Matel n'est-il pas simplement lié au fait que, outre l'originalité de ces barbies, l'existence de plusieurs modèles pousse à l'achat ?
Là où, avant, hésitant entre deux poupées longiligne blondes aux yeux bleus avec juste deux tenues différentes, l'enfant devait choisir parce que "au fond, ce sont les deux mêmes", est-il possible qu'aujourd'hui il soit plus facile pour les parents d'envisager d'en acheter plusieurs parce qu'elles sont différentes ?
(je précise que ce n'est pas du tout une critique de l'initiative ; j'ai moi-même personnellement repéré quatre des nouvelles barbies qui finiront probablement un jour en déco dans mon appart' ^^)
Je rebondis également sur la question des jouets genrés : le soucis, ça n'est pas qu'une poupée soit une poupée ou qu'elle envoie un certain message. Le problème pour l'éducation genrée vient avec la généralisation, l'autorisation de ne jouer qu'avec ce genre de jouets et pas d'autres.
Proposer des barbies différentes et avec des morphologies variées ne revient pas à interdire les autres jeux (éducatifs ou non, scientifiques ou non) aux enfants, juste à dire : "si vous choisissez de jouer à la poupée, vous avez plus d'option". De fait considérer que ce n'est pas une avancée est (pour moi) un faux débat.
Barbie, c'est un peu comme le Blanche Neige de Walt Disney : si c'est le seul modèle qu'on donne, c'est sexiste et réducteur, alors que si on le place parmi d'autre éléments, c'est juste une option de plus.
Là où, avant, hésitant entre deux poupées longiligne blondes aux yeux bleus avec juste deux tenues différentes, l'enfant devait choisir parce que "au fond, ce sont les deux mêmes", est-il possible qu'aujourd'hui il soit plus facile pour les parents d'envisager d'en acheter plusieurs parce qu'elles sont différentes ?
(je précise que ce n'est pas du tout une critique de l'initiative ; j'ai moi-même personnellement repéré quatre des nouvelles barbies qui finiront probablement un jour en déco dans mon appart' ^^)
Je rebondis également sur la question des jouets genrés : le soucis, ça n'est pas qu'une poupée soit une poupée ou qu'elle envoie un certain message. Le problème pour l'éducation genrée vient avec la généralisation, l'autorisation de ne jouer qu'avec ce genre de jouets et pas d'autres.
Proposer des barbies différentes et avec des morphologies variées ne revient pas à interdire les autres jeux (éducatifs ou non, scientifiques ou non) aux enfants, juste à dire : "si vous choisissez de jouer à la poupée, vous avez plus d'option". De fait considérer que ce n'est pas une avancée est (pour moi) un faux débat.
Barbie, c'est un peu comme le Blanche Neige de Walt Disney : si c'est le seul modèle qu'on donne, c'est sexiste et réducteur, alors que si on le place parmi d'autre éléments, c'est juste une option de plus.