Ayant fait une phobie scolaire et sociale, j’ai été déscolarisée pendant 3 ans (lycée) et j’ai suivie des cours par correspondance. Est-ce que cela m’a sauvé ? Je ne dirais pas ça, mais c’était la seule solution.
J’ai eu du mal avec le témoignage, même si d’accord, c’est l’expérience d’une personne, que c’est subjectif, etc.
« Elle m’a dit que c’était génial et qu’il fallait que je me lance ! » ; « Une année merveilleuse », « je me levais à l’heure que je voulais »…
Etre déscolarisé est une délivrance quand on souffre de phobie scolaire/sociale, mais en tout cas cela n’a pas été une expérience « géniale » pour moi. Pour ma part, phobie sociale = ne pas sortir de chez moi, et parfois pendant plusieurs mois. Solitude, désespoir, découragement… ce n’a pas été facile. Je ne pouvais pas retourner au lycée, je n’en ai pas capable, le Cned était ma seule solution, et c’est la seule solution pour beaucoup de personnes qui sont malades et ne peuvent pas aller en cours.
Et pourquoi utiliser le mot « monstre » deux fois ? Qui nous décrit comme tel ?
« Il ne vous arrivera rien si vous essayez » ? J’ai l’impression que l’auteur décrit ça comme une expérience à tenter, je ne comprends pas. Il me semble que la déscolarisation avant 16 ans est faite avant tout pour ceux qui sont malades et ne peuvent pas aller à l’école, pas parce qu’on peut se lever tard et qu’on va rencontrer pleins de gens et que c’est trop génial !
Alors certes, on peut bien vivre le fait de suivre des cours à distance, tant mieux. Personnellement, j’ai vécu un enfer pendant trois ans et je ne le recommande pas. Quand on a pas le choix, c’est une solution, mais sinon, autant ne pas la prendre.
« Alors lancez-vous » ! Non décidément, j’ai du mal avec cet article. D’accord c’est un témoignage mais dire « essayez c’est trop bien »... Ok pour rassurer les personnes qui souffrent et qui envisagent de suivre des cours avec le Cned, mais ça aurait été bien de modérer les propos (« je l’ai bien vécue mais il faut bien réfléchir avant de se lancer, etc etc »).
Je trouve que dans ce cas, il aurait été bien d’avoir un témoignage d’une personne l’ayant bien vécue (comme la mad) et une pour qui ça n’a pas été le cas. Ça aurait permis de dresser un tableau plus neutre au lieu de de voir les choses en rose et une expérience formidable à tenter comme si on parlait d’une année sabbatique a l’étranger.
J’ai eu du mal avec le témoignage, même si d’accord, c’est l’expérience d’une personne, que c’est subjectif, etc.
« Elle m’a dit que c’était génial et qu’il fallait que je me lance ! » ; « Une année merveilleuse », « je me levais à l’heure que je voulais »…
Etre déscolarisé est une délivrance quand on souffre de phobie scolaire/sociale, mais en tout cas cela n’a pas été une expérience « géniale » pour moi. Pour ma part, phobie sociale = ne pas sortir de chez moi, et parfois pendant plusieurs mois. Solitude, désespoir, découragement… ce n’a pas été facile. Je ne pouvais pas retourner au lycée, je n’en ai pas capable, le Cned était ma seule solution, et c’est la seule solution pour beaucoup de personnes qui sont malades et ne peuvent pas aller en cours.
Et pourquoi utiliser le mot « monstre » deux fois ? Qui nous décrit comme tel ?
« Il ne vous arrivera rien si vous essayez » ? J’ai l’impression que l’auteur décrit ça comme une expérience à tenter, je ne comprends pas. Il me semble que la déscolarisation avant 16 ans est faite avant tout pour ceux qui sont malades et ne peuvent pas aller à l’école, pas parce qu’on peut se lever tard et qu’on va rencontrer pleins de gens et que c’est trop génial !
Alors certes, on peut bien vivre le fait de suivre des cours à distance, tant mieux. Personnellement, j’ai vécu un enfer pendant trois ans et je ne le recommande pas. Quand on a pas le choix, c’est une solution, mais sinon, autant ne pas la prendre.
« Alors lancez-vous » ! Non décidément, j’ai du mal avec cet article. D’accord c’est un témoignage mais dire « essayez c’est trop bien »... Ok pour rassurer les personnes qui souffrent et qui envisagent de suivre des cours avec le Cned, mais ça aurait été bien de modérer les propos (« je l’ai bien vécue mais il faut bien réfléchir avant de se lancer, etc etc »).
Je trouve que dans ce cas, il aurait été bien d’avoir un témoignage d’une personne l’ayant bien vécue (comme la mad) et une pour qui ça n’a pas été le cas. Ça aurait permis de dresser un tableau plus neutre au lieu de de voir les choses en rose et une expérience formidable à tenter comme si on parlait d’une année sabbatique a l’étranger.