@Sadala On parle de la fille de Kit dans Letters to Béatrice mais pas beaucoup quoi.
Pour mon mémoire, c'est sur l'enfance, l'adolescence et l'âge adulte dans ASOUE et ATWQ. Là, je fais ma partie sur Snicket (genre son écriture, le fait qu'il soit auteur/narrateur/perso, perso adulte dans une série, enfant dans l'autre et aussi la traduction foireuse et le public visé).
Je pense qu'il FAUT les relire une fois adulte et d'une traite si c'est possible, avec les deux séries si vous pouvez. Parce que des références, des petits phrases en aparté de Snicket font écho à d'autres événements et phrases dites quelques tomes plus tard comme quand il dit "Fallait-il vraiment dérober ce sucrier à Esmé d'Eschemizerre ?" et qu'on parle du sucrier ensuite.
Et la personnalité et les défauts des adultes ainsi que le questionnement des enfants font écho aux questions qu'on se pose une fois ado et même adulte. Et aussi les références littéraires (l'Arbre Jamaisplus, et bien d'autres) qui sont extrêmement nombreuses ne sont compréhensibles qu'une fois un bon bagage culturel fait.
Et les sujets abordés sont très sombres et abordés de front : la mort, le deuil, la trahison, etc.
Un truc que j'ai noté en les lisant, c'est qu'il y a un parallèle entre le deuil et l'adolescence chez les Baudelaire : c'est après un long moment, après qu'ils se soient affranchis des adultes (dans La Pente Glissante je crois) qu'ils critiquent leurs parents, qu'ils se rappellent leurs mauvais côtés, ce qu'ils ne font pas du tout avant cela. Ils perdent leur illusions sur leurs parents comme un enfant qui commence à comprendre le monde en devenant ado/adulte.