J'ai énormément souffert du second degré utilisé comme prétexte pour cacher une réelle intention de blesser ou pour oppresser sans passer pour "le méchant". ça sert d'alibi passe-partout pour se dispenser d'admettre qu'on n'en a rien à foutre (voire que c'était le but recherché) de blesser autrui, ou pour justifier des remarques oppressives sans devoir avouer qu'on les pensait vraiment.
Pour faire du second degré, il faut que ça soit clairement classable comme tel, parce que c'est un peu trop facile de dire un truc que rien ne différencie du premier degré pour dire après coup (parfois uniquement à cause des remarques négatives) que "c'était juste pour rire". Car je suis pas non plus totalement premier degré, je me marre bien devant le gorafi (ainsi que des commentaires de leurs articles qui ont compris leur humour et vont dans leur sens) ou devant des dessins de caricaturistes, parce que dans ces deux exemple, ils vont tellement dans l'exagération qu'on peut difficilement interpréter ce qu'ils disent comme une valorisation de l'oppression. Pareil pour le Joueur du Grenier, il lui arrive de faire de l'humour oppressif, mais prend bien soin de dévaloriser son personnage quand il en fait.