(Je vais les donner les chiffres. Ils datent de 2012, viennent de la page wikipédia des soins psychiatriques sans consentement, et sont sourcés : )
"L'hospitalisation sans consentement concerne en France environ 97,55 personnes pour 100 000 habitants, soit un peu moins de 0,1 % de la population. En 2011, la seule hospitalisation à la demande d'un tiers concernait en effet 63 345 personnes43, pour 14 577 hospitalisations d'office (SPDRE)44, dont certaines concernent les mêmes patients. En 2012, elles étaient 52 528 pour 13 361 hospitalisations d'office45.
Ces 63 345 patients ont fait l'objet durant la même année 2011 de 65 621 hospitalisations à la demande d'un tiers46, certains patients l'ayant été plus d'une fois. Ce chiffre est à mettre en regard du nombre total de mise sous écrous pour la même période, 84 84347, dont 39 674 pour purger une peine, les autres, qui peuvent concerner les mêmes individus, intervenant dans le cadre d'une procédure en cours, c'est-à-dire que quand un individu est emprisonné, un autre est quasi simultanément hospitalisé sans consentement48, la même personne passant éventuellement, parfois à des années de distance, par les deux étapes."
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"Le patient admis est placé en observation pendant une durée qui ne peut excéder 72 h (période d'observation et de soins). Un examen somatique doit obligatoirement avoir lieu dans les 24 heures. Cet examen somatique, qui ne prête pas obligatoirement lieu à la rédaction d'un certificat médical, doit être tracé au dossier des actes médicaux et administratifs du patient. Un certificat médical est rédigé dans les 24 heures qui constate les troubles mentaux, ainsi qu'à l'issue des 72 heures, en conclusion de la mise en observation.
À la fin de cette période d'observation, soit la mesure de SPDT est levée, soit elle continue sous la forme d'un programme de soins, qui peut se dérouler entièrement en ambulatoire, ou qui peut inclure des séquences d'hospitalisations à temps partiel, soit la mesure de SPDT continue sous la forme d'une hospitalisation sans consentement à temps complet, équivalente à l'ancienne HDT sans sortie d'essai."
"L'hospitalisation sans consentement concerne en France environ 97,55 personnes pour 100 000 habitants, soit un peu moins de 0,1 % de la population. En 2011, la seule hospitalisation à la demande d'un tiers concernait en effet 63 345 personnes43, pour 14 577 hospitalisations d'office (SPDRE)44, dont certaines concernent les mêmes patients. En 2012, elles étaient 52 528 pour 13 361 hospitalisations d'office45.
Ces 63 345 patients ont fait l'objet durant la même année 2011 de 65 621 hospitalisations à la demande d'un tiers46, certains patients l'ayant été plus d'une fois. Ce chiffre est à mettre en regard du nombre total de mise sous écrous pour la même période, 84 84347, dont 39 674 pour purger une peine, les autres, qui peuvent concerner les mêmes individus, intervenant dans le cadre d'une procédure en cours, c'est-à-dire que quand un individu est emprisonné, un autre est quasi simultanément hospitalisé sans consentement48, la même personne passant éventuellement, parfois à des années de distance, par les deux étapes."
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"Le patient admis est placé en observation pendant une durée qui ne peut excéder 72 h (période d'observation et de soins). Un examen somatique doit obligatoirement avoir lieu dans les 24 heures. Cet examen somatique, qui ne prête pas obligatoirement lieu à la rédaction d'un certificat médical, doit être tracé au dossier des actes médicaux et administratifs du patient. Un certificat médical est rédigé dans les 24 heures qui constate les troubles mentaux, ainsi qu'à l'issue des 72 heures, en conclusion de la mise en observation.
À la fin de cette période d'observation, soit la mesure de SPDT est levée, soit elle continue sous la forme d'un programme de soins, qui peut se dérouler entièrement en ambulatoire, ou qui peut inclure des séquences d'hospitalisations à temps partiel, soit la mesure de SPDT continue sous la forme d'une hospitalisation sans consentement à temps complet, équivalente à l'ancienne HDT sans sortie d'essai."
- au Portugal six hospitalisations sans consentement pour 100 000 habitants, soit 3,2 % des hospitalisations psychiatriques ;
- en France 11 hospitalisations sans consentement pour 100 000 habitants, ce qui représente 12,5 % des hospitalisations psychiatriques (ou environ 100 HSC pour 100 000 habitants d'après Bernardet et Barbato, pour qui Salize a commis une erreur de calcul) ;
- en Finlande 218 hospitalisations sans consentement pour 100 000 habitants, ce qui représente 21,6 % des hospitalisations psychiatriques ;
- en Suède ce taux d'hospitalisation sans consentement atteint 30 % des hospitalisations psychiatriques."



) . Régulièrement quand je regarde des séries us je suis agréablement surprise de voir des maladies abordées et plutot bien, sans ridiculiser, ni diaboliser. J'adore NY unité spéciale pour ça, je me dis toujours les gens qui regardent cette série ça doit les faire évoluer dans leur perception de plein de sujets (et ne plus voter républicains) -je l'espère en tout cas
(la prison qui n'est pas une solution, la responsabilité ou pas, les traumatismes, les armes, la sexualité, le flicage (dont cette horreur de pas avoir droit à une seconde chance une fois que t'as un casier même à tort), les a-priori, plein de thèmes tabou dans certains coins des états-unis sont abordés, ca fait réfléchir et se rendre compte que rien n'est jamais tout blanc ou tout noir et plusieurs fois des malades ont été soupçonnés a tort et innocentés et ça dénonçait bien les a priori négatifs dont ils sont victimes); bref je trouve que les pays anglosaxons ont une longueur d'avance (y'a qu'à voir "my mad fat diary"
) et dans la reconnaissance que les troubles psy sont de vraies maladies, qui mérite de vrais traitements.
. Ma mère était la seule personne à me croire quand je disais que je n'en faisais pas exprès de faire des rituels (j'appelais ça des manies à l'époque), ne m'engueulait pas quand je mettais trop de temps à me préparer, ne me culpabilisait pas quand j'étais en retard pour l'école, elle était mon seul soutien (bon avec le recul elle a aussi trop participé à mes compulsions genre faire à ma place les trucs trop durs pour moi, me rassurer les dizaines de fois que je demandais, compter avec moi,...). Mon père lui écoutait les psys,
, j'étais très (trop?) bonne élève, je faisais mon maximum pour aller à l'école, pour gagner du temps je mangeais un yaourt et me brossais les cheveux dans la voiture, parfois après des efforts surhumains j'arrivais à l'heure et une fois elle m'a dit "bah tu vois quand tu veux!"
.
). Certaines camarades-vipères se sont plaintent que je perturbais la classe résultat à chaque fois je devais rester en études/perm . Bref j'étais de plus en plus exclue et donc angoissée. Jusqu'à avoir une véritable phobie scolaire. Je n'ai jamais terminé ma 5ème 
pourtant ça peut soigner non seulement les toc et phobies mais aussi quantités d'autres problemes, addictions, anorexie, etc...).


) et ça m'angoisse beaucoup
.
, bah oui le temps a passé et moi j'étais restée cloitrée chez moi pendant tout ce temps; le pire c'est les garçons c'est des hommes maintenant
! lol! J'ai pas eu d'adolescence en fait
.