A
AnonymousUser
Guest
Tiens, en prenant ma douche j'ai continué à réfléchir à tout ça (haha!) et j'en suis arrivée à la conclusion suivante :
Oui, en effet, quand on achète un vêtement de marque, on achète aussi un symbole, une image, une réputation. C'est la même chose avec le commerce équitable ou le coton bio : avoir un tshirt avec une étiquette "coton bio" nous permet de concrétiser certaines valeurs qui sont les nôtres et surtout de montrer au Monde qu'on les concrétise bel et bien. Il en va de même pour la haute couture : symbolisant souvent l'élégance et le luxe, en les achetant, on montre "j'aime l'élégance, et le luxe" et donc on s'approprie l'image renvoyée par la marque pour montrer qu'elle nous correspond.
Ca pourrait paraitre cynique mais ça ne l'est pas tellement. Ce qui est cynique c'est quand on se fiche de l'élégance et qu'on achète des marques pour accéder a autre chose : ce n'est plus le symbole en soit qu'on aime - car après tout, acheter un vêtement de luxe ou dans un certain magasin parce qu'il a une certaine "image", une certaine symbolique, ça peut être un acte "d'amour" pour le symbole - mais ce qu'il nous permet d'obtenir.
Pour reprendre l'exemple du commerce équitable, on peut acheter des trucs bio a foison mais n'en avoir, en fait, rien a faire du petit paysan de base, et donc l'acheter uniquement pour ce qu'il nous permet d'obtenir (une certaine revalorisation sociale).
Bon finalement, la question est de savoir a quel point on a "intériorisé" le symbole : s'il n'est valable qu'en extérieur, que devant un public, c'est qu'il n'est "aimé" pour soi, il est aimé de façon intéressée.
(Désolée, du double post et de ces réflexions qui n'ont peut-être rien à faire là...)
Oui, en effet, quand on achète un vêtement de marque, on achète aussi un symbole, une image, une réputation. C'est la même chose avec le commerce équitable ou le coton bio : avoir un tshirt avec une étiquette "coton bio" nous permet de concrétiser certaines valeurs qui sont les nôtres et surtout de montrer au Monde qu'on les concrétise bel et bien. Il en va de même pour la haute couture : symbolisant souvent l'élégance et le luxe, en les achetant, on montre "j'aime l'élégance, et le luxe" et donc on s'approprie l'image renvoyée par la marque pour montrer qu'elle nous correspond.
Ca pourrait paraitre cynique mais ça ne l'est pas tellement. Ce qui est cynique c'est quand on se fiche de l'élégance et qu'on achète des marques pour accéder a autre chose : ce n'est plus le symbole en soit qu'on aime - car après tout, acheter un vêtement de luxe ou dans un certain magasin parce qu'il a une certaine "image", une certaine symbolique, ça peut être un acte "d'amour" pour le symbole - mais ce qu'il nous permet d'obtenir.
Pour reprendre l'exemple du commerce équitable, on peut acheter des trucs bio a foison mais n'en avoir, en fait, rien a faire du petit paysan de base, et donc l'acheter uniquement pour ce qu'il nous permet d'obtenir (une certaine revalorisation sociale).
Bon finalement, la question est de savoir a quel point on a "intériorisé" le symbole : s'il n'est valable qu'en extérieur, que devant un public, c'est qu'il n'est "aimé" pour soi, il est aimé de façon intéressée.
(Désolée, du double post et de ces réflexions qui n'ont peut-être rien à faire là...)