@HellaSlytherin : Le christianisme n'a pas arrangé les choses pour les femmes, c'est vrai mais dans la société de la Rome et de la Grèce antique, elles n'avaient pas une place très enviable non plus.
Pour nuancer, à Rome les fils n'étaient pas beaucoup plus libres que les femmes, eux aussi étaient sous la tutelle d'un
pater familias lorsque l'institution existait
. Ils n'avaient pas beaucoup plus de pouvoir avant la mort de leur père (et encore, à ce moment, l'un d'entre eux devenait le père de famille et régentait son monde).
Et vers la fin de l'Empire romain, les femmes de l'aristocratie étaient à la tête de patrimoines considérables. Certes, elles avaient des tuteurs. Mais elles avaient la liberté de les révoquer librement. Autant dire qu'elles décidaient elles-mêmes de la gestion de leurs biens.
Pour tout ce qui touche à l'Antiquité de type grecque et autre, en fait je me méfie, parce que les sources qu'on a conservé ont pu avoir été retouchées (je dis ça sans être spécialiste, n'hésitez pas à corriger si ce que je dis est exagéré, c'est ce que j'ai retiré de mes lectures). Et les personnes qui pouvaient faire ce genre de travail étaient à l'époque ceux qui savaient écrire, donc les ecclésiastiques, les clercs, tous imprégnés d'idéologie chrétienne. Il y a sans doute eu un travail de sélection/de réécriture des documents, pour ne garder que ceux conformes aux prescriptions religieuses de l'époque. En tout cas je nuancerais mon propos pour parler de l'Antiquité, surtout que la période est tellement large, elle ne se limite pas à l'époque des gynécées.
Et
quid de l'Antiquité égyptienne ? Pour le coup je n'y connais vraiment rien, mais assez pour savoir qu'une femme pouvait diriger le pays (plusieurs pharaonnes), et, pour rester au sujet de tétons, que les femmes avaient pu se promener seins nus (la mode était d'accrocher sa tunique sous la poitrine).
Et encore :
quid du Nord de l'Europe à la même période, apparemment peu misogyne...
Mais là encore si des spécialistes veulent compléter, là tout ce que je sais c'est que les femmes pouvaient être des guerrières, enterrées en tant que cheffes.