Les traumatismes de vacances de la rédac

[beulopise]

j'hésite encore entre la fois ou je suis partie en vacances avec une amie et ses parents. Etant indisposée (ça m'arrive à chaque fois, pas vous ?), j'ai passée ma journée sur le sable. sauf qu'à 13 ans et sans maman, on se rend pas bien compte de l'importance de la crème solaire. Etant allongée sur le ventre (plus facile pour lire quand même) j'ai été brûlé aussi au 2eme degrés sur tout le dos et l'arrière des jambes. Tellement bien que quand ma copine a voulu me mettre de la biafine, j'ai vu des étoiles... Le lendemain 7 heures de route pour rentrer, les jambes bien pliées. Quand j'ai réussi à sortir de la voiture, et à monter les 4 étages, j'ai cru que mes parents allaient tuer les parents de mon amie...

Sinon il y a la fois ou j'ai marché sur un oursin, et ou mon papa a gentiment voulu me m'enlever les aiguilles à la PINCE A EPILER ! Après quelques larmes, on est à la pharmacie, ou une gentille dame lui a expliqué que c'était un grand malade, et qu'il fallait juste me faire un pansement avec une crème spéciale, pour que ça sorte tout seul !

Et encore, mon papa a décidé un beau jour (mais pourquoi ? Pourquoi ?) de partir faire une randonnée de 4 jours, plutôt qu'une semaine à la mer... Au 15 août, par 30°, pour la dernière, il fallait bien sûr redescendre tout ce qu'on avait monté. Je me souviens juste des cailloux qui glissaient sous mes pieds, et d'être tombé un nombre incalculable de fois... Tellement bien que j'ai refusé à un moment de me lever...

 

[Zgu]

Mon traumatisme de vacances à moi s'intitule "Maya dans le slip".
Chaque été on partait ma famille et moi à la montagne,  dans un petit village paumé, loin de la ville. Du coup mon frère et moi étions libres, on jouait tranquille dehors, faisait le tour du village en vélo, se baladait... Bref on avait la paix. Aux moments des repas chacun notre tour on allait chercher de l'eau à la fontaine au bout de la rue, avec une grosse carafe, parce l'eau du robinet n'était pas bonne à l'époque. Là c'était mon tour, toute joyeuse je pars à la source... Et faut préciser que juste avant dans la journée il y avait eu un orage, ça avait bien pété, bien plu, et puis de nouveau soleil. Donc on était allé chercher les escargots qui étaient sortis après la pluie, en vue d'une cargolade pour les prochains jours.
Je remplis donc ma carafe et repars. Sur le chemin je vois un bel escargot tranquillou au milieu des plantes. Oh je me dis toi tu vas rejoindre les autres copains. Je le ramasse, et je sens qu'il est collé aux feuilles, donc je secoue un peu et tire, et là furtivement je vois un bout d'emballage de Kinder bueno au milieu des plantes (vive les détritus dans la nature   ), j'ai pas eu le temps de comprendre la situation j'ai entendu un bzzz proche de mon oreille et j'ai senti un pic, puis un autre, puis pleins d'autres... Je venais de déranger un nid d'abeilles, et elles étaient véner (+ après un orage elles sont déjà pas aimables)
Je me suis mise en hurler et à me débattre dans le vide. Ma mère qui avait entendu mes cris a dévalé la rue ( dans ma tête je la voyais comme ça  ) m'a foutu à poil en pleine rue parce que ces dames s'étaient invitées dans mes fringues, mes bottes et... ma culote. Le directeur de la colonie de vacances pas loin m'avait entendu aussi et est venu l'aider. Chaque fois qu'ils enlevaient un vêtement, plusieurs abeilles tombaient au sol, mortes au combat. C'était ma petite victoire, et pourtant c'était pas ma guerre..
Résultat le corps tout piqué mais par chance aucune réaction et aucun dard n'était resté.

Depuis quand j'entends un bzzzz je me fige et me fais dessus.

 

[chocolat_blanc]

J'ai la peau très blanche et je suis obligée de mettre de la crème solaire au soleil sinon je crame vite et fort. Et les rares cm² de peau où je n'en mets pas, c'est tout rouge, très joli ! Et je bronze très très peu, disons juste qu'en été j'ai la peau moins claire et davantage de taches de rousseur.
Je devais être en primaire. J'étais allée à la mer avec mes parents et ô joie ! j'avais les bras un peu bronzés. Peu après, je vais chez une amie qui avait une piscine. Je me dis "Top cool, je vais bronzer, et pour que ça aille plus vite je ne vais pas mettre de crème solaire et je ne me sécherai pas en sortant de l'eau !"
Vous imaginez bien que mal m'en a pris puisque j'ai eu des coups de soleil d'enfer avec des cloques sur les épaules, et une insolation en prime...

Sinon le mois dernier je suis allée en Espagne et je me suis retrouvée avec un coup de soleil bien rouge et bien net sur le front à la racine des cheveux. Bin oui, je suis bête, j'aurais dû mettre de la crème dans mes cheveux !

 

[Albany]

Mon pire souvenir de vacances reste sans doute la fois où en vacances dans le sud de la France, j'ai sauté du haut d'un rocher dans l'eau turquoise.

Une fois revenue sur la plage et me dirigeant vers la voiture, je commence à sentir une sensation de brûlure dans un endroit stratégique et plutôt sensible....

Yup, j'avais sauté droit dans un endroit bourré de méduses qui s'étaient vengées en me piquant l'entre-cuisses... et le frifi !


(je crois que c'est une histoire de famille vu que mon père à l'âge de 5 ans a découvert des méduses échouées sur la plage. Voulant rapporter cette découverte extraordinaire à ma grand-mère mais n'ayant aucun seau à portée de main, il a tout mis... dans son slip ! Je vous dis pas l'état des bijoux de famille

 

[elrewin]

Y a aussi la fois où je faisais un stage de voile. Toute fière de pouvoir tenir debout sur la planche, je me laisse porter par le vent (c'est assez grisant...). Jusqu'à ce que je me rende compte que je suis loin, bien plus loin que la zone prévue. Les moniteurs ont dû venir me chercher avec le bateau... 

 

[petitludesbois]

Alors pour moi ce sera une histoire à base d'oursins et de cambriolage.

Je devais avoir 16 ans, on pouvait pas partir en vacances cet été là du coup, on avait été rejoindre ma tante pour un jour qui louait une maison à Frontignan. On avait décidé d'aller pêcher des moules, de les manger et d'aller se dorer au bord de la mer dans l'aprem. Evidemment, rien ne s'est passé comme prévu.

On s'est garé en bord de route près d'un bras de mer réputé pour pouvoir pêcher des moules. Ca faisait environ 3 minutes 50 secondes qu'on y était quand mon frère pose TOUT le pied sur un oursin. Il avait 13 ans et il est pas douillet mais quand même, il avait bien mal. Ma famille, bien décidée à manger des moules, le calme vite fait et on finit tous vite fait bien fait de ramasser le repas pour pouvoir aller dans une pharmacie ouverte, parce que OUI, c'est dimanche.

Arrivés aux voitures, on se rend compte qu'on a été cambriolé ! Adieu GPS, mp3, sacs à main, bref, tout ce qui était dans les malles.

On a fini par manger les moules à vitesse grand V puis à faire 45 km pour trouver un endroit où soigner le pied de mon frère qui commençait à perdre patience. Et encore une cinquantaine de km pour trouver un commissariat ouvert qui veuille bien prendre nos plaintes.

Depuis, autant vous dire que la pêche aux moules "je ne veux plus y aller maman" est ma comptine préférée !!

Sinon, trois semaines plus tard, on a renvoyé leurs papiers à mes parents, les voleurs avaient pris ce qui les intéressait et avaient jeté le reste sur le bord de la route ^^

 

[TigerBalm]

Mon traumatisme à moi s'intitule "wavef***ing" et n'est pas DU TOUT glamour....tristement véridique.

Eté 2006.
La Corse.
Il fait beau, il fait chaud, c'est les vacances, les guêpes se collent dans le melon, sur la plage, les BG surfouillent en faisant des bords dans 9cm d'eau sur leur bodyboards...Les petites (wannabe) minettes de mon âge et moi-mêmes nous prélassons, languissantes (hrm..), telles des starlettes (hrm!), toutes émoustillées et la bouche en cœur/cul-de-poule à la vue du moindre torse éphèbe qui passe devant nos serviettes. Ce que fait une température trop élevée à un surplus d'hormones pubères...
On a dû vraiment, vraiment se la jouer bombas-de-la-playa, parce que, éventuellement, malgré le peu de potentiel fun et sexy qu'affichait notre petit groupe de meufs, on se fait aborder par un groupe de boys, un peu plus âgés que nous et tout ce qu'on peut rêver de mieux niveau mèche blonde dans le vent et petits abdos dorés. Ils nous tchatchent et nous proposent un truc vraiment cool, une virée en bateau dans la crique et un tour de ski nautique. Ni une, ni deux, sans se méfier une seconde, voilà qu'on embarque sur le petit hors-bord du papa de l'un d'eux. Et on part.
Vous pressentez une histoire glauque de kidnapping et de choses pas claires derrières des rochers ou en plein grand bleu, hein ? Que neni. Ils sont adorables et tout à fait honnêtes. Moi, je flippe un peu simplement parce que je sens la teuhon imminente quand c'est mon tour de tester les skis. Je suis du genre grande perche pas très souple et j'ai toujours eu un petit problème d'équilibre...ça s'annonce pas glorieux....J'espère me rattraper avec quelques couinements de p'tite meuf et un regard de chaton mouillé quand j'aurais bu 4 fois la tasse et je saute dans l'eau. Enfiler les skis s'avère plus simple que prévu, ok, ça roule. Je me souviens rapidement le principe du démarrage, serre très fort les dents....première chute. Et puis une deuxième. Rien de nouveau.
Et puis, miracle, au troisième démarrage, grâce un un exceptionnel coup de fesses, je tiens debout. Je tiens debout et ça glisse, un mètre, deux, trois, dix, vint-cing ! LIBERTé ! CLASSE ! ROCK N' ROLL !  Euphorique, et ne voulant pas trop pousser le destin, je fais signe que je vais lâcher le cordon et remonter à bord.

Et là, c'est le drame.

Le conducteur ne me voit pas du tout, en plus, le fait d'essayer de gesticuler me déstabilise complètement, je lâche le cordon et c'est la chute.
Mais alors, la chute ouate the phoque.
Au lieu de m'exploser disgracieusement mais sans mal, mes jambes sont restées tendues et droites comme des piquets, guidées par les gros skis, et se sont simplement écartées doucement, tout en suivant la trajectoire du bateau, pendant que le haut de mon corps, lui, perdait tout contrôle. Tout ça à pleine vitesse, vu que le conducteur n'avait pas ralenti. Je ne sais pas à combien va un hors-bord mais je dirait à peu près à 70km/h.
Mes jambes en grand écart forcé, je me suis donc pris une vague de sillon dans mon entrejambe fragile, insensibilisant mon pauvre frifri et introduisant forte quantité d'eau dans la partie de mon anatomie qui n'est même pas censée voir la lumière du jour. Non seulement, ça m'a fait plus mal que ma première fois, mais mon corps a réagi comme un sale traître et le temps que le bateau revienne vers moi, je nageais péniblement et au bord de la gerbe... dans un cercle...de caca...
Adieu, toute dignité de cet été. R.I.P mon côlon.

Un trauma, un vrai.

 

[misspoire]

Eh bien moi, je suis assez prudente en vacances, je mets de la crème, les moustiques ne viennent pas m'embêter, j'attends que les autres testent l'eau pour voir si y a des oursins (non, c'est pas vrai, mais un jour, un ami à marché sur un oursin au moment où j'allais rentrer dans l'eau, je peux vous dire que j'étais contente de pas être à sa place^^), je suis une parano de la méduse, etc.

Mais j'ai quand même réussi à retrouver dans le fin fond de ma mémoire un souvenir assez traumatisant.

J'étais à Center Park avec mes cousins, je devais avoir 8 ou 9 ans. J'ai descendu le torrent (le grand qui passe par dehors, et tout), comme une grande. Mais une fois arrivée dans le bassin de "sortie", j'ai glissé et me suis retrouvée, je ne sais pas comment, sous une grosse dame et coincée contre le mur (sous l'eau, bien sûr, sinon, c'est pas drôle ^^ ). Bref, j'étais en train de me noyer. Et la dame, bah, elle bougeait pas (genre, tu sens pas un truc, là, sous ton gros derrière! ).

Heureusement, mon cousin m'avait vu "atterrir" et a (gentiment?) fait remarquer à cette charmante femme qu'elle écrasait sa cousine. Franchement, heureusement qu'il était là! Je sais pas combien de temps je suis restée sous l'eau, mais ça m'a semblé une éternité !

Par contre, j'ai pas été si traumatisée que ça, parce que 3 minutes plus tard, j'étais de retour dans le toboggan (telle une guerrière, j'affronte mes peurs )

 

[Patatasfritas]

Oh tiens, j'en ai une autre, mais je voulais pas faire doublon. Attention, ne lisez pas forcément ceci si vous êtes en train de manger :

J'avais 12 ans et j'étais partie pour la première fois en camp de vacances avec la commune de mon école. Je devais partir avec une copine, mais cette gourgandine m'avait lâchement abandonnée la veille. Étant à l'époque très timide, j'ai choisi d'y aller quand même, pour faire des efforts et revenir avec plus d'assurance. Résultat, je m'entendais avec personne, je trouvais tout le monde con, les activités proposées m'emmerdaient, les moniteurs me saoulaient à flirter avec les plus vieilles du groupe et je détestais le parfum de la chef du camp qui en mettait des tonnes.
J'étais déjà, donc, assez chafouin. Et puis le drame est arrivé : un jour, on devait faire de la planche à voile. Comme on était un peu pressée, on n'a pas attendu que nos maillots de bain soit secs pour nous rhabiller. J'avais un jogging bleu clair et je suis restée assise près des tentes en attendant qu'il y ait de la place dans les douches, à l'autre bout du camping.
Camping que j'ai traversé quand fut venu mon tour d'aller me décrasser. Comme il y avait plein d'autres groupes attendant leur tour, je me disais que l'agitation autour de moi n'avait rien à voir avec ma personne. Jusqu'à ce que j'entende un "EH ELLE A SES RÈGLES HAHAHAH".
Ni une ni deux je me mets à courir et je réalise qu'en effet, mon jogging est couvert de sang qui s'est propagé sur toutes mes fesses avec l'aide de l'humidité de mon maillot de bain.
C'était le pire moment d'une des semaines les plus merdiques de mon adolescence. C'était la goutte d'eau, et j'ai passé tout le reste du séjour à pleurer en insultant tout le monde.
Voilà.

Ça m'est aussi arrivé. Le premier jour de colo pendant que je jouais au volley sur la plage, je devais avoir 14 ans. J'étais en maillot, mais comme j'étais mouillée j'ai pas senti que ça débordait. Une fille l'a remarqué et au lieu de me le dire à moi, elle l'a dit à tout le reste du groupe. Sauf que je l'ai entendue. Je suis partie me rincer dans la mer, et me changer aux toilettes et en revenant immaculée et digne je l'ai embrouillée comme pas possible. La chef de la colo était outrée par la comportement de la fille. Elle nous a convoquées dans son bureau, elle lui a fait remarquer que son comportement était très immature, surtout a 17 ans, qu'être aussi impressionnée et conne pour un peu de sang était étonnant. Et là humiliation totale (sur le moment j'étais en mode "bien fait sal*pe" mais avec le recul, c'était trop méchant de la part d'une adulte sensée avoir du recul) elle lui a dit "Tu n'as pas l'air pubère, ça t'as impressionnée parce que tu ne les a pas encore ? (petit rappel : elle avait 17 ans). Autant vous dire que pour la fille qui était déjà en larmes suite à mon gros (sans mauvais jeu de mots) coup de sang et les reproches de la directrice, ça a été le coup de grâce. Au moins j'espère qu'elle a retenu la leçon : les règles c'est pas sale et honteux mais la méchanceté gratuite, oui.

 

[lauralaala]

Mon traumatisme à moi s'intitule "wavef***ing" et n'est pas DU TOUT glamour....tristement véridique.

Eté 2006.
La Corse.
Il fait beau, il fait chaud, c'est les vacances, les guêpes se collent dans le melon, sur la plage, les BG surfouillent en faisant des bords dans 9cm d'eau sur leur bodyboards...Les petites (wannabe) minettes de mon âge et moi-mêmes nous prélassons, languissantes (hrm..), telles des starlettes (hrm!), toutes émoustillées et la bouche en cœur/cul-de-poule à la vue du moindre torse éphèbe qui passe devant nos serviettes. Ce que fait une température trop élevée à un surplus d'hormones pubères...
On a dû vraiment, vraiment se la jouer bombas-de-la-playa, parce que, éventuellement, malgré le peu de potentiel fun et sexy qu'affichait notre petit groupe de meufs, on se fait aborder par un groupe de boys, un peu plus âgés que nous et tout ce qu'on peut rêver de mieux niveau mèche blonde dans le vent et petits abdos dorés. Ils nous tchatchent et nous proposent un truc vraiment cool, une virée en bateau dans la crique et un tour de ski nautique. Ni une, ni deux, sans se méfier une seconde, voilà qu'on embarque sur le petit hors-bord du papa de l'un d'eux. Et on part.
Vous pressentez une histoire glauque de kidnapping et de choses pas claires derrières des rochers ou en plein grand bleu, hein ? Que neni. Ils sont adorables et tout à fait honnêtes. Moi, je flippe un peu simplement parce que je sens la teuhon imminente quand c'est mon tour de tester les skis. Je suis du genre grande perche pas très souple et j'ai toujours eu un petit problème d'équilibre...ça s'annonce pas glorieux....J'espère me rattraper avec quelques couinements de p'tite meuf et un regard de chaton mouillé quand j'aurais bu 4 fois la tasse et je saute dans l'eau. Enfiler les skis s'avère plus simple que prévu, ok, ça roule. Je me souviens rapidement le principe du démarrage, serre très fort les dents....première chute. Et puis une deuxième. Rien de nouveau.
Et puis, miracle, au troisième démarrage, grâce un un exceptionnel coup de fesses, je tiens debout. Je tiens debout et ça glisse, un mètre, deux, trois, dix, vint-cing ! LIBERTé ! CLASSE ! ROCK N' ROLL !  Euphorique, et ne voulant pas trop pousser le destin, je fais signe que je vais lâcher le cordon et remonter à bord.

Et là, c'est le drame.

Le conducteur ne me voit pas du tout, en plus, le fait d'essayer de gesticuler me déstabilise complètement, je lâche le cordon et c'est la chute.
Mais alors, la chute ouate the phoque.
Au lieu de m'exploser disgracieusement mais sans mal, mes jambes sont restées tendues et droites comme des piquets, guidées par les gros skis, et se sont simplement écartées doucement, tout en suivant la trajectoire du bateau, pendant que le haut de mon corps, lui, perdait tout contrôle. Tout ça à pleine vitesse, vu que le conducteur n'avait pas ralenti. Je ne sais pas à combien va un hors-bord mais je dirait à peu près à 70km/h.
Mes jambes en grand écart forcé, je me suis donc pris une vague de sillon dans mon entrejambe fragile, insensibilisant mon pauvre frifri et introduisant forte quantité d'eau dans la partie de mon anatomie qui n'est même pas censée voir la lumière du jour. Non seulement, ça m'a fait plus mal que ma première fois, mais mon corps a réagi comme un sale traître et le temps que le bateau revienne vers moi, je nageais péniblement et au bord de la gerbe... dans un cercle...de caca...
Adieu, toute dignité de cet été. R.I.P mon côlon.

Un trauma, un vrai.

Je n'ai pas l'habitude de mettre des commentaires, mais alors là... Qu'est ce que j'ai ri.
J'ai réussi le combo-pipi-dans-ma  / tortillage-séance-d'abdos-sur-mon-lit / larmes de rire, + trois ou quatre rechutes à force de m'imaginer la scène 
MERCI 

 

[Membre supprimé 86086]

Je me souviens qu'une fois il m'était arrivé un truc bien honteux. Je ne sais pas comment, mais mon maillot de bain avait un énorme trou au niveau de mes fesses et je ne m'en était même pas rendue compte ! On me l'a seulement dit au restaurant de la plage une fois que je m'étais assise... 

J'imagine qu'un petit paquet de gens a du apprécier la vue