Bonsoir à toutes,
On m'a diagnostiquée une "légère" endométriose il y a deux ans, qui progresse doucement, comme l'a montré une 2e écho réalisée il y a quelques semaines, à la suite de laquelle je me suis enfin décidée à recommencer à prendre une contraception hormonale, cette fois dans l'objectif de bloquer mes règles, et donc à troquer mon stérilet au cuivre contre un stérilet hormonal (pas sûr que ça marche, mais je ne suis pas prête à devoir repenser à prendre une pilule tous les jours).
Comme la Mad du témoignage, ces recommandations médicales, bien que je m'y préparais depuis deux ans (vu que bloquer mes règles, c'était déjà la recommandation faite par le médecin à la 1e écho), m'ont beaucoup plus atteinte que prévue, et moi aussi j'ai eu l'impression de devoir faire le deuil d'une partie de ma féminité. Alors que je suis une fille "pratique" (je m'habille confortablement, je ne fais pas de gros efforts de coiffure ou de maquillage par exemple) et souffrant d'endométriose, ne plus avoir mes règles, ne plus avoir à gérer toute cette logistique et la douleur qui va avec devrait me réjouir, mais ce n'est pas le cas pour le moment. Je crois que c'est parce que 1) je ne l'ai pas choisi, 2) on n'est pas sûr que le stérilet hormonal ni même la pilule "normale" suffise à bloquer les règles 3) si ce n'est pas le cas, on fait quoi ensuite ?
Aussi, je redoute beaucoup le retour d'acné et la prise de poids, deux sujets déjà bien sensibles chez moi et avec lesquelles je ne suis pas en paix, et qui sont assez classiques avec les contraceptions progestatives... On aura beau me dire "l'acné et la prise de poids vous font peur, ok, mais l'endométriose prend le dessus".... eh bien moi je ne suis pas sure d'être d'accord avec ça et que cette approche soit la meilleure pour ma santé mentale. Bref, je n'ai plus qu'à attendre 3 mois pour voir si mes règles disparaissent bien (quelle chose étrange à écrire !) ou en tout cas si elles diminuent beaucoup (je crois que je m'en contenterai).