L'histoire du mec qui lisait une fanfiction en pensant que c'était un tome d'Harry Potter
- Initiateur de la discussion Anouk Perry
- Date de début
Je trouve que la technique est génial, tu mets à disposition un pack de téléchargement de la série et discretement tu inseres ta fanfiction au milieu, comme le début est le vrai livre, pas de raison de douter du reste. Malin 
«La prochaine fois, il faudra simplement faire plus attention à son choix de téléchargement !»
OU acheter légalement? Ou louer dans une bibliothèque? Ou emprunter les livres à sa pote? NAN?!
Bon sinon j'ai rigolé
OU acheter légalement? Ou louer dans une bibliothèque? Ou emprunter les livres à sa pote? NAN?!
Bon sinon j'ai rigolé
Je ne sais pas comment il a pu confondre les deux je trouve que son style est reconnaissable.
En revanche il y a aussi de très bonnes fanfictions. Certaines d'entre vous en lisent aussi ?
En revanche il y a aussi de très bonnes fanfictions. Certaines d'entre vous en lisent aussi ?
J'ai ri
Edit:
j'ai mal lu.
(La vraie fiction troll ce serait pas plutôt ce thread en soi?
)
Edit:
j'ai mal lu.
(La vraie fiction troll ce serait pas plutôt ce thread en soi?
)
merci.
mais ça me fait penser à un truc.
le type de l'article n'a pas pu lire ça sur un site de fanfics, sinon il aurait su que ce n'était pas un texte officiel, donc quelqu'un a mis la fic en pdf et l'a partagée en tant qu'original.
ça c'est vraiment du troll.
j'aimerais aussi ajouter que je n'aime pas le Ronbashing.
j'ai l'impression que beaucoup de fans (qui écrivent des fics ) n'ont pas compris l'importance de Ron dans l'histoire. elle va bien plus loin que ses quelques moments de bravoure. il est le lien entre Harry et Hermione et le monde de la magie. des choses inconnues pour ces deux là sont totalement banales pour lui, ce qui en fait un personnage capital dans l'histoire.
@Nienke
Mais alors je ne comprends pas le cas conscience droit d'auteur/téléchargement si tu n'as pas de cas de conscience droit d'auteur/occasion, parce que les livres d'occasion, l'auteur ne touche rien non plus... En vrai acheter un livre d'occasion sur Amazon ou même en plus éthique Abebook ça fait une grosse concurrence aux libraires et ça peut assez affaiblir le marché du livre de manière générale si tout le monde achète dessus (car autant à Emmaüs tu peux passer du temps à chercher ton tome d'HP 4 autant sur Amazon ou Abebook c'est immédiat tu trouves tout ce que tu veux tout de suite).
Je dis ça mais j'achète beaucoup de livres hein, d'occasion ou en neuf, et je télécharge aussi souvent (des livres en anglais uniquement). Mais ce sont pas différentes motivations éthiques derrière, c'est plutôt parce que en général j'aime lire au format papier, et je préfère avoir le livre pour le temps que je souhaite (donc pas d'emprunt en bibliothèque je les rend jamais à temps).
Quand j'achète un livre neuf (et j'en achète beaucoup je pense par rapport à la moyenne) j'ai la satisfaction de "soutenir" un auteur et une fillière derrière (maison d'édition sympa, librairie etc), contrairement à l'occasion (sauf la librairie d'occasion ou Emmaüs si je le commande pas sur internet), mais en même temps il y a le problème éthique de la consommation de papier. J'aurai pas du tout cette satisfaction là si j'achetais en neuf le dernier best-seller des éditions Gallimard, par exemple, où je n'ai envie de soutenir ni l'auteur ni la maison d'édition particulièrement. Et je ne vois pas le fait d'obtenir des livres légalement via l'abonnement Kindle Amazon (ou même de les acheter via ce site) comme particulièrement "bien" non plus.
Enfin bref l'occasion c'est du "vol" de droit d'auteur aussi (même si certes il faut que quelqu'un ait acheté le livre neuf à un moment). Et je pense que beaucoup de gens qui téléchargent beaucoup de livres en achètent aussi beaucoup (comme pour les films, les grand téléchargeurs de films vont plus au cinéma que la moyenne). J'aime bien la situation intermédiaire de certains éditeurs, la collection Zone(s) par exemple (éditions La Découverte, qui elle même appartient au grand groupe d'édition Havas, donc à Bolloré) qui est de mettre le texte intégral en ligne (mais pas en epub, dans un format assez relou à lire). Cela n'a pas empêché Sorcières de Mona Chollet d'être un méga bestseller.
Mais alors je ne comprends pas le cas conscience droit d'auteur/téléchargement si tu n'as pas de cas de conscience droit d'auteur/occasion, parce que les livres d'occasion, l'auteur ne touche rien non plus... En vrai acheter un livre d'occasion sur Amazon ou même en plus éthique Abebook ça fait une grosse concurrence aux libraires et ça peut assez affaiblir le marché du livre de manière générale si tout le monde achète dessus (car autant à Emmaüs tu peux passer du temps à chercher ton tome d'HP 4 autant sur Amazon ou Abebook c'est immédiat tu trouves tout ce que tu veux tout de suite).
Je dis ça mais j'achète beaucoup de livres hein, d'occasion ou en neuf, et je télécharge aussi souvent (des livres en anglais uniquement). Mais ce sont pas différentes motivations éthiques derrière, c'est plutôt parce que en général j'aime lire au format papier, et je préfère avoir le livre pour le temps que je souhaite (donc pas d'emprunt en bibliothèque je les rend jamais à temps).
Quand j'achète un livre neuf (et j'en achète beaucoup je pense par rapport à la moyenne) j'ai la satisfaction de "soutenir" un auteur et une fillière derrière (maison d'édition sympa, librairie etc), contrairement à l'occasion (sauf la librairie d'occasion ou Emmaüs si je le commande pas sur internet), mais en même temps il y a le problème éthique de la consommation de papier. J'aurai pas du tout cette satisfaction là si j'achetais en neuf le dernier best-seller des éditions Gallimard, par exemple, où je n'ai envie de soutenir ni l'auteur ni la maison d'édition particulièrement. Et je ne vois pas le fait d'obtenir des livres légalement via l'abonnement Kindle Amazon (ou même de les acheter via ce site) comme particulièrement "bien" non plus.
Enfin bref l'occasion c'est du "vol" de droit d'auteur aussi (même si certes il faut que quelqu'un ait acheté le livre neuf à un moment). Et je pense que beaucoup de gens qui téléchargent beaucoup de livres en achètent aussi beaucoup (comme pour les films, les grand téléchargeurs de films vont plus au cinéma que la moyenne). J'aime bien la situation intermédiaire de certains éditeurs, la collection Zone(s) par exemple (éditions La Découverte, qui elle même appartient au grand groupe d'édition Havas, donc à Bolloré) qui est de mettre le texte intégral en ligne (mais pas en epub, dans un format assez relou à lire). Cela n'a pas empêché Sorcières de Mona Chollet d'être un méga bestseller.
Dernière édition :
Petite nuance quand même concernant le débat "téléchargement illégal d'un best-seller", il n'y a pas que les auteurs qui y gagnent avec l'achat d'un livre.
On ne s'en rend pas compte de l'extérieur, mais un livre c'est plein, plein de monde qui travaille dessus. La maison d'édition gagne aussi de l'argent, ce qui lui permet de payer d'autres auteurs moins vendeurs, les correcteurs, les maquettistes, les éventuels traducteurs et illustrateurs, le responsable d'édition, l'éventuel imprimeur, etc. Ces différents acteurs ne gagnent pas nécessairement un droit sur les ventes mais leur rémunération est plus ou moins élevée en fonction des moyens que mettra la maison d'édition. En outre, une grande partie de ces professionnels ne sont pas salariés mais indépendants et ont donc du travail en fonction de l'activité du secteur du livre : moins les livres se vendent de manière générale, moins on fait appel à eux et donc moins ils travaillent. Ensuite, selon le support, il y a le libraire qui même s'il est employé par une grande chaine comme la Fnac joue aussi un rôle dans la vente des autres auteurs : si la Fnac n'a pas des best-sellers rémunérateurs à vendre, elle réduit son rayon livres et les auteurs moins vendeurs n'ont plus d'exposition. Donc un livre très très vendu comme Harry Potter permet indirectement de soutenir le reste du marché du livre et de ses travailleurs.
Bref, pirater le livre d'un auteur très riche comme Rowling, ce n'est pas juste quelques centimes en moins dans la poche de Rowling mais ça impacte le reste de l'écosystème et je pense que c'est important d'en être conscient! Après, je comprends le téléchargement pour des raisons politiques (genre télécharger le dernier Zemmour pour se donner une idée de ses propos sans pour autant augmenter ses ventes) mais même les téléchargements de livres qu'on juge peu nobles (les Harlequin, Fifty Shades of Grey, etc.), ça impacte potentiellement beaucoup de professionnels dont on attend du coup indirectement un travail gratuit.
On ne s'en rend pas compte de l'extérieur, mais un livre c'est plein, plein de monde qui travaille dessus. La maison d'édition gagne aussi de l'argent, ce qui lui permet de payer d'autres auteurs moins vendeurs, les correcteurs, les maquettistes, les éventuels traducteurs et illustrateurs, le responsable d'édition, l'éventuel imprimeur, etc. Ces différents acteurs ne gagnent pas nécessairement un droit sur les ventes mais leur rémunération est plus ou moins élevée en fonction des moyens que mettra la maison d'édition. En outre, une grande partie de ces professionnels ne sont pas salariés mais indépendants et ont donc du travail en fonction de l'activité du secteur du livre : moins les livres se vendent de manière générale, moins on fait appel à eux et donc moins ils travaillent. Ensuite, selon le support, il y a le libraire qui même s'il est employé par une grande chaine comme la Fnac joue aussi un rôle dans la vente des autres auteurs : si la Fnac n'a pas des best-sellers rémunérateurs à vendre, elle réduit son rayon livres et les auteurs moins vendeurs n'ont plus d'exposition. Donc un livre très très vendu comme Harry Potter permet indirectement de soutenir le reste du marché du livre et de ses travailleurs.
Bref, pirater le livre d'un auteur très riche comme Rowling, ce n'est pas juste quelques centimes en moins dans la poche de Rowling mais ça impacte le reste de l'écosystème et je pense que c'est important d'en être conscient! Après, je comprends le téléchargement pour des raisons politiques (genre télécharger le dernier Zemmour pour se donner une idée de ses propos sans pour autant augmenter ses ventes) mais même les téléchargements de livres qu'on juge peu nobles (les Harlequin, Fifty Shades of Grey, etc.), ça impacte potentiellement beaucoup de professionnels dont on attend du coup indirectement un travail gratuit.
Je comprends la volonté de soutenir les éditeurs d'Harlequin (et encore plus les auteur.ices) mais c'est une maison d'édition qui comme je pense 80 % des livres vendus fait partie d'un énorme conglomérat d'éditions, en l'occurence Hachette (qui possède aussi Grasset, Armand Colin, Le Livre de Poche, les Mille et Nuits etc etc) qui ce coup ci appartient à Lagardère et fait 2,3 Milliards de CA, bof.
J'ai jamais piraté de livres francophones et donc jamais des éditions Harlequin, ou Grasset, mais ce serait clairement pas l'éthique qui m'en empêcherait (c'est vraiment parce que j'aime le livre comme objet papier (quoique honnêtement je me le ferai probablement pas pour l'auteur.ice d'Harlequin quand même, si c'est pas un.e auteur.ice super connu.e)). Et quand tu achètes un livre neuf sur Amazon d'un auteur super riche d'une maison d'édition conglomérat, donc où tu ne soutiens ni un auteur ni une librairie ni une maison d'édition particulièrement sympathique, j'ai pas l'impression d'aider véritablement le marché du livre. Il y a l'imprimeur c'est vrai, mais faut aussi voir où c'est imprimé (c'est de plus en délocalisé), et puis ce serait une bonne action qui est serait assez mal compensée par le coup écologique du neuf. Donc pirater une copie anglophone d'un livre de JKR édité par Brown, Little & Co (Hachette), j'y vois pas un problème de conscience. Je trouve que l'acheter neuf est même moins éthique que de l'acheter d'occasion.
J'ai jamais piraté de livres francophones et donc jamais des éditions Harlequin, ou Grasset, mais ce serait clairement pas l'éthique qui m'en empêcherait (c'est vraiment parce que j'aime le livre comme objet papier (quoique honnêtement je me le ferai probablement pas pour l'auteur.ice d'Harlequin quand même, si c'est pas un.e auteur.ice super connu.e)). Et quand tu achètes un livre neuf sur Amazon d'un auteur super riche d'une maison d'édition conglomérat, donc où tu ne soutiens ni un auteur ni une librairie ni une maison d'édition particulièrement sympathique, j'ai pas l'impression d'aider véritablement le marché du livre. Il y a l'imprimeur c'est vrai, mais faut aussi voir où c'est imprimé (c'est de plus en délocalisé), et puis ce serait une bonne action qui est serait assez mal compensée par le coup écologique du neuf. Donc pirater une copie anglophone d'un livre de JKR édité par Brown, Little & Co (Hachette), j'y vois pas un problème de conscience. Je trouve que l'acheter neuf est même moins éthique que de l'acheter d'occasion.
Dernière édition :
Je nuancerai le débat du « téléchargement du livre vs l’achat légal » des deux côtés.
Un livre neuf aujourd’hui c’est 20 balles, et je comprends parfaitement que tout le monde n’ait pas les moyens de dépenser autant d’argent régulièrement. Mais le problème c’est plutôt le prix de l’accès à la culture (ciné 10 balles, livres 20 balles, expo 15 balles...)
Par contre, la question « à partir de quel moment il est honnête de voler une œuvre » est un non-sens. Soit l’œuvre est mise à disposition gracieusement par son auteur•e soit c’est normal qu’il•elle perçoive de l’argent sur sa vente. C’est un travail, et personne ne travaille sans être payé (quoi que je parlerai bien des infirmi... non non, je m’égare)
Pour les droits d’auteurs post-mortem, ceux qui ne sont pas d’accord pour que les descendants récupèrent cet argent doivent alors être contre le principe d’héritage dans son ensemble. Car si vos parents louent un appartement et décèdent, vous récupérez l’appartement et le locataire, donc ses revenus. Pourtant vous n’avez pas contribué à l’achat de cet appartement. C’est de la gentille provoc mais pour montrer qu’il n’y en a pas un plus logique qu’un autre
Un livre neuf aujourd’hui c’est 20 balles, et je comprends parfaitement que tout le monde n’ait pas les moyens de dépenser autant d’argent régulièrement. Mais le problème c’est plutôt le prix de l’accès à la culture (ciné 10 balles, livres 20 balles, expo 15 balles...)
Par contre, la question « à partir de quel moment il est honnête de voler une œuvre » est un non-sens. Soit l’œuvre est mise à disposition gracieusement par son auteur•e soit c’est normal qu’il•elle perçoive de l’argent sur sa vente. C’est un travail, et personne ne travaille sans être payé (quoi que je parlerai bien des infirmi... non non, je m’égare)
Pour les droits d’auteurs post-mortem, ceux qui ne sont pas d’accord pour que les descendants récupèrent cet argent doivent alors être contre le principe d’héritage dans son ensemble. Car si vos parents louent un appartement et décèdent, vous récupérez l’appartement et le locataire, donc ses revenus. Pourtant vous n’avez pas contribué à l’achat de cet appartement. C’est de la gentille provoc mais pour montrer qu’il n’y en a pas un plus logique qu’un autre
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