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Marcher 1700 kms, cette alternative méconnue aux familles d’accueil
- Initiateur de la discussion QueenCamille
- Date de début
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Chouette alternative, je serais contente de voir ce docu.
Cela fait un petit moment que des idées de ce genre existe, cela dit.
Mon premier patron dans le cheval, lui-même guide à cheval et propriétaire d'un club hippique, recevait régulièrement, il y a une quinzaine d'années, des jeunes pour qui des séjours de ce genre représentaient la dernière alternative avant le centre de détention.
Il les emmenait en randonnée à cheval pendant plusieurs jours (quelques jeunes avec 1 éduc spé par jeune) ou bien faisait hébergement jeunes/chevaux pour l'étape de ces randonnées.
Il adorait vraiment faire ça (c'est nécessaire !) et nous racontait plein d'anecdotes pittoresques.
Au tout début, le coup de fil du référent demandant à éloigner de portée tout objet contendant pour la nuit (ahahaha dans une écurie la bonne blague, c'est blindé d'outils en tout genre et potentiellement transformables en armes blanches : des fourches aux outils de maréchalerie en passant par les rateaux...
). Il flippait de voir sa grange en feu mais tout s'est super bien passé et du coup ça lui a donné envie d'approfondir sa participation au truc.
Il servait donc de guide, notamment sur le plateau de l'Aubrac pour des randonnées itinérantes.
Pour vous donner une idée de la densité de la population au km2, on élève pas loin le cheval de Przewalski, cheval préhistorique originaire de Mongolie, afin de sauvegarder l'espèce, parce que le paysage et le climat est très similaire à celui des steppes de Mongolie... C'est donc désertique...
Un jour, l'un des gamins a pété une pile et a décidé de se barrer, en lançant son cheval au galop loin du groupe. L'éducateur affolé voulait se lancer à sa poursuite, mon patron l'a calmé tout de suite en lui disant que c'était le désert et qu'il n'allait pas aller bien loin. Ca n'a pas loupé, ils l'ont récupéré avec son cheval 2h plus tard, perdu comme un couillon au milieu de la pampa...
Une bonne auto-leçon, tout en calme et en zénitude, sans violence.
Cela fait un petit moment que des idées de ce genre existe, cela dit.
Mon premier patron dans le cheval, lui-même guide à cheval et propriétaire d'un club hippique, recevait régulièrement, il y a une quinzaine d'années, des jeunes pour qui des séjours de ce genre représentaient la dernière alternative avant le centre de détention.
Il les emmenait en randonnée à cheval pendant plusieurs jours (quelques jeunes avec 1 éduc spé par jeune) ou bien faisait hébergement jeunes/chevaux pour l'étape de ces randonnées.
Il adorait vraiment faire ça (c'est nécessaire !) et nous racontait plein d'anecdotes pittoresques.
Au tout début, le coup de fil du référent demandant à éloigner de portée tout objet contendant pour la nuit (ahahaha dans une écurie la bonne blague, c'est blindé d'outils en tout genre et potentiellement transformables en armes blanches : des fourches aux outils de maréchalerie en passant par les rateaux...
). Il flippait de voir sa grange en feu mais tout s'est super bien passé et du coup ça lui a donné envie d'approfondir sa participation au truc.Il servait donc de guide, notamment sur le plateau de l'Aubrac pour des randonnées itinérantes.
Pour vous donner une idée de la densité de la population au km2, on élève pas loin le cheval de Przewalski, cheval préhistorique originaire de Mongolie, afin de sauvegarder l'espèce, parce que le paysage et le climat est très similaire à celui des steppes de Mongolie... C'est donc désertique...
Un jour, l'un des gamins a pété une pile et a décidé de se barrer, en lançant son cheval au galop loin du groupe. L'éducateur affolé voulait se lancer à sa poursuite, mon patron l'a calmé tout de suite en lui disant que c'était le désert et qu'il n'allait pas aller bien loin. Ca n'a pas loupé, ils l'ont récupéré avec son cheval 2h plus tard, perdu comme un couillon au milieu de la pampa...
Une bonne auto-leçon, tout en calme et en zénitude, sans violence.
Merci pour cet article. J’aurais découvert une nouvelle pratique, alternative. Bonne idée ces 1700 km pour se retrouver avec soi-même et peut-être trouver sa place. En revanche, une question me vient à l’esprit : une fois tos ces km parcourus, où vont ces jeunes mineurs ? Parce que c’est dit que c’est une démarche pour «éviter» les familles d’accueil mais ils devront bien vivre quelque part. J’aurai sûrement ma réponse ce soir en regardant le documentaire.
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