Mon mec m'a quittée pour devenir prêtre
- Initiateur de la discussion JulietteGee
- Date de début
Trémazane
C'est l'automne !!!
@Onirinaute J'avais pas pensé à ça. Et je n'en connaissais pas du tout l'emploi. 
Mais je maintiens que l'encart de l'article n'est pas rigoureux dans la définition d'agnostique. (je suis têtue, non?
)
@Rocksteady Sur wikipédia, iels proposent apathéisme.
Mais je maintiens que l'encart de l'article n'est pas rigoureux dans la définition d'agnostique. (je suis têtue, non?)@Rocksteady Sur wikipédia, iels proposent apathéisme.
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@Trémazane : merci, un big up ne suffisait pas. Être agnostique, c'est ne pas savoir s'il existe une puissance spirituelle supérieure (en gros un dieu) ou non, à la différence des athées qui affirment qu'il n'y a pas de dieu et des théistes/déistes qui croient en une puissance supérieure sans la relier à une religion ou à une doctrine. Je précise puissance spirituelle et pas juste un/des dieu(x) parce que certains croyants divinisent la nature, par exemple.
Bref, sinon merci à la madz qui témoigne d'avoir partagé son histoire atypique. Personnellement, j'avoue que je ne me vois pas tellement en couple avec quelqu'un qui pratique sa religion de manière intensive. Ou alors, il faudrait vraiment qu'il me laisse tranquille dans ma non-croyance. Typiquement, me lever le dimanche matin pour aller à la messe ou arrêter de boire de l'alcool c'est no way.
Bref, sinon merci à la madz qui témoigne d'avoir partagé son histoire atypique. Personnellement, j'avoue que je ne me vois pas tellement en couple avec quelqu'un qui pratique sa religion de manière intensive. Ou alors, il faudrait vraiment qu'il me laisse tranquille dans ma non-croyance. Typiquement, me lever le dimanche matin pour aller à la messe ou arrêter de boire de l'alcool c'est no way.
Sujet de témoignage intéressant, mais l'attitude du mec me met vraiment mal à l'aise...
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M
Membre supprimé 226135
Guest
Je suis athée mais pas du tout antitheiste car j'aurais bien aimé qu'il en existe un (et non pas seulement y croire), je serais curieuse de savoir s'il existe un nom pour ça 
(Edit, genre je pense que la religion est necessaire à l'espece humaine etc, et j'aime bien m'adresser à un Dieu dans un lieu de culte. Sauf que j'ai aucun culte, intellectuellement je n'ai aucune croyance mais au niveau affectif j'aime bien me dire qu'il existe quelque chose qui m'écoute dans ces moments là. Du coup ca correspond aussi aux mythes et aux légendes, j'aimerais croire en Dieu comme aux Fees parce qu'elles existeraient, en attendant je pense m'adresser à quelque chose qui n'existe pas).
(Edit, genre je pense que la religion est necessaire à l'espece humaine etc, et j'aime bien m'adresser à un Dieu dans un lieu de culte. Sauf que j'ai aucun culte, intellectuellement je n'ai aucune croyance mais au niveau affectif j'aime bien me dire qu'il existe quelque chose qui m'écoute dans ces moments là. Du coup ca correspond aussi aux mythes et aux légendes, j'aimerais croire en Dieu comme aux Fees parce qu'elles existeraient, en attendant je pense m'adresser à quelque chose qui n'existe pas).
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KtyKonéko
adulte à temps partiel & autrice de fanfiction
Personnellement, j'éprouve la plus grande méfiance vis à vis des religions. Je les trouve dangereuses vis à vis des libertés fondamentales, notamment celle des femmes.
Alors, très honnêtement, si un·e ami·e me raconte qu'iel est très-très amoureuxse et en couple avec une personne croyante, qui le/le fait culpabiliser au sujet du sexe, qui cache cette relation à ses parents, qui le/la pousse à embrasser sa religion, je vais avoir tendance à lui dire : FUIS! L'amour c'est un partage qui ne dois pas être à sens unique !
«De fil en aiguille, la contrainte est devenue une habitude...Avec du recul, c’est difficile pour moi de dire si je l’ai fait pour lui ou pour mes réelles convictions… » Ces phrases me font hurler de colère ! ! pour moi, ce n'est pas de l'amour, c'est de l'endoctrinement !
C'est elle qui change pour lui, c'est encore elle qui l'aide à accomplir sa vocation Qu'a-t-il fait comme efforts pour elle ?
RIEN.
Une fois parti, il ne l'a même pas recontactée !
Cette madmoizelle est incroyablement bienveillante! Ce garçon ne la méritait pas!
J'espère de tout mon cœur qu'elle est mille fois plus heureuse avec son nouveau copain.
Alors, très honnêtement, si un·e ami·e me raconte qu'iel est très-très amoureuxse et en couple avec une personne croyante, qui le/le fait culpabiliser au sujet du sexe, qui cache cette relation à ses parents, qui le/la pousse à embrasser sa religion, je vais avoir tendance à lui dire : FUIS! L'amour c'est un partage qui ne dois pas être à sens unique !
«De fil en aiguille, la contrainte est devenue une habitude...Avec du recul, c’est difficile pour moi de dire si je l’ai fait pour lui ou pour mes réelles convictions… » Ces phrases me font hurler de colère ! ! pour moi, ce n'est pas de l'amour, c'est de l'endoctrinement !
C'est elle qui change pour lui, c'est encore elle qui l'aide à accomplir sa vocation Qu'a-t-il fait comme efforts pour elle ?
RIEN.
Une fois parti, il ne l'a même pas recontactée !
Cette madmoizelle est incroyablement bienveillante! Ce garçon ne la méritait pas!
J'espère de tout mon cœur qu'elle est mille fois plus heureuse avec son nouveau copain.
Je suis moi-même croyante, mais j'ai du mal avec la vision de cet homme. Bon j'ai une vision nettement moins traditionaliste (un exemple parmi d'autres, je vivais déjà avec mon copain avant de nous fiancer), mais à la rigueur c'est lui que ça regarde, par contre je trouve son attitude limite.
Si pour lui entretenir une relation et avoir des rapports sexuels avant le mariage est un tel péché, alors qu'il ne le fasse pas ! Je trouve que c'est très moyen autant sur le plan humain que spirituel de "pécher" en son âme et conscience, et d'en faire porter le chapeau à son partenaire. Il savait qu'elle n'était pas chrétienne et donc qu'elle n'observait pas ce genre de règlement, il a quand-même choisi d'être avec elle et a donné son consentement. C'est facile de dire que c'est elle la tentatrice
Et puis la réflexion sur le divorce de ses parents est gratuite je trouve.
J'espère néanmoins qu'il aura trouvé sa voie et qu'il aura évolué. Commettre ce que l'on juge être un péché et décider qu'il suffit de le cacher à sa famille puis d'en faire porter le poids à un autre pour ne pas en être responsable, ce n'est pas tout à fait ce qui est enseigné dans le christianisme.
Edit: en me relisant je me rends compte que ça peut être mal interprété. Je ne dis pas qu'il a péché et que sa seule faute est de ne pas l'avoir assumé, mais que quelque soit le point de vue d'où on se place ça ne tient pas debout et il est très irrespectueux.
Si pour lui entretenir une relation et avoir des rapports sexuels avant le mariage est un tel péché, alors qu'il ne le fasse pas ! Je trouve que c'est très moyen autant sur le plan humain que spirituel de "pécher" en son âme et conscience, et d'en faire porter le chapeau à son partenaire. Il savait qu'elle n'était pas chrétienne et donc qu'elle n'observait pas ce genre de règlement, il a quand-même choisi d'être avec elle et a donné son consentement. C'est facile de dire que c'est elle la tentatrice
Et puis la réflexion sur le divorce de ses parents est gratuite je trouve.
J'espère néanmoins qu'il aura trouvé sa voie et qu'il aura évolué. Commettre ce que l'on juge être un péché et décider qu'il suffit de le cacher à sa famille puis d'en faire porter le poids à un autre pour ne pas en être responsable, ce n'est pas tout à fait ce qui est enseigné dans le christianisme.
Edit: en me relisant je me rends compte que ça peut être mal interprété. Je ne dis pas qu'il a péché et que sa seule faute est de ne pas l'avoir assumé, mais que quelque soit le point de vue d'où on se place ça ne tient pas debout et il est très irrespectueux.
Dernière édition :
Lorsque j’étais plus jeune, j’ai passé plus d’un an en couple avec un catholique très pratiquant. A l’époque, j’avais 18 ans, on s’était rencontrés au lycée et je n’étais pas croyante (je ne le suis toujours pas).
C’était un garçon adorable que j’aimais beaucoup, mais cette relation a été compliquée pour moi. Autant j’ai toujours accepté le fait qu’il était très croyant (messe tous les dimanches, groupes de prières, week-end religieux (je ne sais plus comment on appelle ça)), autant il n’a jamais accepté que je ne le sois pas et a toujours cherché à me convertir.
Il m’est arrivé plusieurs fois de l’accompagner à la messe avec sa famille (que je connaissait très bien, à la différence de la personne qui témoigne je les ai vite rencontrés), mais plus pour lui faire plaisir ou parce que l’occasion s’y prêtait (je n’allais pas les attendre devant l’église et ça ne me dérangeait pas de venir). Il avait aussi souhaité que je l’accompagne à un groupe de prière, ce que j’avais fait. Je voyais ça plutôt comme un partage. Comme si par exemple il faisait un sport et me proposait de le voir en compétition. C’était une façon de m’intéresser à sa vie. Mais à chaque fois, des reproches suivaient. Il a par exemple boudé pendant des heures parce qu’une fois à l’église je m’étais assise un rang derrière eux (alors qu’il n’y avait simplement plus de place à côté).
Il ne voulait pas qu’on ait des relations sexuelles. Pour ma part, j’en avais déjà eu avant lui, il le savait et me le reprochait perpétuellement. Là où il était plutôt hypocrite, c’est que pour lui, une relation sexuelle était une pénétration vaginale. La fellation était autorisée, et évidement, très appréciée (je suis passée pro)… il prenait très mal le fait que je dorme nue (comme toujours, je déteste les pyjamas) ou seulement en culotte quand il était là. Pour lui, j’étais le diable et je faisais ça pour le distraire. Ce ne sont que des exemples, mais il y en a beaucoup d’autres.
J’ai fini par le quitter, parce que je ne supportait plus ses remarques, et ses reproches quand au fait que je n’étais pas croyante. Contrairement à lui, je n’ai jamais voulu le changer, mais lui ne m’a jamais acceptée telle que je suis. Et lorsqu’on a seulement 18/19 ans, ce genre de relation laisse des traces. J’ai mis beaucoup de temps à accepter le fait qu’une personne puisse m’apprécier telle que je suis et non pas telle que je pourrais être.
Ce n’est pas une critique envers cette personne, j’ai de bons souvenirs avec lui et nous sommes restés en bons termes. Il est maintenant marié et à deux enfants, avec une femme qui comme lui, est croyante. Et je pense que c’est mieux pour nous tous!
C’était un garçon adorable que j’aimais beaucoup, mais cette relation a été compliquée pour moi. Autant j’ai toujours accepté le fait qu’il était très croyant (messe tous les dimanches, groupes de prières, week-end religieux (je ne sais plus comment on appelle ça)), autant il n’a jamais accepté que je ne le sois pas et a toujours cherché à me convertir.
Il m’est arrivé plusieurs fois de l’accompagner à la messe avec sa famille (que je connaissait très bien, à la différence de la personne qui témoigne je les ai vite rencontrés), mais plus pour lui faire plaisir ou parce que l’occasion s’y prêtait (je n’allais pas les attendre devant l’église et ça ne me dérangeait pas de venir). Il avait aussi souhaité que je l’accompagne à un groupe de prière, ce que j’avais fait. Je voyais ça plutôt comme un partage. Comme si par exemple il faisait un sport et me proposait de le voir en compétition. C’était une façon de m’intéresser à sa vie. Mais à chaque fois, des reproches suivaient. Il a par exemple boudé pendant des heures parce qu’une fois à l’église je m’étais assise un rang derrière eux (alors qu’il n’y avait simplement plus de place à côté).
Il ne voulait pas qu’on ait des relations sexuelles. Pour ma part, j’en avais déjà eu avant lui, il le savait et me le reprochait perpétuellement. Là où il était plutôt hypocrite, c’est que pour lui, une relation sexuelle était une pénétration vaginale. La fellation était autorisée, et évidement, très appréciée (je suis passée pro)… il prenait très mal le fait que je dorme nue (comme toujours, je déteste les pyjamas) ou seulement en culotte quand il était là. Pour lui, j’étais le diable et je faisais ça pour le distraire. Ce ne sont que des exemples, mais il y en a beaucoup d’autres.
J’ai fini par le quitter, parce que je ne supportait plus ses remarques, et ses reproches quand au fait que je n’étais pas croyante. Contrairement à lui, je n’ai jamais voulu le changer, mais lui ne m’a jamais acceptée telle que je suis. Et lorsqu’on a seulement 18/19 ans, ce genre de relation laisse des traces. J’ai mis beaucoup de temps à accepter le fait qu’une personne puisse m’apprécier telle que je suis et non pas telle que je pourrais être.
Ce n’est pas une critique envers cette personne, j’ai de bons souvenirs avec lui et nous sommes restés en bons termes. Il est maintenant marié et à deux enfants, avec une femme qui comme lui, est croyante. Et je pense que c’est mieux pour nous tous!
En fait en lisant certains commentaires des VDD et c'est le cas aussi dans le témoignage de l'article, je trouve que beaucoup de relations (surtout à un jeune âge) sont basées sur une sorte d'emprise et sont de fait toxiques.
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