J'aime beaucoup ce témoignage qui me touche beaucoup, parce que j'ai grandi dans un environnement comparable, mais aussi parce qu'il est bien écrit, par une Madz qui visiblement fait preuve non seulement de maturité mais aussi d'empathie.
Mes parents ont toujours été très protecteurs : les mecs, les sorties, les devoirs, les horaires... Et surtout ils ne s'en rendent pas compte, tout ça est normal, c'est même la base. Quand ils nous autorisaient à faire un truc super normal, on sentait que pour eux c'était vraiment leur limite.
A cela s'ajoute que le fait qu'ils ont passé leur temps à mentir pour protéger les enfants. J'ai grandi dans une famille où le sens du tabou est incroyablement développé, c'est effarant.
Heureusement pour moi, les études passent avant tout aux yeux de mes parents, du coup pour que je les fasse dans les meilleures conditions, j'ai pu quitter le nid familial... C'est sincèrement la meilleure chose qui me soit arrivée de ma vie. Je ne leur dis pas, car ça les blesserait inutilement, et ça ne veut pas dire que je ne les aime pas, mais c'est vrai. J'ai appris à respirer, à vivre selon mes règles, mes besoins, mes principes. A faire ce qui était mieux pour moi. A faire mes propres erreurs, aussi. A en retenir des choses. J'ai pu goûter à la solitude (ma mère était femme au foyer, je n'étais jamais seule chez moi avant).
J'ai d'ailleurs toujours mis un point d'honneur à appeler mes parents à l'aide le moins souvent possible. Ils me soutiennent déjà financièrement, je trouve ça énorme et j'en garde la conscience permanente. Du coup j'essaye d'affirmer le plus possible mon indépendance sur... le reste.
Mes parents ont toujours été très protecteurs : les mecs, les sorties, les devoirs, les horaires... Et surtout ils ne s'en rendent pas compte, tout ça est normal, c'est même la base. Quand ils nous autorisaient à faire un truc super normal, on sentait que pour eux c'était vraiment leur limite.
A cela s'ajoute que le fait qu'ils ont passé leur temps à mentir pour protéger les enfants. J'ai grandi dans une famille où le sens du tabou est incroyablement développé, c'est effarant.
Cette phrase résume tout ce que je reproche à mes parents. Les rares fois où j'ai osé élever la voix et leur mettre le nez dans leur caca (oui désolée, je n'ai vraiment pas le même recul que l'auteure de l'aricle), ça finissait toujours par un "Mais c'est parce qu'on t'aime !". Oui, et alors ? Les parents de mes amis qui étaient plus souples aimaient leurs enfants aussi.l’amour ne [peut] pas justifier le fait de ne pas laisser quelqu’un vivre normalement et faire ses propres erreurs.
Heureusement pour moi, les études passent avant tout aux yeux de mes parents, du coup pour que je les fasse dans les meilleures conditions, j'ai pu quitter le nid familial... C'est sincèrement la meilleure chose qui me soit arrivée de ma vie. Je ne leur dis pas, car ça les blesserait inutilement, et ça ne veut pas dire que je ne les aime pas, mais c'est vrai. J'ai appris à respirer, à vivre selon mes règles, mes besoins, mes principes. A faire ce qui était mieux pour moi. A faire mes propres erreurs, aussi. A en retenir des choses. J'ai pu goûter à la solitude (ma mère était femme au foyer, je n'étais jamais seule chez moi avant).
J'ai d'ailleurs toujours mis un point d'honneur à appeler mes parents à l'aide le moins souvent possible. Ils me soutiennent déjà financièrement, je trouve ça énorme et j'en garde la conscience permanente. Du coup j'essaye d'affirmer le plus possible mon indépendance sur... le reste.