Mon principal regret ? Avoir donné ce père-là à mon fils

[Altariah]

Un témoignage vraiment poignant, courage à la Mad qui l'a écrit ;-;

Au fond de moi, j'ai peur d'être ce conn père négligent et très peu investi.
Je n'aime pas assez les enfants ni n'ai l'énergie et l'attention nécessaires à en élever un. Je sais que ça ne changera pas, il n'y a qu'à voir comment je galère à ne tolérer ne serait-ce que mes chats (pourtant des êtres de qualité) quand je rentre d'une journée de travail et que mon quota social a été bien dépassé.

Si j'avais un enfant, je pense que je serais odieuse, incapable de compassion, trop préoccupée par ma propre tranquillité d'abord. Je ne devrais pas en avoir.

Et ce mec, clairement, il n'est pas fait pour ça non plus, en l'état. Ce n'est pas la Mad qui a témoigné qui est "immature", "trop gamine". C'est lui, qui a accepté de faire un enfant sans la moindre idée des conséquences et qui OSE s'offusquer de la détresse de sa compagne (bienvenue sur Terre abruti va -_-' (pardon, c'est bas. J'ai du mal à ne pas trouver ça complètement débile certains comportements de ce gars))

Spoiler: perso sûrement osef

Ce contenu est réservé aux membres inscrit.es. Inscris-toi par ici.

La Mad qui a témoigné, elle, n'est pas immature, loiiin de là. Elle savait ce qu'elle voulait, c'était réfléchi, assumé, posé cartes sur tables. Le mec aurait pu (dû je pense) assumer de ne pas partager les mêmes idées et "partir tant qu'il en est encore temps" (je sais pas quelle légitimité j'ai à dire ça (aucune, sûrement ) en tant que personne sans enfant)

Les gens qui ne veulent pas d'enfants et ne réfléchissent pas aux conséquences ne devraient pas en faire.

Et celleux qui savent que c'est important pour eux/elles d'en faire méritent d'être accompagné.es par quelqu'un qui sera à la hauteur du défi que ça représente au quotidien, à chaque heure ou presque, et des 2 côtés, pas que de la part d'une seule personne.

Courage à la Mad du témoignage, tu mérites tout le bonheur du monde dans la vie dont tu rêves. Tu es incroyablement courageuse et forte !

 

[Irene Adler]

Mes parents ont divorcé quand j'avais 1 an, je ne m'en souviens pas et je ne l'ai pas du tout mal vécu. J'ai grandi en garde alternée et je me suis toujours dit qu'ils ont bien fait de se séparer si ils n'étaient pas heureux ensemble. D'ailleurs ma soeur qui a quelques souvenirs de mes parents ensemble parce qu'elle avait quatre ans au moment du divorce n'a pas été traumatisée non plus et trouvait déjà petite que c'était mieux après le divorce que quand ils étaient ensemble et qu'elle les entendait se disputer après qu'on l'ai couché le soir. Aujourd'hui j'ai 20 ans, je me porte très bien, je ne suis pas traumatisée, j'ai de bonne relations avec mes deux parents et j'ai en prime un famille recomposée adorable. Je n'aurais pas voulu que ma mère se sacrifie en restant avec mon père pour moi lorsque j'avais un an. Elle aurait été malheureuse et moi et ma soeur auriont grandit dans un climat conflictuel et malheureux. Donc à la madz de ce témoignage: part, quitte le. Tu veux partir et tu ne rends pas service à ton enfant en restant avec cet homme donc quitte le et sois heureuse avec ton fils.

 

[Fealynn]

J'ai eu un enfant avec un homme et je le regrette. L'homme, pas l'enfant.
J'ai tenu bon 3 ans et demi, quand je suis partie ma fille en avait deux. Et même si je peux comprendre certaines choses de ce témoignage, pour moi c'est non négociable que tout l'amour du monde ne remplace pas le respect. Mon ex ne se respectait pas, ne me respectait pas, et donc ne respectait pas les besoins de son enfant par la même occasion.

Partir n'est pas un échec. C'est réaliser qu'être heureux donne plus souvent des enfants heureux que l'inverse. C'est se sauver la vie, métaphoriquement souvent, littéralement parfois.

Je suis partie le jour où j'ai réalisé que toutes les violences que je vivais, ma fille les vivait aussi puisqu'elle les voyait ou se rendait compte de mon état de grande détresse. Ce n'est pas ce qu'elle mérite, et ce n'est pas ce que je voulais pour elle.

Aujourd'hui, elle a un père - mon conjoint, qui l'adoptera légalement après notre mariage. Mon ex n'a jamais tenté de reprendre contact avec ma fille depuis que nous sommes revenues en France. Et elle n'a jamais été aussi heureuse qu'à l'heure d'aujourd'hui.

 

[alice-louve]

Ça fait plusieurs fois que ce témoignage est publié, plusieurs fois que je le relis, et il m'interpelle tjr autant.

J'ai connu une relation où "je n'arrivais pas à partir", donc je peux comprendre la dynamique. Cependant je n'avais pas d'enfants, ce qui je pense change toute la donne.

Je vais avoir des mots durs, mais je les assume. Rester avec un mec affreux pour ne pas "contrarier" un enfant de deux ans, à quel moment c'est ok? Être un bon parent, c'est avoir le recul nécessaire pour prendre les meilleures décisions possibles pour son enfant. En tant qu'adulte, elle sait pertinemment que cet homme est toxique (elle nous l'explique très bien). Comment peut-on envisager de laisser son enfant grandir dans un environnement aussi toxique sous prétexte qu'à deux ans, il l'a demandé ? Prendre le risque que cet homme soit violent (a minima psychologiquement) avec l'enfant et lui offre un modèle paternel aussi déplorable et potentiellement traumatisant? Il est bien évident que l'enfant, à deux ans, ne peut pas avoir conscience des tenants et des aboutissants de l'affaire, et que même s'il les avait, c'est à sa mère de prendre les décisions qui s'imposent pour le protéger (on a compris que son père on peut oublier).

Encore une fois, je suis dure mais pour moi la Madz se cache derrière la réaction de son enfant pour ne pas assumer la décision qu'elle doit prendre, en tant qu'adulte, pour le bien du-dit enfant. Elle ne le protège en rien, à terme, elle le met même en danger. Elle choisit un soulagement à court-terme pour ne pas affronter une responsabilité à long terme.

Bien évidemment, c'est injuste de faire peser la responsabilité du bien-être de son enfant à 100% sur elle. Mais vu comment son mec a l'air d'être une immense merde, je ne vois pas franchement d'alternative.

 

[Vintage Phonic]

L'article ayant quelques années maintenant, plutôt que le re-publier encore et encore, une update serait peut être la bienvenue ? Et si la madz qui a témoigné ne veut pas la donner (c'est totalement son droit !), arrêter de relancer cet article qui commence à dater...

 

[Clèves]

Je découvre également ce témoignage et j'avoue qu'en arrivant à la fin, le premier truc que je me suis dit c'est que j'espérais vraiment très fort que, depuis, l'autrice n'a pas craqué et accepté de faire ce deuxième enfant que son conjoint lui réclamait à l'époque.

Car ça peut se passer comme ça. Le père défaillant qui se débrouille pour convaincre sa compagne que c'est une bonne idée, qu'il va assurer, qu'une "vraie famille" c'est le modèle parents ensemble et deux enfants, etc.

Quoi qu'il en soit, j'ai eu le coeur serré en lisant ce témoignage. Non seulement pour l'autrice elle-même, pour ce mélange déchirant de conscience de la situation et de déni (notamment le passage où elle explique "avoir ses torts"), mais également pour son fils, qui assiste à deux ans aux pleurs de sa mère et qui grandit dans cette ambiance. Je pense à mes nièces qui sont dans cette tranche d'âge et ça me rend malade de les imaginer à la place de ce petit garçon. Il est clairement trop jeune pour absorber tout ça et c'est un poids gigantesque à lui faire porter.

C'est destructeur, pour un enfant. Vraiment. Être élevé.e dans un cadre insécurisant, ça conduit à ce qu'on ait des difficultés à construire sa vie par la suite, notamment pour tout ce qui est vie affective et relationnelle. On peut avoir du mal à accorder sa confiance aux autres. Un autre aspect auquel je pense, c'est que l'enfant de l'autrice est un garçon, et que de fait il aura plus tendance à prendre modèle sur le comportement de son père dans ses relations futures. Son père va lui montrer que c'est ainsi qu'on traite la personne qui partage notre vie, que le modèle patriarcal et abusif de l'homme qui démolit sa conjointe, c'est normal et même enviable (alors, certes, il ne la frappe pas, mais il mine sa confiance en elle, il lui impose de vivre au gré de ses humeurs changeantes et imprévisibles, il la dénigre, il l'éloigne de ses proches, etc). Sans parler du fait que son père est défaillant dans les soins qu'il lui donne à lui également (le coup de refuser de changer une couche parce qu'on aime pas le caca... j'ai pas de mots assez forts pour exprimer mon mépris).

Alors certes le petit s'affole quand sa maman parle de séparation. C'est normal, le couple parental c'est ce qu'il a toujours connu et il n'imagine pas sa vie autrement... parce qu'il a deux ans ! Je le répète mais c'est vraiment le passage du témoignage qui m'a le plus heurtée, que l'autrice fasse porter tout le poids de sa décision de rester auprès d'un conjoint qui la fait souffrir sur quelques mots confus que son fils a eus alors qu'il est très loin d'avoir l'âge de seulement comprendre ce qui se joue. Je rejoins @alice-louve dans son commentaire, je ne nie pas la détresse de l'autrice qui essaie de faire face à une situation horrible mais vraiment sur ce point-là je crois qu'elle se voile la face. Parce que là c'est le bien être de son fils qui est en jeu et c'est clairement quelque chose sur lequel on ne peut pas transiger. Et je crois que quand on en est rendue à pleurer devant son enfant de deux ans et à le rendre dépositaire d'une décision aussi lourde de conséquences (tu ne veux pas que je quitte ton papa alors je ne le quitterai pas, même si tu as l'âge où tu peux refuser avec tout autant de véhémence de prendre ton bain, de manger ta purée de légumes ou d'aller au lit quand tu es fatigué), il est temps d'arrêter les frais.

(Comme @alice-louve, je pense qu'on peut me reprocher d'être trop dure mais vraiment j'ai été estomaquée devant ce passage là de l'article.)

Enfin, je disserte, je disserte, mais vu l'ancienneté du témoignage, la situation de l'autrice a peut-être changé du tout au tout et je prêche dans le vide Je l'espère, en tout cas. Pour elle comme pour son fils.

 

[Beki]

Par rapport au fait de faire peser la décision sur un enfant de deux ans, j'ai dans mon entourage une amie a qui ses parents ont demandé si elle voulait un petit frère ou une petite sœur quand elle avait six ans. Elle a dit non.
Sa mère a passé le reste de sa vie a vivre avec son envie de deuxième enfant et mon amie, a vivre avec la culpabilité d'avoir rendu sa mère malheureuse.
Alors que comme elle dit, si il y avait eu un deuxième enfant, elle aurait fait avec, elle aurait peut être même été ravie. De toutes façons, si ils lui avaient posé la question la veille ou le lendemain, sa réponse aurait peut être été différente.
Et de toutes façons, ce n'est pas aux enfants de prendre la responsabilité de ce genre de situations et de décisions.

 

[Roomi]

Serait-ce possible d'avoir un udpate de la situation de l'autrice ?
j'espère qu'elle a pris la bonne décision pour elle (qui sera de facto la bonne décision pour l'enfant si elle est épanouie et heureuse sans cet homme toxique).

@Fealynn Est-ce que tes relations avec l'ex se sont apaisées depuis ? Ton mari a pu adopter ta fille sans difficulté ?

 

[Lilou64]

Ce témoignage fait froid dans le dos.
L'attitude du mec est complètement injustifiable. Quand on voit ce qu'il lui dit, c'est un comportement abusif. On peut chercher toutes les excuses du monde, rien ne peut justifier ces mots.

 

[nip33]

j'aurais bien aimé savoir que qu'est devenu l'autrice, a t'elle quitté cet homme? a t'elle fait se second enfant tant réclamé par cet homme qui apparemment ne sert que de géniteur?

Celui que je plains le plus est l'enfant qui n'a rien demandé, moi même ayant grandi dans les disputes, les violences verbales, physiques et les séparations, je sais ce que cela peut engendrer sur la vie d'adulte !!!

J'espère qu'elle a su prendre les bonnes décisions, pour elle comme pour son fils !

 

[macLoscope]

Je commence vraiment à détester les hommes. J'ai été longtemps préservée parce que je m'éloignais beaucoup des relations amoureuses, par méfiance mais aussi parce que je n'étais pas à l'aise avec moi-même. Mais cette année j'ai rencontré quelqu'un que j'adorais, qui a tout fait pour que je m'attache à lui, qui a été super adorable pour ensuite vite changer de comportement et profiter de moi, en mode il me demande des trucs mais ne veux rien faire pour moi. Je me suis demandé si c'était ca un pervers narcissique, parce que je n'arrive même pas à savoir si il l'a fait exprès pour me blesser ou bien si il agit juste pour profiter au maximum de facon égoiste. Je ne sais pas si c'était un jeu auquel il s'est lassé. Mais je suis immensément dégoutée et décue parce que je lui trouvais énormément de qualités. Il avait l'air de me comprendre et il a eu l'air de comprendre des choses sur moi que beaucoup de gens ne voyaient pas. Je pensais qu'il m'appréciait. J'ai du mal à réconcilier ces deux images de lui. J'ai du mal à croire qu'il m'ait fait ca, qu'il m'ait faite tomber amoureuse et qu'il ait ensuite choisi de se comporter comme si il s'en fichait de ma vie, alors qu'il aurait pu me faire tomber amoureuse et s'en servir pour me faire du bien et me rendre heureuse. Son comportement ne colle pas avec l'image que j'avais de lui. Bref. C'est la première fois qu'un homme me fait du mal comme ca, mais pourquoi est ce que ca a l'air si commun? Ca me rassure presque un peu car je me dis qu'il n'est pas tout seule dans ses tords et qu'il est peut-être "récupérable" mais je ne comprends vraiment pas pourquoi il y a tellement de gars, dont certains qui sont des réussites avec leurs amis, leur famille, leur travail.. qui se comportement comme des salauds avec les femmes dans leurs relations
C'est lui qui est venu vers moi, personnellement le célibat de 27 ans je le vivais bien même si je me suis quand même dit "après les étapes difficiles par lesquelles je suis passée pour l'accepter et être bien dans mes baskets, je suis tellement contente qu'il y ait enfin quelqu'un qui m'apprécie pour qui je suis et qui me comprenne"
Voilà voilà

 

[TheFool2]

Je commence vraiment à détester les hommes. J'ai été longtemps préservée parce que je m'éloignais beaucoup des relations amoureuses, par méfiance mais aussi parce que je n'étais pas à l'aise avec moi-même. Mais cette année j'ai rencontré quelqu'un que j'adorais, qui a tout fait pour que je m'attache à lui, qui a été super adorable pour ensuite vite changer de comportement et profiter de moi, en mode il me demande des trucs mais ne veux rien faire pour moi. Je me suis demandé si c'était ca un pervers narcissique, parce que je n'arrive même pas à savoir si il l'a fait exprès pour me blesser ou bien si il agit juste pour profiter au maximum de facon égoiste. Je ne sais pas si c'était un jeu auquel il s'est lassé. Mais je suis immensément dégoutée et décue parce que je lui trouvais énormément de qualités. Il avait l'air de me comprendre et il a eu l'air de comprendre des choses sur moi que beaucoup de gens ne voyaient pas. Je pensais qu'il m'appréciait. J'ai du mal à réconcilier ces deux images de lui. J'ai du mal à croire qu'il m'ait fait ca, qu'il m'ait faite tomber amoureuse et qu'il ait ensuite choisi de se comporter comme si il s'en fichait de ma vie, alors qu'il aurait pu me faire tomber amoureuse et s'en servir pour me faire du bien et me rendre heureuse. Son comportement ne colle pas avec l'image que j'avais de lui. Bref. C'est la première fois qu'un homme me fait du mal comme ca, mais pourquoi est ce que ca a l'air si commun? Ca me rassure presque un peu car je me dis qu'il n'est pas tout seule dans ses tords et qu'il est peut-être "récupérable" mais je ne comprends vraiment pas pourquoi il y a tellement de gars, dont certains qui sont des réussites avec leurs amis, leur famille, leur travail.. qui se comportement comme des salauds avec les femmes dans leurs relations
C'est lui qui est venu vers moi, personnellement le célibat de 27 ans je le vivais bien même si je me suis quand même dit "après les étapes difficiles par lesquelles je suis passée pour l'accepter et être bien dans mes baskets, je suis tellement contente qu'il y ait enfin quelqu'un qui m'apprécie pour qui je suis et qui me comprenne"
Voilà voilà

Le pervers narcissique va jouer avec des émotions pour te faire te sentir dépendante de lui et t'isoler socialement (dénigrement, gaslighting, jalousie maladive, chantage). Il veut une personne manipulable qui va lui booster son égo en la rabaissant. T'es juste tombée sur un manipulateur qui s'est lassé, une fois son trophée décroché. Ce qui est horrible