Aux Pays-Bas comme ailleurs, l'extrême-droite prospère en désignant les boucs-émissaires réputés être à l'origine de tous les maux de la société. Jusqu'ici, Geert Wilders, leader du Parti pour la Liberté, le Front National local, s'attaquait banalement aux musulmans, comme ses petits camarades européens.
Seulement voilà, le filon s'épuise !
Ces derniers temps, les Pays-Bas ont limité l’immigration non européenne : le nombre de Marocains ou de Turcs a diminué. Pire pour Geert Wilders, les musulmans s’intègrent désormais plus facilement. Ils parlent néerlandais à la maison et n’occupent pas la première place dans les statistiques de la délinquance.
Qu'à cela ne tienne, dans nos pays vieillissants, les vagues d'immigration s'enchaînent . En 2011, 200 000 Européens de l’Est se sont installés légalement aux Pays-Bas. Parmi eux, 136 000 Polonais mais aussi des Bulgares et des Roumains.
Du pain béni pour Geert Wilders ! Ces gens là parlent des langues incompréhensibles, leur précarité les prédispose à une délinquance plus élevée que la moyenne, bref, ils ont toutes les qualités à ses yeux pour devenir les "nouveaux musulmans" de la société néerlandaise (l'expression est de Simon Kuper, journaliste au Financial Times).
Le Parti pour la Liberté a déjà ouvert un site destiné à recueillir des témoignages sur les problèmes causés par “les Polonais, les Bulgares, les Roumains et les autres Européens de l’Est”. Le feu est sous la marmite, elle ne tardera pas à bouillir...
Au fait, comment dit-on Polack en néerlandais ?
Seulement voilà, le filon s'épuise !
Ces derniers temps, les Pays-Bas ont limité l’immigration non européenne : le nombre de Marocains ou de Turcs a diminué. Pire pour Geert Wilders, les musulmans s’intègrent désormais plus facilement. Ils parlent néerlandais à la maison et n’occupent pas la première place dans les statistiques de la délinquance.
Qu'à cela ne tienne, dans nos pays vieillissants, les vagues d'immigration s'enchaînent . En 2011, 200 000 Européens de l’Est se sont installés légalement aux Pays-Bas. Parmi eux, 136 000 Polonais mais aussi des Bulgares et des Roumains.
Du pain béni pour Geert Wilders ! Ces gens là parlent des langues incompréhensibles, leur précarité les prédispose à une délinquance plus élevée que la moyenne, bref, ils ont toutes les qualités à ses yeux pour devenir les "nouveaux musulmans" de la société néerlandaise (l'expression est de Simon Kuper, journaliste au Financial Times).
Le Parti pour la Liberté a déjà ouvert un site destiné à recueillir des témoignages sur les problèmes causés par “les Polonais, les Bulgares, les Roumains et les autres Européens de l’Est”. Le feu est sous la marmite, elle ne tardera pas à bouillir...
Au fait, comment dit-on Polack en néerlandais ?