Il y a eu une mode sur Youtube à un moment : les tests génétiques qui montraient tes origines géographiques. Je n'ai pas eu connaissance de cas où les youtubeurs ont demandé à changer de passeport pour "coller" à leurs origines.
Avoir des mots, des repères pour se construire une identité, c'est un carrefour où passent beaucoup de gens sur la route des réflexions en tout genre qui jalonnent la vie [à mettre dans le même panier que : est-ce que je veux des enfants ? C'est ça l'Amour ? Mais je sers à quoi ? Qu'est-ce que je veux au juste ?].
Dans ma famille, il y a une lignée de "bipolaires" et de gens fascinés par l'économie, il y a des gens qui aiment les framboises, il y a une "malédiction" de l'avortement qui se transmet même sans contact physique, il y a un goût naturel pour le jazz... Tout ça ne se voit pas dans un test génétique. Mais c'était des caractères que je retrouvais plus ou moins chez moi et que j'avais du mal à m'approprier. J'ai été maintenue loin de ma famille pour une stupide histoire de querelle entre frères et j'ai découvert tout ça adulte. Et ça m'a fait du bien. Dans la mesure où on s'est vu une fois à un enterrement, on n'est pas resté particulièrement proches, il n'y a aucune obligation qui découle du lien du sang (regardez-donc tous ces parents indignes sur qui la foudre oublie de s'abattre...).
Avoir un point de départ ça permet d'avoir une idée du chemin qu'on va faire pour arriver là où on veut.
Avoir des mots, des repères pour se construire une identité, c'est un carrefour où passent beaucoup de gens sur la route des réflexions en tout genre qui jalonnent la vie [à mettre dans le même panier que : est-ce que je veux des enfants ? C'est ça l'Amour ? Mais je sers à quoi ? Qu'est-ce que je veux au juste ?].
Dans ma famille, il y a une lignée de "bipolaires" et de gens fascinés par l'économie, il y a des gens qui aiment les framboises, il y a une "malédiction" de l'avortement qui se transmet même sans contact physique, il y a un goût naturel pour le jazz... Tout ça ne se voit pas dans un test génétique. Mais c'était des caractères que je retrouvais plus ou moins chez moi et que j'avais du mal à m'approprier. J'ai été maintenue loin de ma famille pour une stupide histoire de querelle entre frères et j'ai découvert tout ça adulte. Et ça m'a fait du bien. Dans la mesure où on s'est vu une fois à un enterrement, on n'est pas resté particulièrement proches, il n'y a aucune obligation qui découle du lien du sang (regardez-donc tous ces parents indignes sur qui la foudre oublie de s'abattre...).
Avoir un point de départ ça permet d'avoir une idée du chemin qu'on va faire pour arriver là où on veut.