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Pourquoi j’en ai marre du 8 mars
- Initiateur de la discussion Marie
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Oui, enfin, si Marguerite Stern, première invitée sur France Inter pour parler de féminisme, pouvait accessoirement avoir soit moins d'importance dans la place public, soit revoir ses opinions, ça éviterait sûrement à des gens de la lyncher et de la méconsidérer
Non, parce que c'est assez chouette cette idée de faire un pas vers les autres pour se comprendre, mais quand la personne est une TERF et considère que les femmes trans sont une invasion des hommes dans le débat, ou que d'autres personnes considèrent que les hommes trans n'ont pas leur place dans le mouvement ou que les afroféministes sont très peu sollicitées et souvent oubliées, c'est pas évident.
Si les personnes mises en causes savaient ne pas réagir avec l'égo et se remettre en question quand les concerné.e.s leur expliquent, LA, on pourrait parler de vers un pas vers les autres et amener à de réels changements de comportement.
(Mais sinon, chouette article, je suis assez d'accord avec l'idée générale !)
Aujourd'hui, en allant au cinéma je suis tombée sur une manifestations de féministes, un petit groupe m'a invité à les rejoindre mais j'ai eu peur alors je me suis barrée.
Moi, j’en ai marre du 8 mars parce que je vis dans un pays où le 8 mars on offre des fleurs et des chocolats aux femmes, où les restaurants et les bars offrent des réductions aux femmes, où tes amis, collègues et même des gens que tu ne connais pas te souhaitent une belle fête alors que dans ce même pays, l’avortement est toujours illégal et la pilule du lendemain difficile d’accès, les femmes sont systématiquement moins payées que leurs collègues masculins alors qu’elles sont en pourcentage bien plus diplômées, subissent des injonctions à une apparence soignée quand c’est découragé pour les hommes de peur de passer pour homosexuel. Et sans doute encore bien d’autres choses...
Ça me rend assez triste et c’est douloureux de sourire hypocritement quand on me tend une fleur ou un chocolat. Je sais que ça part d’une bonne intention mais je n’ai pas besoin de ça aujourd’hui. J’ai besoin de sentir que je peux contrôler mon corps comme je l’entend, que je peux avoir un super job bien payé à la hauteur de mes qualifications sans me battre, que je peux ne pas avoir d’être jolie, que je peux ne pas me marier et ne pas avoir d’enfants. J’aimerais que ça soit cela qu’on célèbre aujourd’hui, la reconnaissance de mon droit à mener la vie que j’entends mener.
Ça me rend assez triste et c’est douloureux de sourire hypocritement quand on me tend une fleur ou un chocolat. Je sais que ça part d’une bonne intention mais je n’ai pas besoin de ça aujourd’hui. J’ai besoin de sentir que je peux contrôler mon corps comme je l’entend, que je peux avoir un super job bien payé à la hauteur de mes qualifications sans me battre, que je peux ne pas avoir d’être jolie, que je peux ne pas me marier et ne pas avoir d’enfants. J’aimerais que ça soit cela qu’on célèbre aujourd’hui, la reconnaissance de mon droit à mener la vie que j’entends mener.
@Sally L. Dans ce cas là, c'est pas le 8 mars le problème mais la mentalité autour
Moi justement, après ces jours de solitude post-césars où j'ai eu l'impression que tous nos efforts étaient inutiles, ça m'a fait du bien aujourd'hui de participer à une manif, entourée de féministes. C'était bien de reprendre le contrôle de la rue et de la parole ! (Mais perso je ne suis pas militante, disons que le 8 mars est mon jour de militantisme 
)
Après je comprends bien le ras-le-bol, surtout dans les circonstances que tu expliques Marie !
)Après je comprends bien le ras-le-bol, surtout dans les circonstances que tu expliques Marie !
Cet article résume bien mon opinion sur les journées mondiales, qui génère des causes dont l'opinion publique ne se soucie qu'une fois par an en oubliant que ce sont des problématiques quotidiennes.
Par contre, deux éléments me surprennent un peu: que les créatrices subissant le cyberharcèlement soient peu nombreuses (je croyais qu'aucune n'était épargnée) et que nous avançons dans le bon sens (comment en es-tu si sûre ? Oui, il y a les bonnes nouvelles présentées par @Esther , mais sont elles suffisantes pour contrebalancer ? Comment ça, je suis défaitiste ?).
Par contre, deux éléments me surprennent un peu: que les créatrices subissant le cyberharcèlement soient peu nombreuses (je croyais qu'aucune n'était épargnée) et que nous avançons dans le bon sens (comment en es-tu si sûre ? Oui, il y a les bonnes nouvelles présentées par @Esther , mais sont elles suffisantes pour contrebalancer ? Comment ça, je suis défaitiste ?).
@skippy01 La grande majorité des créatrices que nous rencontrons aux Internettes n'a jamais subi de vague de cyberharcèlement. Les remarques désagréables sont le lot de toutes les personnes qui créent sur Internet mais on est très loin de le qualifier de harcèlement de masse. Justement avec l'asso on réfléchit à mener une enquête nationale là-dessus, histoire de s'appuyer sur des stats plus que sur des impressions. Le problème c'est que le traitement médiatique du cyberharcèlement le rend impressionnant / choquant et laisse croire que c'est un phénomène global alors que dans le domaine de la création vidéo, seule une minorité (très visible et suivie) est concernée.
Pour le fait d'avancer dans le bon sens, quelques constats : nous n'avons jamais autant parlé et débattu des inégalités femmes-hommes et sûrement jamais été aussi nombreuses à y être sensibilisées et à lutter contre au quotidien
Pour moi, le fait de faire des choses, c'est déjà avancer (comparé à : ne rien faire haha)
Pour le fait d'avancer dans le bon sens, quelques constats : nous n'avons jamais autant parlé et débattu des inégalités femmes-hommes et sûrement jamais été aussi nombreuses à y être sensibilisées et à lutter contre au quotidien
Pour moi, le fait de faire des choses, c'est déjà avancer (comparé à : ne rien faire haha)
@Marie C'est cool que tu viennes toujours réagir ici.
Tant mieux, parce que les discours que j'ai entendus lors de la marche du 8 mars à Bruxelles avaient vraiment de quoi casser le moral pour plusieurs jours, même si dans un angle positif, les rues étaient noires de monde, il y avait une grande mixité d'âges et de genre et plein d'autres causes parallèles ont été défendues.
Tant mieux, parce que les discours que j'ai entendus lors de la marche du 8 mars à Bruxelles avaient vraiment de quoi casser le moral pour plusieurs jours, même si dans un angle positif, les rues étaient noires de monde, il y avait une grande mixité d'âges et de genre et plein d'autres causes parallèles ont été défendues.
@skippy01 c'est bien normal Je trouve ça super important qu'on puisse échanger sur les sujets. Personne n'est infaillible et pour moi c'est une question d'éthique journalistique de venir rectifier si je fais des erreurs dans mes contenus !
Je trouve ça super important qu'on puisse échanger sur les sujets. Personne n'est infaillible et pour moi c'est une question d'éthique journalistique de venir rectifier si je fais des erreurs dans mes contenus !
Au risque d'être rabat-joie, j'ai personnellement fait 2 constats qui me font penser le contraire:Pour le fait d'avancer dans le bon sens, quelques constats : nous n'avons jamais autant parlé et débattu des inégalités femmes-hommes et sûrement jamais été aussi nombreuses à y être sensibilisées et à lutter contre au quotidien
-L'extrême-droite, ou leurs idées quand elles sont reprises par d'autres partis, gagne du terrain absolument partout et Trump va très probablement se faire réélire, le tout avec la complicité de leurs principales victimes.
-La crise écologique va faire voler en éclats les quelques progrès qui auront été accomplis.
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