missmachine;4439951 a dit :@pepparshoes : Veinarde ! Moi j'étais malade le soir où mes potes y sont allés !
Mais tu peux encore y aller jusqu'au 2 novembre!! Toute une semaine!!! Sinon, ça sera pour l'année prochaine!
Pourquoi le morbide nous fascine-t-il ?
- Initiateur de la discussion Justine_
- Date de début
Mais tu peux encore y aller jusqu'au 2 novembre!! Toute une semaine!!! Sinon, ça sera pour l'année prochaine!
elys;4439567 a dit :
Justement, moi je me méfie des gens qui arrivent à regarder des films comme Cannibal Holocaust et à trouver ça soutenable. Je ne te connais pas évidemment, mais je ne peux m'empêcher de trouver que ça a un côté totalement tordu (pour ne pas dire autre chose).
Dans ces films (si j'ai bien compris, car je suis consciente que parle de choses que je ne connais pas, et ça risque pas vu que je préfère crever plutôt que de regarder ces m*****), il n'y a aucun ressort scénaristique à l'oeuvre, sinon la démonstration de l'abomination pure. Ni psychologie, ni glissement maîtrisé vers le supernaturel, ni suspens, rien. Le réalisateur de A Serbian film avait prétendu vouloir faire passer un message politique dans son "oeuvre", évidemment c'est du bullshit.
Et je ne comprends pas qu'on se complaise dans la contemplation de l'abomination. J'imagine mal par exemple que cela ait une fonction de catharsis pour se purger des passions humaines qui nous traversent, à l'instar de la tragédie antique par exemple. Nous ne sommes plus dans le domaine des passions humaines "normales", là c'est juste au-delà du pathologique.
Pour finir, ce genre de production peut engendrer des dérives, comme Cannibal Holocaust par exemple, OU LA BARBARIE ANIMALE EST AVEREE, ET OUI, C'EST PAS "POUR DE FAUX".
J'espère que tu ne prendras pas mal ce que je dis, c'est juste qu'il y a quelques mois encore, j'ignorais que te telles choses pouvaient sortir d'un esprit humain, et que tant de gens pouvaient les regarder. Mais un jour j'ai vu que certains films étaient interdits par la modération de DPstream, je me suis demandé pourquoi, et par curiosité morbide (coucou Justine), j'ai lu les résumés... et je le regrette très amèrement. D'ailleurs quand c'est arrivé, une envie de vomir et de chialer m'a poursuivie toute la journée.
Je ne pas encore vraiment remise de ce mini-traumatisme, fallait qu'ça sorte, désolée.
apaloosa;4440666 a dit :
J'ai gardé les pépites de ton commentaire pour que tu puisses te rendre compte que c'est limite hystérique, ta façon de réagir. Tu ne sais pas trop de quoi tu parles, tu ne cherches pas à y comprendre quoi que ce soit, et tu juges les goûts et les couleurs de tout le monde.
Je t'en prie, respire. Non, non, j'insiste. Philosophy of a Knife traite de l'Unité 731, un fait historique, c'est un film/documentaire qui dure 4 heures. Dans ce film, certaines scènes sont réelles et sont tirées de véritables enregistrements d'époque.
Si on avait torturé des tortues à la place d'êtres humains j'imagine que ça t'aurais beaucoup plus scandalisé que Cannibal Holocaust.
J'ai eu 12 à mon TPE basé sur l'Unité 731, en sachant que c'est un sujet tabou au Japon, que les sources étaient presque introuvables et que les évaluateurs pensaient que j'essayais de les troller.
Essayer de comprendre un serial killer, étudier la criminologie, être curieux de tout cela, (je m'adresse aux commentaires au dessus) je suis parfaitement ok avec ça. Mais dans ma vie j'ai déjà croisé des gens qui auraient aimé être Charles Manson, ou quelque chose de stupide et fanatique dans le genre. C'est comme... les fans de Johnny, m'voyez ?
Pour revenir à toi. Je suis vraiment désolée que tu te sois rendue compte que le monde dans lequel on vit est rempli
Je ne vais pas continuer à m'acharner sur toi, petite créature sans défense, je me contente donc de clore ce commentaire par ces douces paroles d'un groupe que tu devrais ne jamais voir en live pour ton bien être intérieur:
"Ah c'est facile d'exiger la Crasse
Moins facile quand tu l'as face à face
Encore plus dure l'étape où tu l'ingères :
La Noire, la Pure, que jamais tu digères "
@apaloosa Je comprends que ça t'aie traumatisée et que ce soit encore frais, mais garde à l'esprit qu'on discute ici, et que tes interlocutrices n'ont pas elles-mêmes réalisé ces films 
@elys Je vois que ça s'échauffe, narmol.
Donc doucement les filles, c'est un sujet sensible de toute évidence, alors essayez de respecter l'avis de la personne en face et de ne pas la traiter avec condescendance. Chacun pense ce qu'il veut, le tout c'est de ne pas traiter les autres d'imbéciles parce qu'ils ne pensent pas comme nous. Merci
@elys Je vois que ça s'échauffe, narmol.
Donc doucement les filles, c'est un sujet sensible de toute évidence, alors essayez de respecter l'avis de la personne en face et de ne pas la traiter avec condescendance. Chacun pense ce qu'il veut, le tout c'est de ne pas traiter les autres d'imbéciles parce qu'ils ne pensent pas comme nous. Merci
@Elys : merci de ne pas me traiter de pauvre petite créature sans défense, je ne t'ai pas traitée de dérangée assoiffée de barbarie que je sache. D'ailleurs, quand tu as exprimé ton avis sur le fait de s'intéresser au profil psychologique des serial killers, personne ne t'est tombé dessus.
Je reconnais que ma critique était virulente, mais elle portait uniquement sur les films, désolée si tu t'es sentie visée, ce n'était pas mon but.
Je fais parfaitement la différence entre un documentaire qui dénonce en reprenant des images d'archive, et le fait de torturer gratuitement des animaux juste pour produire un film, c'est pour ça que je n'ai pas parlé de Philosophy of a Knife.
Sinon je vois pas du tout le rapport entre tout ça, et le death metal et ta citation... (qui pour moi s'appliquerait plutôt à toi d'ailleurs
). Surtout quand on connait les métalleux, qui sont soit d'adorables bisounours, soit des gens très conservateurs. Mais c'est très gentil de t'inquiéter pour mon bien-être intérieur, je penserai à toi quand je retournerai voir Sépultura et que je m'effondrerai dans la fosse en faisant des signes de croix...
Je reconnais que ma critique était virulente, mais elle portait uniquement sur les films, désolée si tu t'es sentie visée, ce n'était pas mon but.
Je fais parfaitement la différence entre un documentaire qui dénonce en reprenant des images d'archive, et le fait de torturer gratuitement des animaux juste pour produire un film, c'est pour ça que je n'ai pas parlé de Philosophy of a Knife.
Sinon je vois pas du tout le rapport entre tout ça, et le death metal et ta citation... (qui pour moi s'appliquerait plutôt à toi d'ailleurs
). Surtout quand on connait les métalleux, qui sont soit d'adorables bisounours, soit des gens très conservateurs. Mais c'est très gentil de t'inquiéter pour mon bien-être intérieur, je penserai à toi quand je retournerai voir Sépultura et que je m'effondrerai dans la fosse en faisant des signes de croix...apaloosa;4440966 a dit :@Elys : merci de ne pas me traiter de pauvre petite créature sans défense, je ne t'ai pas traitée de dérangée assoiffée de barbarie que je sache. D'ailleurs, quand tu as exprimé ton avis sur le fait de s'intéresser au profil psychologique des serial killers, personne ne t'est tombé dessus.
Je reconnais que ma critique était virulente, mais elle portait uniquement sur les films, désolée si tu t'es sentie visée, ce n'était pas mon but.
Je fais parfaitement la différence entre un documentaire qui dénonce en reprenant des images d'archive, et le fait de torturer gratuitement des animaux juste pour produire un film, c'est pour ça que je n'ai pas parlé de Philosophy of a Knife.
Sinon je vois pas du tout le rapport entre tout ça, et le death metal et ta citation... (qui pour moi s'appliquerait plutôt à toi d'ailleurs
On m'a clairement dit de ne pas être condescendante, alors je vais essayer de l'être le moins possible
. La tortue n'a pas été simplement torturée, elle a été massacrée, pour un film. Et cela ne me fait ni chaud ni froid. Mais je comprends tout à fait que tu y sois sensible et que cela t'offusque.Personne ne m'est tombé dessus, alors tu me tombe dessus ? Grand bien cela te fasse. Je me suis pas sentie visée par hasard, je te signale que tu m'as cité, j'ai reçu une notification et oui tout ça pour lire une critique virulente, c'est bien le cas de le dire.
Balle au centre, donc. Ou presque.
Je ne vois pas pourquoi tu me parle de death metal, tout d'un coup. Je ne vois pas ce que ça a à faire là. La citation du groupe en question, c'est de la musique cheloue avant garde. Pas du metal, le mec qui s'en occupe, fait partie d'un groupe de hardcore, mais je pensais pas avoir besoin de préciser.
Enfin bref, tu sembles avoir de gros préjugés sur les metalleux, comme sur beaucoup de choses au final. Et sans commentaire, pour la citation d'un nom de groupe au hasard pour prouver que t'en a dans la culotte. Les concours de b*te, c'est pas ma tasse de thé. Tu écoutes ce que tu veux, tu te reconnais dans le groupe social qui te plait, tu te sens bien dans tes pantoufles: c'est ta vie, meuf. Bisous.
(le *étalons joyeusement notre foisonnante Kultur sur madmoiZelle*
- au début des années 1970, on a beaucoup médiatisé l'affaire de Bruay-en-Artois, l'histoire d'une adolescente issue d'un milieu populaire, retrouvée morte et mutilée dans un terrain vague. Le notaire du village a été soupçonné (emprisonné puis relâché faute de preuves, on n'a jamais trouvé le coupable en fait). En plein contexte post-mai 68, des militants d'extrême-gauche - et l'opinion en général - ont fait de cette affaire un symbole de la lutte des classes : en gros, le bourgeois sadique versus la pauvresse sans défense.
- l'affaire Grégory Villemin a débuté en 1984. Même schéma, un cadavre d'enfant dans un sale état. Pourtant, contrairement au cas précédent, l'opinion se focalise beaucoup plus sur l'enfant lui-même, sur la figure de l'innocence martyrisée, sur la singularité du cas, sur l'identité des personnes impliquées (les parents...).
A peine dix ans ont passé, et on peut voir que les préoccupations des Français ont évolué rien qu'avec un fait divers sordide. Dans cet exemple, les images de mai 68 et les discours très idéologiques qui en découlent (les années 70, l'âge d'or des -ismes) ont déjà fait place à la montée de l'individualisme des années 80 (à relier avec la libéralisation de l'économie mondiale, le développement sans précédent de la finance, etc). C'est pas moi qui délire, ce sont les historiens qui le notent !
Un petit exemple illustratif et éclairant à ce sujet :
- au début des années 1970, on a beaucoup médiatisé l'affaire de Bruay-en-Artois, l'histoire d'une adolescente issue d'un milieu populaire, retrouvée morte et mutilée dans un terrain vague. Le notaire du village a été soupçonné (emprisonné puis relâché faute de preuves, on n'a jamais trouvé le coupable en fait). En plein contexte post-mai 68, des militants d'extrême-gauche - et l'opinion en général - ont fait de cette affaire un symbole de la lutte des classes : en gros, le bourgeois sadique versus la pauvresse sans défense.
- l'affaire Grégory Villemin a débuté en 1984. Même schéma, un cadavre d'enfant dans un sale état. Pourtant, contrairement au cas précédent, l'opinion se focalise beaucoup plus sur l'enfant lui-même, sur la figure de l'innocence martyrisée, sur la singularité du cas, sur l'identité des personnes impliquées (les parents...).
A peine dix ans ont passé, et on peut voir que les préoccupations des Français ont évolué rien qu'avec un fait divers sordide. Dans cet exemple, les images de mai 68 et les discours très idéologiques qui en découlent (les années 70, l'âge d'or des -ismes) ont déjà fait place à la montée de l'individualisme des années 80 (à relier avec la libéralisation de l'économie mondiale, le développement sans précédent de la finance, etc). C'est pas moi qui délire, ce sont les historiens qui le notent !
Personnellement les films gores réalistes me dégoûtent plus qu'autre chose, justement parce que c'est réaliste. L'histoire de Mme Lalaurie je l'ai plutôt lu comme un conte horrifique, par exemple. Tant que je n'ai pas d'empathie avec la victime ça m'amuse grandement.
Je lis aussi parfois des livres sur les serial killers et j'ai suivi assidûment Dexter (que j'appréciais pour son côté "justicier" puisqu'il tue des tueurs), pour autant je ne me crois pas adepte du morbide ou du malsain.
Montrez-moi une photo de quelqu'un qui a été salement torturé pour le plaisir, et je vous garantis que je vais pleurer comme une madeleine. Racontez-moi l'histoire d'un enfant enlevé et tué, je ne vais pas me pencher en avant et réclamer "encore" avec les yeux avides d'une commère... Conduisez-moi devant un accident, je vais surtout observer comment cela a pu se passer techniquement et ce que font les gens sur place, pas scruter pour savoir s'il y a des blessés, du sang et dans quel état ils sont.
En fait, je ne sais pas trop quoi penser de cet article. Ça fait réfléchir, en tout cas. La partie "scientifique" était aussi très intéressante.
Je lis aussi parfois des livres sur les serial killers et j'ai suivi assidûment Dexter (que j'appréciais pour son côté "justicier" puisqu'il tue des tueurs), pour autant je ne me crois pas adepte du morbide ou du malsain.
Montrez-moi une photo de quelqu'un qui a été salement torturé pour le plaisir, et je vous garantis que je vais pleurer comme une madeleine. Racontez-moi l'histoire d'un enfant enlevé et tué, je ne vais pas me pencher en avant et réclamer "encore" avec les yeux avides d'une commère... Conduisez-moi devant un accident, je vais surtout observer comment cela a pu se passer techniquement et ce que font les gens sur place, pas scruter pour savoir s'il y a des blessés, du sang et dans quel état ils sont.
En fait, je ne sais pas trop quoi penser de cet article. Ça fait réfléchir, en tout cas. La partie "scientifique" était aussi très intéressante.
Discussions similaires
