C'est une décision parfaitement logique même si c'est triste d'en arriver là.
Malheureusement, il faut toujours attendre qu'il y est un mort pour que les institutions se mettent à agir. Si tu te fais suivre sans arrêt dans la rue et que tu vas te plaindre à un commissariat, ils te répondront qu'ils ne peuvent rien faire...
Ces dernières années, j'ai comme l'impression que le rôle de la police ce n'est pas de prévenir une infraction mais d'intervenir lorsque celle-ci est commise (et que c'est presque trop tard pour la victime) et puis si on ajoute l'accueil réservé aux femmes victime de violence, on a un bon cocktail d'indifférence et de violence institutionnelle.
C'est encore pire pour les femmes qui ont un handicape, celle qui sont atteintes de surdité ou qui sont sous tutelle. Nos structures sont dépassées et remplies de préjugés nourrissants diverses discriminations (se cumulant parfois).
Cette décision est un début, espérons-le.