Moi j'ai déjà commencé à perdre le fil, depuis plusieurs jours je n'ai plus la motivation nécessaire pour vouloir photographier quelque chose: trouver un sujet, choisir la photo, la mettre sur l'ordi, la recadrer et la redimensionner, me semble plus devenir une corvée qu'un plaisir. Alors je m'abstiens (certainement temporairement). Et puis je ne sors pas beaucoup de chez moi, je vois toujours plus ou moins les mêmes choses, même si je voudrais saisir de l'inattendu, du nouveau dans ce qu'il y a de plus commun de mon quotidien... ce n'est pas facile.
Alors je ne poste rien en ce moment. Mais je pense qu'à défaut de ne pas poster du tout, de manquer un jour et de devoir arrêter du coup définitivement parce qu'on a pas suivi "les règles", il vaut peut-être mieux "tricher" un peu, même si c'est pas bien, même si c'est pas gentil, plutôt que de laisser tomber complètement le défi. Parce que mine de rien, ce n'est pas si simple que ça: On s'impose de devoir poster une photo par jour, sur un an, dans un laps de temps quotidien de 24h, ce qui contrarie complètement mon idée-même de la photographie, que je vois comme quelque chose à l'opposé justement: spontané, irrégulier, libre, de la liberté, surtout, surtout pas du programmé... surtout pas une tâche, une corvée à laquelle je pense dès le matin en me mettant la pression, comme je commençais à le vivre. Et puis, j'éprouve l'angoisse que j'avais peur d'éprouver à l'idée de commencer ce défi: me projeter, imaginer, envisager que le temps va passer, et que je vais le voir, en photo, et dans la date de chaque jour; envisager que je serai encore en vie dans un an et que toutes les photos seront là ou que ce ne sera pas le cas. Cela me terrorise, au même titre que les calendriers, les agendas les horloges et les dates me terrorisent.
Donc je pense personnellement, que de ne pas respecter les règles ne doit pas nous faire culpabiliser... Si des gens arrivent à prendre une photo chaque jour avec plaisir, à trouver le sujet, la motivation, le désir, toujours, tant mieux pour eux. Mais si ce n'est pas le cas, eh bien ce n'est pas grave, on fait comme on peut, c'est tout.
Et puis, en parlant des règles de ce défi, je repense à un propos que j'aime: y a quelqu'un de connu qui a dit un jour: "Les règles, c'est fait pour être transgressé" et je trouve ça bien juste et important
Alors je ne poste rien en ce moment. Mais je pense qu'à défaut de ne pas poster du tout, de manquer un jour et de devoir arrêter du coup définitivement parce qu'on a pas suivi "les règles", il vaut peut-être mieux "tricher" un peu, même si c'est pas bien, même si c'est pas gentil, plutôt que de laisser tomber complètement le défi. Parce que mine de rien, ce n'est pas si simple que ça: On s'impose de devoir poster une photo par jour, sur un an, dans un laps de temps quotidien de 24h, ce qui contrarie complètement mon idée-même de la photographie, que je vois comme quelque chose à l'opposé justement: spontané, irrégulier, libre, de la liberté, surtout, surtout pas du programmé... surtout pas une tâche, une corvée à laquelle je pense dès le matin en me mettant la pression, comme je commençais à le vivre. Et puis, j'éprouve l'angoisse que j'avais peur d'éprouver à l'idée de commencer ce défi: me projeter, imaginer, envisager que le temps va passer, et que je vais le voir, en photo, et dans la date de chaque jour; envisager que je serai encore en vie dans un an et que toutes les photos seront là ou que ce ne sera pas le cas. Cela me terrorise, au même titre que les calendriers, les agendas les horloges et les dates me terrorisent.
Donc je pense personnellement, que de ne pas respecter les règles ne doit pas nous faire culpabiliser... Si des gens arrivent à prendre une photo chaque jour avec plaisir, à trouver le sujet, la motivation, le désir, toujours, tant mieux pour eux. Mais si ce n'est pas le cas, eh bien ce n'est pas grave, on fait comme on peut, c'est tout.
Et puis, en parlant des règles de ce défi, je repense à un propos que j'aime: y a quelqu'un de connu qui a dit un jour: "Les règles, c'est fait pour être transgressé" et je trouve ça bien juste et important