Je suis assez d'accord avec les mises en garde de certains posts précédents (effet "multiplicateur et déformant" d'internet, conjugué à des références indirectes à ce qui s'est réellement passé entre ces 3 personnes, dans un contexte "corporate" à priori tendu et sans qu'on ne connaisse leurs historiques relationnels et interpersonnels respectifs).
Toutefois, cette histoire est quand même assez instructive sur la péjoration d'un phénomène normal (les règles, bordel !) dans un contexte professionnel => aurait-on eu accès à cette info si la question portait sur une rage de dents (unisexe), au lieu d'un problème de règles douloureuses ?
J'ai repris cette citation (article signalé, à très juste titre, un peu plus haut) qui, à priori, vient directement de la femme "mise en cause par son collègue" :
"I say “I’m fine, this is sort of weird, he just looked a bit shocked that I had a hot water bottle, I’ve got cramps, you know how it is.”
She goes silent and then offline completely, ten more minutes later, the HR Director calls me and asks me if I can find a meeting room, which I do. She then tells me that I shouldn’t disclose my medical problems to anyone who isn’t part of HR as it can make them uncomfortable."
Là où ça devient complètement fou, à mon sens, c'est que la DRH (une femme, quand même) intervient en personne pour recevoir cette employée en urgence (10 minute après, quoi !), pour lui indiquer qu'elle ne doit "dévoiler ses problèmes médicaux à personne qui ne soit de la DRH, car ça peut rendre mal à l'aise"...
-> règles douloureuses = (automatiquement) problèmes médicaux ?
-> collègue masculin à qui on a rien demandé, qui vient te questionner et ensuite "rapporter" à la DRH (car il est "uncomfortable" avec ce que t'as du lui dire à demi-mot) = gloser sur SES pb médicaux, afin de faire "flipper" les gens ?
Juste envie de dire : Mais SHIT, à la fin !