En t'intéressant déjà au sujet, il est fort probable que tu t'imagines plus rapidement être face à un phénomène surnaturel qu'une autre personne, lorsque tu vis une situation étrange. Je suis d'accord là-dessus ! D'un autre côté, me renseigner beaucoup sur la question, avec une amie, m'a permis d'en apprendre pas mal sur les diverses tromperies possibles et, aussi, sur les explications rationnelles à lesquelles on ne réfléchit pas sur le coup. Ça s'équilibre d'une certaine manière.
En tout cas, ça me rassurerait pas mal d'avoir une explication scientifique aux expériences très peu rassurantes que j'ai vécu dans mon tout premier logement ;__; Au début, je m'y sentais très bien : il était petit, mais très confortable, agréable et lumineux. J'ai commencé à mal m'y sentir quelques mois plus tard, une fois l'hiver venu (
Winter is here). Je me suis naturellement expliquée ce malaise par le fameux coup de blues dont on m'avait parlé, dû au fait de ne plus être chez mes parents pour la première fois. Et, hormis l'ambiance de mon logement à la nuit tombée, il n'y avait rien de flippant.
Une nuit, en revanche, je me suis réveillée après un bon gros cauchemar. Faute de m'avoir laissé un souvenir précis, il m'avait laissé la très agréable sensation qu'une chose avec le capital danger d'un marcheur blanc était rentré dans ma chambre. J'ouvre les yeux et je remarque la fenêtre ouverte (au 2° et dernier étage), ambiance... Des chats n'arrêtaient pas de miauler au dehors. Pas le son d'un quémandeur félin de croquettes. Je l'ai perçu plus déchirant (bon, ça devrait probablement dû aux circonstances du réveil). Pour avoir déjà fait quelques crises de somnambulisme, j'ai attribué plus tard l'ouverture de la fenêtre à l'une d'entre elles. Impossible de me rassurer / rationaliser sur le coup. J'étais en véritable panique et j'ai appelé, en urgence, une amie, qui m'a soutenu ensuite via Skype pendant une bonne heure (merci encore si tu me lis ♥). Impossible de me rendormir et ne serait-ce que d'éteindre la lumière. En fin de nuit, j'ai entendu une fille crier et, quinze minutes plus tard, une ambulance. LA JOIE.
Là, il n'est pas difficile d'admettre que ma crise d'angoisse était dû à l'état suivant mon cauchemar et qu'un rien aurait pu me mettre dans des états pas possibles très facilement. Je n'étais pas dans un état second la fois suivante T_T Je venais de me mettre au lit et d'éteindre la lumière. Quelques minutes plus tard, j'ai entendu assez distinctement le bruit d'un corps rampant dans ma chambre et qui se rapprochait de moi. J'étais totalement paralysée de trouille. Comme j'étais face au mur, ouvrir les yeux ne m'aurait été d'aucune utilité et je n'osais pas bouger d'un millimètre. Après ça, je passais la majorité de mes nuits à squatter chez des amies.
Voilà voilà
Je suis bien contente de l'avoir quitté cette petite chambre d'étudiante