Bonjour à toutes et à tous,
Je voulais également partager mon parcours, d’autant plus que je n’ai pas vu dans les commentaires de choses similaires.
En première, je suis allée en S, pas par conviction, mais parce que j’en avais les capacités et que malgré tout je me disais que cela me laisserait le plus de portes ouvertes.
L’année de première a été terrible, j’ai eu une prof de math absolument abominable et mes moyennes se sont effondrées dans les matières scientifiques (démotivation, tout ça).
J’ai eu la chance d’avoir des parents enseignants qui m’ont donné l’idée de passer non pas en terminale S mais en terminale L (je précise que j’avais de très bonnes notes en histoire-géo, français, langues), ce que j’ai fait (en prenant l’option math quand même, ce qui était une vaste rigolade après la première S).
Ça a été la libération.
Après l’obtention de mon bac, je ne savais absolument pas ce que je voulais faire, j’ai tenté le concours de Science Po Paris (un peu en dilettante, je l’avoue) à BAC 0 et je l’ai raté.
Du coup, je suis rentrée en hypo(khâgne). Je voulais toujours aller à Science Po, j’ai donc pris une option pour préparer les concours, j’en ai passé 5 que j’ai tous raté.
Je suis donc passée en khâgne et j’ai préparé l’ENS et je l’ai raté aussi (moins grande surprise cependant quand on sait qu’il y a seulement 3% d’élu-e-s).
Mes professeurs voulaient que je « cube » (refasse la 2e année) car même si j’avais raté tous mes concours, j’étais major de promo, mais j’ai refusé et je suis allée à la fac (grâce à une équivalence en double licence Histoire et Géographie). Clairement c’était une année de transition car j’étais à peu près sûre de ne pas vouloir être prof.
Je ne savais vraiment pas quoi faire, j’hésitais, je voulais faire du journalisme ou travailler dans l’édition car les métiers de l’écriture m’ont toujours attiré, mais j’avais un peu peur de me retrouver pendant X mois/années au chômage ou avec un salaire de misère.
Et puis j’ai pris un temps pour rencontrer des professionnels, même si à l’époque je trouvais ça barbant et globalement inutile. J’ai pu rencontrer quelqu’un de l’édition et je suis finalement tombée par hasard sur une DRH (Directrice des Ressources Humaines) d’un grand groupe. C’est cette rencontre qui a été déterminante pour la suite de mon parcours, et c’est ce qui m’a amené à m’intéresser aux métiers des ressources humaines.
Si on m’avait dit au lycée que je ferai un master Ressources Humaines, je ne l’aurais jamais cru et pourtant c’est ce que j’ai fait et je m’en suis très bien sortie (et je me suis rendue compte que la prépa c’est aussi un énoooorme atout en termes de méthodo et de capacité à travailler vite et bien). A la sortie de mon master, j’avais de quoi exercer un métier en entreprise. Je suis passée par 6 mois de chômage (j’étais l’une des dernières à trouver un emploi dans ma promo), mais je me suis trouvée un CDI en cabinet de conseil RH dans lequel je suis resté 2,5 ans avant d’aller dans un cabinet (plus) prestigieux et de me retrouver aujourd’hui à 27 ans et à gagner très correctement ma vie avec un boulot où je ne m’emmerde pas trop.
En résumé les messages que je veux faire passer :
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Ce n’est pas parce que vous n’entrez pas dans des filières sélectives que vous ne pouvez pas réussir (j’ai raté tous mes concours
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et, hormis la CPGE, je ne suis pas passée par les cursus les plus valorisés). Par contre, il faut un peu de détermination.
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Il y a beaucoup de métiers dans les entreprises auxquels on ne pense pas mais qui sont relativement facilement accessibles aux filières littéraires (les RH, mais pas que)
- Même si vous pensez que c’est inutile
INTERROGEZ TOUS LES GENS DE VOTRE ENTOURAGE SUR LEUR PARCOURS (et l’entourage de votre entourage), ne leur demandez pas des conseils, mais demandez-leur ce qu’ils ont fait et pourquoi. Honnêtement c’est ce qui pourra le plus vous rendre service car même s’ils ont fait des choix qui ne seront pas les vôtres, ils pourront vous amener des idées auxquelles vous n’auriez jamais pensé.