Daniel Belanger, Les deux printemps.
Nos heures sont des rivières
Qui coulent en une folle frénésie
L'amour est liquide clair
Et nos deux corps sont amphibies
La terre est un brasier
Mais pour un moment l'oublier
C'est la plus belle saison de ma vie
La plus belle saison de ma vie
Qu'elle ne plaise à personne
Ni du visage ni de l'esprit
Restez en votre automne
L'été tout l'an ne me fait plus envie
Persuadez-vous de mes deux yeux fermés
J'affirme en toute cécité.