Quelle mauvaise expérience Fab ! Mais je te comprends vraiment dans le sens où j'ai fait toutes mes études dans l'édition, des dizaines de stages à la pelle où on t'exploite jusqu'à la moelle sans jamais te remercier. Tout ça pourquoi ? Des clopinettes bien sûr ! Sous prétexte que le livre n'est pas un secteur rentable, et on se demande pourquoi? les auteurs et travailleurs de l'ombre devraient trinquer ? On est soumis à un marché vraiment noyé sous l'offre et où la demande n'existe même plus... Bref, le secteur de l'édition parisienne m'a encore plus dégoutée quand j'ai commencé à chercher du travail, en 2009/2010, en pleine crise bien entendu... Pourquoi payer un employé quand on peut avoir des stagiaires "gratuits" qui feront le même travail avec plus d'enthousiasme (ah! la soif d'apprendre, la naïveté du stagiaire ^^). Bref tout ça pour dire que malgré un bon CV et une motivation à bloc, j'ai fini par "sacrer mon camp" au Québec (d'où l'expression) et j'ai trouvé avec l'envoi d'UN SEUL CV, le boulot de mes rêves : je suis responsable de production dans une maison d'édition à Montréal et je vois vraiment la différence avec la manière de travailler et de traiter les auteurs en France... Comme quoi on peut trouver le bonheur ailleurs. C'est sûr que quand tu rêves de publier un livre, tu es prêt à signer avec n'importe qui et ça se comprend, mais malheureusement bien trop d'amis à moi (dans le secteur de la BD) se sont fait enfler par des éditeurs. C'est parfaitement injuste et inadmissible. Non l'édition parisienne n'est plus à son âge d'or, et pourtant ça fait toujours rêver...