@Mrs Sulu
je ne comprend pas bien pourquoi tu me mentionnes, vu que je n'ai pas parlé de cette relation prof/élève dans mon commentaire.
Mais ça a attiré mon attention sur ce point, et je rejoins l'opinion de
@funkyguane : je trouve que je jeu de mot sur le sens de "transmettre" est maladroit. Parce qu'en gros, transmettre une IST (ou pas), ça concerne le ou la partenaire alors que transmettre un savoir concerne le regard que la société et le monde du travail pose sur les personnes malades.
Du coup en y réfléchissant j'ai eu l'impression que la campagne essayait de faire passer deux messages un peu différents. 1) une personne porteuse du VIH n'est pas nécessairement contaminante lors d'un rapport sexuel (en gros, sensibilisation sur les traitements du VIH) 2) une personne porteuse du VIH est aussi porteuse de ses savoir et savoir faire, de ses compétences, de son métier...En gros, pour le premier message, l'allusion (à peine voilée) au rapport sexuel est pertinente, parce que c'est le cœur du message : permettre aux personnes porteuses du VIH d'avoir une vie affective et sexuelle si elles le désirent. Dans le second message, la sexualité est hors de propos.
Cette confusion des deux messages se retrouve dans les légendes "bidule, professeur de chose" représenté en plein relation sexuelle avec un-e élève en lieu et place d'apprentissage. Donc soit on représente une relation sexuelle en disant "bidule et porteur du VIH mais ne le transmettra pas à trucmuche parce qu'il prend son traitement etc", soit on représente une situation d'apprentissage en disant "bidule est porteur du VIH, mais la seule chose qu'il transmettra à trucmuche aujourd'hui c'est son amour de la plongée / le seul frisson qu'il provoquera chez trucmuche aujourd'hui c'est celui du parapente..." bref, je trouve en fin de compte la confusion des message préjudiciable à cette campagne.