Yo
Par contre sur la question du "cintre", je voulais juste défendre ce petit William Carnimola qui, dans ce contexte, a employait le terme "cintre" non pas par rapport à une maigreur normale, métabolique, mais une maigreur "professionnelle", que s'imposeraient les mannequins pour rentrer dans les vêtements taille unique pour faire ressortir le vêtement et non pas le corps qui le porte. Il dénonçait donc la maigreur imposée, "choisie", je crois pas qu'on puisse lui en vouloir pour ça. BREF. Avocat du diable, bonjour.
La "vraie femme", je la définirai comme un individu de sexe féminin, élevé à l'écart de tout diktat. On regarde ce qu'elle est devenu à 30 ans, et voilà. En gros, ça existe pas.
Parce que, quand même, si des homme génétiquement parlant se sentent "femme" aujourd'hui, c'est pourquoi ? Parce qu'il y aurait effectivement un sentiment viscéral d'être femme, ou parce qu'ils s'identifient au modèle femme véhiculé par la société ?
Il y a en effet, je pense en tout cas dans mon référenciel français mondialisé lol, des comportements dits féminins, souvent imposés arbitrairement notre société capitaliste, mais dans lesquels, heureusement ou malheureusement, je me retrouve. Je parle ici de la femme qui s'épile, qui se maquille, qui fait gaffe à comment elle se sape, qui aime lire, qui est hyper émotive, qui veut des enfants, qui assume son corps et sa sexualité. C'est aussi "la geekette", la "lolita", la "femme fatale", la "femme-enfant", autant de messages contradictoires et qui pourtant nous forge une identité ?
L'idée, c'est d'avoir conscience que je suis (aussi, mais pas que) un produit de la société occidentale capitaliste. Ensuite, porter un regard critique là dessus, et essayer de lutter contre les schémas ancrés, ou de jouer avec ces codes imposés comme disait Marquise Olympia.
En fait, c'est peut-être bête ce que je vais dire, mais j'ai l'impression que la notion de masculinité est ENCORE PLUS FLOUE, et... tant mieux ! En fait, je me rend compte que ça me rend heureuse de ne pas arriver à définir ce que c'est, être femme aujourd'hui.
Je me sens femme, si c'est ça la question. Pourquoi ? Parce que j'ai un vagin et que ça me dérange pas. Mais je suis pas que femme, je suis aussi rôliste, gauchiste, théâtreuse; bibliothécaire...