Une réponse qui n'a pas été évoquée dans l'article (contrairement à d'autres articles de Docteur Mon Boule ou de Daronne) pour "l'après communication" : peut-être que la relation n'est pas faite pour continuer.
Oui, il y a des personnes asexuelles qui n'ont pas de désir charnel, il y a des personnes qui n'ont pas "souvent" (terme très subjectif) envie de faire l'amour, en tout cas moins souvent envie que leur partenaire. Il y a des personnes qui ont vécu des traumatismes liés à la sexualité, et qui pourraient avoir besoin et envie d'une rééducation à une sexualité positive pour (re)découvrir leur désir. Plein de possibilités. D'où l'importance n°1 de la communication (qu'elle soit bénie).
Mais… il y a aussi, après la communication, des blocages qui peuvent perdurer. Tout comme on n'a pas à se forcer au sexe, la personne qui désire charnellement, qui a besoin de rapports sexuels dans une relation (aucun mal à ça, chacun vit sa sexualité comme il le sent, c'est si intime) n'a pas à se forcer à la chasteté par peur d'être un/e obsédé/e dérangé/e.
Si le décalage persiste sans possibilité d'être résolu dans le respect des désirs de chacun, on peut proposer une relation libre, ouverte, par exemple. Il ne faut pas avoir peur d'en parler.
Il peut aussi y avoir la solution de se séparer… s'aimer, passer des super moments ensemble est très important, mais la frustration et la culpabilité peuvent pourrir un couple, le terminer. Surtout si la place du sexe est importante pour l'un des 2 partenaires.