31 décembre.
Ce soir, c'est la fête. On a mit du temps à choisir nos robes. Les plus jolies. Maman pour plaire à papa, moi, pour lui. Un coup de brosse dans les cheveux, et on monte dans la voiture. Ce soir encore, on va de l'autre côté de la ville. Ce soir encore on va chez mon amoureux. Mais ce soir, c'est la fête.
On joue. Toujours ce même jeu. Tous ensemble, son frère, ma soeur et le petit dernier qui préfère la voiture rouge qui traine sur la moquette bleue. Nous, on fait avancer nos aventuriers, leurs sacs pleins de diamants. Ce n'est pas moi qui gagne. Je gagne jamais à ce jeu.
On mange. Longtemps. Les grands encore plus. Et ils prennent un malin plaisir à vider leurs grands verres pour les remplir de nouveau. Nous, on s'échappe. C'est trop long. Le sommeil se fait sentir, mais on joue à cache cache dans le reste de la maison. Dans le noir, on se cherche. On se trouve. On retourne se cacher. On se retrouve. Et on découvre des pièces. La chambre des parents et le grand lit où on tient tous. Lui, son frère, et moi. Les petits dorment à la mezzanine. Il est cinq heure. La lune pleine veille sur nous pendant qu'on s'endort doucement. Et puis on nous appelle, il est l'heure de rentrer. On a passé la nuit à jouer, on est trop épuisés pour réclamer encore un peu de temps. Passer la nuit ici pour de bon, puisque le jour est si proche de se lever. On traerse difficilement le couloir, les yeux alourdis par le sommeil et aggressés par la lumière du salon qui y pénètre. Plus grand et plus réveillé que nous, son frère nous devance. Il nous montre le chemin. De toutes les manières, c'est lui le chef. Nous, on suit.
J'arrive à mon tour dans le salon, mais l'amoureux m'attrape la main et m'empêche d'aller plus loin. Fatiguée, je m'appuie contre le mur pour l'écouter. Mais il ne me parle pas. Non. Il pose ses lèvres sur les miennes.
Bonne année.
Ce soir, c'est la fête. On a mit du temps à choisir nos robes. Les plus jolies. Maman pour plaire à papa, moi, pour lui. Un coup de brosse dans les cheveux, et on monte dans la voiture. Ce soir encore, on va de l'autre côté de la ville. Ce soir encore on va chez mon amoureux. Mais ce soir, c'est la fête.
On joue. Toujours ce même jeu. Tous ensemble, son frère, ma soeur et le petit dernier qui préfère la voiture rouge qui traine sur la moquette bleue. Nous, on fait avancer nos aventuriers, leurs sacs pleins de diamants. Ce n'est pas moi qui gagne. Je gagne jamais à ce jeu.
On mange. Longtemps. Les grands encore plus. Et ils prennent un malin plaisir à vider leurs grands verres pour les remplir de nouveau. Nous, on s'échappe. C'est trop long. Le sommeil se fait sentir, mais on joue à cache cache dans le reste de la maison. Dans le noir, on se cherche. On se trouve. On retourne se cacher. On se retrouve. Et on découvre des pièces. La chambre des parents et le grand lit où on tient tous. Lui, son frère, et moi. Les petits dorment à la mezzanine. Il est cinq heure. La lune pleine veille sur nous pendant qu'on s'endort doucement. Et puis on nous appelle, il est l'heure de rentrer. On a passé la nuit à jouer, on est trop épuisés pour réclamer encore un peu de temps. Passer la nuit ici pour de bon, puisque le jour est si proche de se lever. On traerse difficilement le couloir, les yeux alourdis par le sommeil et aggressés par la lumière du salon qui y pénètre. Plus grand et plus réveillé que nous, son frère nous devance. Il nous montre le chemin. De toutes les manières, c'est lui le chef. Nous, on suit.
J'arrive à mon tour dans le salon, mais l'amoureux m'attrape la main et m'empêche d'aller plus loin. Fatiguée, je m'appuie contre le mur pour l'écouter. Mais il ne me parle pas. Non. Il pose ses lèvres sur les miennes.
Bonne année.