Thème d'écriture : Reste avec moi.

6 Juillet 2011
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Montenois
Cela fait longtemps que tout va mal, que les colères ont pris le pas sur les sourires...
Dis moi où sont passés notre amour et notre tendresse. Cela fait longtemps qu'on se connait...
Parfois, je me dis que c'est depuis toujours, j'ai surtout toujours été sûre que c'était pour toujours...
Tu peux tout sur moi, il n'y a plus aucune restriction depuis longtemps. Je ne supporterais pas que tu partes, je ne pourrais même pas imaginer ma vie sans toi...
Pourtant, je sens que tu mens souvent, que je te perds parfois...
Pourtant, je vois bien que le seul silence que tu aimes, c'est le mien, toi qui a toujours aimé les conversations longues et animées, tu me demandes même de me taire.
J'ai toujours été ton jouet et tu as beau me torturer avec une application de chaque seconde, je ne peux que te demander, te supplier, t'implorer.
Reste avec moi...
 
17 Décembre 2007
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Maussane
Posture de héros, sauveur de folie. C'est le début d'une rencontre, je m'accroche a tes bras, a tes yeux, a ton feu pour ne pas tomber. Sans toi je sais pas ce que je serais désormais. Amour ou destruction ? Larmes ou joie ? peu m'importe je veux juste que tu m'apprennes a devenir forte.
Je ne sais pas si j'ai réellement besoin de toi, je ne sais pas si tout ça est une bonne idée, si nous sommes vraiment une unitée mais ... reste avec moi​
 
D

dreamthelife

Guest
j'aimerais avoir des avis sur mon textes la syntaxe et les fautes d'orthographe ça va ? Je post ça ici parce que je trouve que mon texte va bien avec le thème.

je sais j'ai pas su te retenir, j'ai pas su quoi dire, j'ai pas mis des mots sur cette rancoeur, j'ai pas réussis. Je suis désolée, toi seul sait combien cela mes difficiles de prononcer ces mots, j'ai tellement du mal. Toi seul me connait vraiment. J'ai essayé de te repousser, à quoi bon ? Tu vois où j'en suis rendue? Non tu vois pas. J'en suis rendue au point de t'écrire un long texte en espérant que tu me pardonnes. Je suis au point de me rabaisser, je mets ma fierté de côté alors me rejette pas. Combien de fois j'ai faillis pleurer devant toi, combien de fois je me suis retenue. J'ai encore peur de toi, j'ai peur que tu me fais du mal, j'ai pas confiance, je sais c'est pas bien, je ne suis pas normal. J'ai pas envie que tu me trouves pathétique, pourtant à chaque ligne que j'écris j'ai l'impression de m'enfoncer encore un peu plus. Il m'arrive tellement de choses en ce moment que là, maintenant toi seul peut me faire sourire, alors reste, oui reste avec moi, me dit pas qu'il est trop tard, non je veux pas y croire! J'ai le coeur brisé, broyé, arraché, explosé peu importe le mot qui convient j'ai mal sans toi. Je pensais pouvoir y arriver, je pensais pouvoir vivre sans ta présence. Nous deux on a jamais vécu de grandes choses, on a jamais rien fait d'exceptionnel pourtant je suis tellement attachée à toi. Non rigole pas, je te l'interdis, je me trouve ridicule. Je voudrais continuer d'écrire et d'écrire mais j'ai presque plus grands choses à dire. Ces 4 derniers jours ont été horrible sans toi. Tu sais je suis prête à tout te donner, vraiment tout. Fin, je l'étais. Oui, j'étais vraiment sûr de ce que je voulais et où je voulais aller mais ces derniers jours tu m'as totalement perturber, oui perturber c'est le mot. J'ai pris peur. Je suis désolée je me suis prise la tête pour rien, je suis une gamine et je m'en excuse, je comprendrais si tu voudrais plus de moi. A côté de toi je me sens tellement ridicule. Je contrôle chaque mots que je prononce, chaque gestes que je fais je les contrôle de peur que tu t'en fuis en courant c'est bizarre n'est ce pas ? Au début je t'avouerais que j'étais décidée à tirer un trait sur toi, toute façon j'avais l'impression que tu en avais strictement rien à foutre de moi et toi tu es revenu avec tes grands textes et tes grands mots c'était la première fois que tu m'écrivais une chose comme ça. Pourquoi l'avais tu pas fais avant ? Cela aurais peut-être tout changé. Moi comme une conne je t'es repoussé, je voulais pas que tu croies que c'était si facile de me récupérer mais tu vois là je suis entrain de te faire un texte pour m'excuser de tout ce que j'ai fais il n'y a pas plus niai j'en suis consciente mais je pourrais pas vivre sans pouvoir t'embrasser sans revoir ton sourire que j'aime tant, je serais capable de t'appeler en inconnue juste pour entendre un " allô ? " c'est bon là tu dois vraiment me prendre pour une tarée. J'ai mal et je l'ai mérité au final je me suis fais mal toute seule. Tu sais, je suis amoureuse de toi, voilà c'est dit. Quand je pense à toi je sourie bêtement, j'ai l'air stupide mais c'est de ta faute ça. Je sais jamais ce que tu ressens ça m'énerve tellement tu sais aussi parfois je reste des heures connecter à attendre que tu te connectes, quand tu le fais j'attends que tu viennes me parler, des fois tu le fais pas, peut-être parce que tu avais pas vu que j'étais en ligne mais ça me tue parce que moi dès que je me connecte je regarde si tu l'es aussi! ça me tue tellement que tu penses pas à moi aussi souvent que je le voudrais, que tu répondes à mes sms une fois sur deux. Je veux pas être dépendante de toi, je veux pas m'attacher mais tu sais c'est trop tard! Ouais, c'est trop tard, tu crois que l'on choisit ? moi aussi je croyais mais ça c'était avant que tu débarques dans ma vie et que tu déglingues tout. C'est pas si incroyable que ça, j'ai besoin de toi voila tout.
 
5 Août 2009
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saint ouen l'aumone
Si tu restes avec moi je te décrocherais la lune
J’arrêterais le court du temps
Changerais le sens du courant
La nuit sera le jour, le jour sera la nuit
L’été sera l’hiver, l’automne le printemps

Si tu restes avec moi
Je dompterais le soleil
Les lions seront des chats, les aigles des pinsons
Les tornades des brises, les éclairs de la bruine

Si tu restes avec moi
La mort se tiendra coite
Le bonheur sera la norme
Les guerres seront fêtes, le malheur une rumeur

Si tu restes avec moi
Mes bras seront ton asile
Mes lèvres t’abreuveront
Mon corps ton havre

Si tu restes avec moi
Plus jamais je n’aurais à prononcer ces mots
Ne me quitte pas
 
30 Août 2011
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Le fracas des tôles qui se froissent. Des lumières bleues. Du sang plein les mains. Des cris. Un cri. "Reste avec moi, reste avec moi !"
 
2 Décembre 2012
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Depuis que tu m’a laissé, c’est comme un cri dans chaque action que je fais.


Reste avec moi, quand je suis accrochée à chacun des mots que tu m’envoie comme un plongeur à sa bouteille d’oxygène.


Reste avec moi quand je deviens aigre, quand je te déteste, quand je te vois comme un monstre. M’arracher du cœur cet amour parce que tu le méprises, c’est encore t’aimer.


Reste avec moi quand je prétends que tout va bien, que je n’ai pas besoin de toi, alors qu’en fait tout va mal, je suis jamais resté si longtemps à terre.


Aujourd’hui je me tais pour que tu t’en ailles, et tu n’entends pas dans mes silences toute l’angoisse d’un « ne me laisse pas partir ».


Reste avec moi même si je doute de moi, que je ne sais pas si je suis ce qu’il y a de mieux pour toi. Crois en moi plus que moi.

Je ne te l’ai pas dit une seule fois, je savais comme c’était vain, qu’on ne retiens pas, mais reste avec moi.
 
K

katnissvsw

Guest
Mon ange, je t'en supplie reste avec moi car sans toi, je ne suis rien
Je ne suis qu'une chose qui ne vit plus
Une plante vide de toute sève
Car tout ce qui me fait vivre
C'est l'amour, le vrai ,le grand.

Ne me quitte pas
C'est vrai ,j'ai fait une erreur
Celle de trop m'attacher à toi
Mais aujourd'hui
Je ne peux plus vivre sans toi.

La mort me paraît trop douce
Par rapport au fait de ne plus te voir.
J'ai le coeur lourd
Mais je t'aime mon amour.
 
29 Mai 2012
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Lille
J'essaye depuis peu de ré-écrire et de retrouver l'inspiration que me soufflait mon adolescence. C'est ma première participation, quelques avis extérieurs seraient cool. :)


    Une euphorie nocturne m'emporte. Mes éclats de rire s'évaporent dans la pâle obscurité de mon appartement. Tu es à mes côtés, dans ce lit. Tout me semble être qu'illusion, tout me semble beau.
  Mes lèvres déposent un baiser sur ton nez. Tes yeux se plissent. Ma fausse candeur te fait sourire. Je ne saurai jamais t'avouer que tu es le seul oisillon, couvé par mon cœur, que je n'ai su noyé de mes larmes. Pourtant, quelques minutes plus tôt, j'ai préféré t'affirmer que je ne t'aimais plus. Je nous ai menti.

  Ma main passe sur ton torse, dans tes cheveux ébouriffés. Tu m'embrasses. Ta main glisse sous ma  jupe. Taquine, je te murmure à l'oreille de pas me pervertir. Tu t'acharnes. Je retrouve ce magnétisme presque animal qui je rends folle de toi. Cette attirance charnelle qui m'a tuée autrefois.
 Je te repousse. A contrecœur. Cela ne ferait qu'empirer la situation. Tes yeux s'écarquillent, ta bouche s'entre-ouvre. Oui, tu t'étonnes que j’ose me refuser à toi. Je ne veux pas rester dans ton esprit comme ces ingénues petites fillettes que tu collectionnes. Certes, ce n'est pas grand chose à part un sentiment puérile. Cependant je sens que ma plaie, petite relique misérable, cicatrise encore. Tu le devines si bien.

  Tu t'excuses. Rapidement, tu remets tes chaussures. Ce n'est pas moi qui m'enfuie cette fois-ci. Tu te presses de boire au robinet, avant de jeter ton regard sur moi. Assise sur le rebord du lit, remettant discrètement ma jupe, tu comprends que mon seul regret est d'avoir fait avorter un semblant d'amour. Nous avons changé depuis ce mois d'avril. Tu ne me croyais pas avant cette nuit. Maintenant tu en as la preuve.

  Tu te diriges vers la porte. Tu pars. Je me précipites, t'emprisonne de mes bras. Non, reste ici. Sois le gardien de mon sommeil. Juste pour une nuit. Je te serre tellement. Tu m'observes de haut, et je vois que je ne suis pas si pitoyable à tes yeux.
  La porte se referme sur toi. Je n'ai pas le courage. Pas encore. Je retiens la poignet, et la tire. Ton visage apparaît à nouveau, je le prends de mes mains. Je t'embrasse une dernière fois. Instant éphémère.

  Je fixe la porte. Tu n'es plus là.
 
Dernière édition :
23 Janvier 2010
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Toulouse
delicateetdesinvolte.blogspot.fr
Oui, je sais. Je me rappelle ce qu’on avait dit. J’étais làmoi aussi. Que du cul. Et des blagues. Mais pas de sentiments. Mon cul ouai. On était bien partis l’air de rien, ça marchait cette histoire. Mais ça a marché quoi… cinq mois ? Et encore, je n’en suis pas bien sûre. Il a fallu qu’on s’entende bien dans la vie aussi. Connerie. C’est là qu’on aurait du dire stop. Non, j’aurais du dire stop le jour où j’ai soupçonné que celle qui tu appelais « amie » était en fait ta meuf. Idiote. Mais j’assume presque. Je l’ai voulue cette merde. Alors je la prends dans la face. Des oui et des non. Des on arrête sans y croire. On se laisse pendant deux semaines, on voit ce qu’on fait après. On se laisse pendant un mois, de toutes les manières on part en vacances. On se voit à la rentrée et on décide. On décide rien du tout oui, on peut pas voir nos faces sans avoir envie de manger nos bouches et de toucher nos cuisses. Il faudrait se rendre à l’évidence. Mais c’est compliqué, et quand c’est compliqué, tu disparais. Tu t’enfermes pour faire semblant de prendre une décision, faire comme si on pouvait ne pas être nous. Blague. Arrête. Sors-toi de là. Sors-nous de là. Arrête de t’enfermer dans ce qui te fait mal, dans ce que tu essaies de fuir depuis trop longtemps. Ouvre les yeux. Reviens moi. Et reste avec moi.
 
N

nervosa

Guest
Reste avec moi les soirs de juin, janvier est loin.
Reste avec moi les jours de pluie, ton cul ton odeur dans mon lit.
 
Dernière édition :
L

lyanne

Guest
" Marraine tu viens?"

"Tu vois. Je suis là. Je m'occupe d'elle. Ce n'est pas facile tous les jours.
Tu te souviens la première fois que l'on s'est rencontrées. Notre premier fou rire. Nos premiers chagrins d'amour. Nos joies. Nos désillusions. Ton mariage.
Et puis, on s'est séparées, perdues de vue.
Et il y a eu ce coup de fil où tu m'annonçais que ton mari t'avait abandonnée et que tu avais une petit fille. Léa.
Tu m'as demandé la chose la plus improbable. Tu m'as demandée d'être sa marraine. et j'ai dit oui mais comme toujours tu m'as cachée que j'allais devenir sa maman. Et tu es partie et tu m'as laissée. Tu nous as laissées."

Léa s'était approchée tout doucement et a entendu tout ce que je disais.

"Mais non Marraine. Maman ne nous a pas abandonnées. et puis moi je resterai toujours avec toi"

je me souviendrai toujours de ces grands yeux verts rieurs et ces jolies cheveux rouges. Je m'agenouillais.

"alors, je resterais avec toi et toi, tu restes avec moi"


je déposais la rose blanche sur la pierre. et nous nous en allâmes.

"Marraine, ma glace je la veux à la framboise..."
 
4 Juin 2013
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Le déluge s'est abattu. A coté de moi, un lampadaire éteint, et les pavés dégoulinant du trottoir. Dans la rue,j'étais seule. Je t'ai regardé, tu étais là. Près de moi. Juste de l'autre coté de la vitre .
Tu me regardais, je te regardais. La pluie laissait des ruisseaux d'eau sur la parois.
Tu m'observait, bien au chaud. Du monde riait autour de toi.
Personne ne me voyait. J'étais comme une conne, dehors, trempée, et personne ne me remarquait. Personne était dans ma merde, Personne n'était, sauf moi, sous la pluie.
Je me souviens, les gouttes tombaient de mes cils sur mes joues. Je te voyait flou.
La vitre. Toi. Moi.  Tu me regardais, tu ne disais rien.
J'essayais d'ouvrir la bouche, je n'y arrivais pas .J'étais dehors, tu étais dedans.
Puis tu as bougé. Tu as tourné la tête à gauche, tu t’apprêtais à  partir,et je ne pouvais pas entrer. Tout à coup, mes jambes se sont décollées du sol. Mes pieds ont bougé et je me suis élancée .
Je suis arrivée en plein dans la vitre pour te rattraper. Elle s'est brisée. Mes bras sont rentrés dans le verre. Je voulais crier, je n'y arrivais pas. Je suis tombée à genoux, au milieu des débris.
Le carrelage de la pièce était froid, comme ton expression, comme tes  yeux, comme la vitre, comme la pluie, comme mon corps. Le choc de la chute m'a fait mal.
J'ai levé la tête, et je t'ai vu. Tu me jugeais, de haut. Étais-tu triste, étais-tu indifférent? Je ne sais pas. Tu m'as contemplée, longuement. Puis tu as tourné les talons. Tu es parti. Sans te retourner.
J’ai baissé mon regard par terre. Les morceaux de verre cassés étaient colorés de rouge, parsemés de gouttes de sang. Je n'ai rien dit. Après une éternité, j'ai réussi à décoller ma peau du sol. Tout mon être était meurtri. Je me suis relevée, je suis sortie de cette maison. Sortie de ta vie.
J'ai descendue la rue, et j'ai couru sur la route. Il avait arrêté de pleuvoir.
Le ciel, étoilé, s'assombrissait. Qu'est ce qu'il était beau ce paysage, avec ses milliers de paillettes fixées sur son drap bleu marine...
Je courais sur  cette route, mes plaies encore ouvertes, mes larmes encore humides. Il n'y avait que moi, et le silence, entrecoupé par le bruit que pouvaient encore faire mes poumons. Je n'avais pas envie de stopper ma course, mais tout en moi ne voulait plus exister.
Une voiture est arrivée en face. Une sombre, de celles qui passent tout le temps. J'ai accéléré.
Mes chevilles me faisaient mal et mon souffle brûlait ma gorge. Au moment de l'impact, quelqu’un m'a poussé dans le fossé. Les orties m'ont piqué les poignets, les avant bras, les jambes, m'ont brûlée...et ont amorti ma chute. La voiture est passée, ses phares ont balayé mon corps de lumière. J'avais mal. Mal partout, dedans, devant, derrière, au dessus.
A demi inconsciente, j'ai vu l'ange se pencher vers moi. Il était beau. Non. Magnifique.
De la beauté que l'on ne voit que dans les contes, les romans et la Bible. Il me faisait presque peur. Ses ailes d'un blanc immaculé contrastaient avec l'obscurité. Il m'a soulevé de terre, et m'a emporté. Dans ses bras, mes brûlures guérissaient. Mes plaies se refermaient comme par magie.
Mon cœur ne saignait plus.  Il s'est gonflé, et à commencé à craquer puis à éclater. Il a volé en  une multitude de miettes bleues et roses qui se sont dispersées dans le ciel.
Je me suis évanouie. Je ne sais combien de temps je suis restée dans cet état.
Un jour, une heure, un mois? Une éternité. Quand je me suis réveillée, l'ange n'était pas parti.
A coté de moi, encore plus beau que dans mes souvenirs, souriant. A coté de moi, et non derrière une vitre. J'ai su qu'il ne partirait pas. Du moins pas tout de suite.
Son regard était empreint de patience, d'amour, de confiance puis peut-être d'un peu de pitié, aussi. Il m'a observée, puis a sourit. Sa main a rencontré la mienne. Mes yeux se sont posés sur mes bras, couverts de bandages. Je ne savais pas où j'étais. Ce n'était pas l'importance. Ses doigts n'ont pas lâché les miens. Jamais. Le temps passait.
Ma colère, mes doutes et ma méfiance se dissipaient peu à peu pour faire place à un nouveau sentiment, la confiance.
Le regard de cet être de lumière sur moi, mon corps et mes pensées m'avait au premier abord, gênée. Lentement, mon avis avait changé, je me suis sentie belle sous ces yeux là, je voulais l’être.
Puis un jour,il s'est penché sur moi. Il a soufflé dans mon oreille "Reste avec moi" et a mis sa tête sur ma poitrine. Je me suis rendue compte que j'avais de nouveau un cœur. Je vivais. Je sentais les battements de la vie couler en moi. Et je savais où j'étais, avec cet ange, qui m'avait accompagnée, et qui m'avait empêchée de mourir.
Au Paradis.
 

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