Une campagne WTF culpabilise les jeunes parents

[Mymy Haegel]

(Et pour être un peu HS, j'ai vraiment du mal à croire que les filles de milieu défavorisé gardent leur enfant parce qu'elles sont mal informées. Qu'elles aient moins accès à l'IVG à cause de leur coût ou que ce soit un moyen de s'affirmer - c'était l'une des raisons citées dans une étude socio que j'ai lue - je veux bien, mais le coup de la non-information, sachant qu'à peu près tous les ans tous les collèges ont des journées spé avec des intervenants extérieurs pour ça, ça me rend dubitative).

J'interviens juste là-dessus pour dire que moi qui ai grandi dans un coin pas spécialement paumé (presque 100 000 habitants dans ma ville) et dans un collège, certes en banlieue, mais pas en ZEP, je n'ai eu qu'un cours d'éducation sexuelle dans TOUTE ma scolarité et il a consisté à écrire, pour les filles, ce qu'on pensait correspondre à un "garçon" et pareil pour les mecs. Limite un cours de genre sauf que non en une heure c'était bouclé, salut, à jamais.

Donc je me dis que si ça peut arriver en France, dans une ville banale, par manque d'intervenants et/ou par désintérêt des directeurs du collège, aux États-Unis, pays où la religion est forte (on jure sur la Bible au tribunal par exemple...), et où une bonne partie de la scolarité est privée, ça ne m'étonnerait pas de savoir que bien des jeunes ont des lacunes en matière de protection et de contraception 

Ah, aux USA, c'est bien possible. En France, ça me semblait impossible, c'est bien que tu en parles (moi justement, j'étais en ZEP et on en avait droit mais TOUT LE TEMPS des journées spéciales - avec les fameux "les drogues c'est mal / le don d'organes c'est cool") (je me demande vraiment si le cas de ton établissement est un cas isolé ou non).

Mais sinon, sans parler de cours d’éducation sexuelle (d'ailleurs je sais pas si on peut appeler ça un cours), niveau protection, avec toutes les campagnes contre le SIDA/IST qu'on voit dans tous les médias, et entre les cours sur la reproduction, qui si je ne me trompe pas est au programme en classe de 5ème (les méthodes de contraception y sont quand même abordées), j'ai l'impression qu'il faut presque le faire exprès (mais je me trompe sûrement).

Oui c'est sûr qu'on a évoqué, en SVT, la procréation et la contraception (bon, préservatif et pilule seulement, mais c'est toujours ça). Mais je me dis que pour des gamin-e-s de 5ème ou 4ème ça paraît souvent très abstrait (c'était le cas pour moi et pas mal d'entre nous à l'époque en tout cas) et je sais que moi, si j'étais pas venue d'une famille qui prend ça à coeur, si je m'étais pas renseignée ailleurs, j'aurais pas eu de rappel parce qu'au niveau scolaire, à part quelques cours de SVT ponctués de gloussements, c'était niet... Même au lycée, en fait, les profs en parlaient très rapidement, genre « Ça va de soi » - sauf que bon, quand tu en as entendu parler à l'âge où tu complexais encore de porter une brassière, ça ne va pas forcément de soi. Et je sais que plein de gens de mon collège n'ont pas continué leurs études au lycée, que certaines de mes anciennes camarades étaient enceintes et ont accouché et gardé leur bébé à 17, 18 ou 19 ans. Loin de moi l'idée de dire qu'une grossesse à cet âge-là est foncièrement une mauvaise chose, mais clairement, elles n'avaient pas toutes les cartes en main pour choisir de façon éduquée et éclairée.

 

[Deutsche G.]

(Et pour être un peu HS, j'ai vraiment du mal à croire que les filles de milieu défavorisé gardent leur enfant parce qu'elles sont mal informées. Qu'elles aient moins accès à l'IVG à cause de leur coût ou que ce soit un moyen de s'affirmer - c'était l'une des raisons citées dans une étude socio que j'ai lue - je veux bien, mais le coup de la non-information, sachant qu'à peu près tous les ans tous les collèges ont des journées spé avec des intervenants extérieurs pour ça, ça me rend dubitative).

J'interviens juste là-dessus pour dire que moi qui ai grandi dans un coin pas spécialement paumé (presque 100 000 habitants dans ma ville) et dans un collège, certes en banlieue, mais pas en ZEP, je n'ai eu qu'un cours d'éducation sexuelle dans TOUTE ma scolarité et il a consisté à écrire, pour les filles, ce qu'on pensait correspondre à un "garçon" et pareil pour les mecs. Limite un cours de genre sauf que non en une heure c'était bouclé, salut, à jamais.

Donc je me dis que si ça peut arriver en France, dans une ville banale, par manque d'intervenants et/ou par désintérêt des directeurs du collège, aux États-Unis, pays où la religion est forte (on jure sur la Bible au tribunal par exemple...), et où une bonne partie de la scolarité est privée, ça ne m'étonnerait pas de savoir que bien des jeunes ont des lacunes en matière de protection et de contraception 

Ah, aux USA, c'est bien possible. En France, ça me semblait impossible, c'est bien que tu en parles (moi justement, j'étais en ZEP et on en avait droit mais TOUT LE TEMPS des journées spéciales - avec les fameux "les drogues c'est mal / le don d'organes c'est cool") (je me demande vraiment si le cas de ton établissement est un cas isolé ou non).

Mais sinon, sans parler de cours d’éducation sexuelle (d'ailleurs je sais pas si on peut appeler ça un cours), niveau protection, avec toutes les campagnes contre le SIDA/IST qu'on voit dans tous les médias, et entre les cours sur la reproduction, qui si je ne me trompe pas est au programme en classe de 5ème (les méthodes de contraception y sont quand même abordées), j'ai l'impression qu'il faut presque le faire exprès (mais je me trompe sûrement).

Oui c'est sûr qu'on a évoqué, en SVT, la procréation et la contraception (bon, préservatif et pilule seulement, mais c'est toujours ça). Mais je me dis que pour des gamin-e-s de 5ème ou 4ème ça paraît souvent très abstrait (c'était le cas pour moi et pas mal d'entre nous à l'époque en tout cas) et je sais que moi, si j'étais pas venue d'une famille qui prend ça à coeur, si je m'étais pas renseignée ailleurs, j'aurais pas eu de rappel parce qu'au niveau scolaire, à part quelques cours de SVT ponctués de gloussements, c'était niet... Même au lycée, en fait, les profs en parlaient très rapidement, genre « Ça va de soi » - sauf que bon, quand tu en as entendu parler à l'âge où tu complexais encore de porter une brassière, ça ne va pas forcément de soi. Et je sais que plein de gens de mon collège n'ont pas continué leurs études au lycée, que certaines de mes anciennes camarades étaient enceintes et ont accouché et gardé leur bébé à 17, 18 ou 19 ans. Loin de moi l'idée de dire qu'une grossesse à cet âge-là est foncièrement une mauvaise chose, mais clairement, elles n'avaient pas toutes les cartes en main pour choisir de façon éduquée et éclairée.

J'ai envie de troller et de dire que ça leur apprendra à pas écouter en cours




(Ok je sors.)

 

[Azeleen]

(Et pour être un peu HS, j'ai vraiment du mal à croire que les filles de milieu défavorisé gardent leur enfant parce qu'elles sont mal informées. Qu'elles aient moins accès à l'IVG à cause de leur coût ou que ce soit un moyen de s'affirmer - c'était l'une des raisons citées dans une étude socio que j'ai lue - je veux bien, mais le coup de la non-information, sachant qu'à peu près tous les ans tous les collèges ont des journées spé avec des intervenants extérieurs pour ça, ça me rend dubitative).

On ne peut pas vraiment comparer, je ne parlais pas de la France mais bien sur des États-Unis, qui comptent tout de même plus de 300 millions d'habitants; quand je parle de classes sociales différentes, sur 300 millions de personnes, il y a vraiment des écarts énormes, ce n'est pas vraiment comparable à la France... et effectivement, la phrase que tu citais, surtout hors contexte, peut être moyenne, mais il faut voir que celle qui l'a écrit s'oppose complètement à cette campagne, parfois en étant trop virulent on défend mal sa propre cause ^^

Pour les filles qui comparent la prévention, j'habite à Lyon (pas de petite ville donc, pas de ZEP non plus...), et j'ai eu UN vague cours d'éducation sexuelle. Au collège. On nous a demandé si on savait en quoi consistait la contraception, tout le monde a marmonné "oui" parce qu'on trouvait ça gênant, basta. Évidemment c'est très différent selon tous les collèges/lycées, mais je n'ai rien eu au lycée non plus... et on aborde la reproduction en 4ème, effectivement, mais les profs ne parlent pas spécialement de ce qui se passent... en fait ils passent pudiquement de la production de spermatozoïdes/ovaires au développement du bébé jusqu'à la naissance ::
En fait, en y réfléchissant bien, si je n'avais pas eu une mère très concernée et infirmière qui m'a expliqué en détail le fonctionnement des règles dès mes huit ans (était-il nécessaire de me traumatiser si tôt, maman ? ), je n'aurais rien su de la contraception avant... ben, la terminale, puisque c'est là qu'on l'aborde (si si, c'était y'a deux ans, je m'en souviens encore !). Evidemment il y a les campagnes pour les préservatifs et tout et tout, mais finalement il n'y a pas toujours tant d'efforts de faits que ça, selon les endroits...

Quoiqu'il en soit, tout ce qu'on peut dire sur cette campagne ne s'applique qu'aux États-Unis, donc on ne peut pas vraiment comparer ^^"

 

[Azeleen]

Ce que j'ai compris de ces pubs ce n'est pas de culpabiliser celles qui sont enceintes par accident mais bien de faire comprendre a celles qui decident d'avoir un enfant en etant au lycee ce que ca implique.

Et du coup, je ne les trouve pas si stupides.

L'idée n'est pas idiote, mais les moyens employés pas terribles (et, tout de même, les messages d'enfants sonnent limite comme "vas-tu vraiment me garder sachant ce que je vais te coûter ?", même si ce n'était pas forcément le but de départ).

Parce que les phrases du genre "Papa, tu vas payer pour m’aider pendant 20 ans.", c'est quoi l'utilité ? C'est de la culpabilisation inutile, mes parents aussi ont payé pendant 20 ans pour m'aider...

"Text "NOTNOW" to 877877 to know the real price of teen pregnancy"... c'est la forme qui choque, c'est insultant pour tous les gens qui ont eu des enfants, désirés ou non... et comme le disait une madz, ils ne parlent que des conséquences une fois l'enfant né plutôt que de traiter le problème à la racine, avec des campagnes au sujet de la contraception par exemple... donc la forme est mal choisie et le fond, peut-être aussi. Après c'est une question de points de vue.

 

[Facebook]

J'ai juste envie de mettre cette image que je trouve plutôt pas mal (à prendre au second degré) (j'aime d'ailleurs particulièrement la toute dernière phrase)

 

[Apaloosa]

En même temps, quand on pense que cette nation consacre plus d'argent à la promotion de l'abstinence, qu'à l'éducation sexuelle, qu'est-ce qu'on peut espérer ???

Dans les pays scandinaves, où l'éducation sexuelle commence dès la maternelle, on enregistre les taux de grossesse non désirée et d'avortement les plus bas au monde. Ca fait réfléchir...

 

[Maud87]

(Et pour être un peu HS, j'ai vraiment du mal à croire que les filles de milieu défavorisé gardent leur enfant parce qu'elles sont mal informées. Qu'elles aient moins accès à l'IVG à cause de leur coût ou que ce soit un moyen de s'affirmer - c'était l'une des raisons citées dans une étude socio que j'ai lue - je veux bien, mais le coup de la non-information, sachant qu'à peu près tous les ans tous les collèges ont des journées spé avec des intervenants extérieurs pour ça, ça me rend dubitative).

J'interviens juste là-dessus pour dire que moi qui ai grandi dans un coin pas spécialement paumé (presque 100 000 habitants dans ma ville) et dans un collège, certes en banlieue, mais pas en ZEP, je n'ai eu qu'un cours d'éducation sexuelle dans TOUTE ma scolarité et il a consisté à écrire, pour les filles, ce qu'on pensait correspondre à un "garçon" et pareil pour les mecs. Limite un cours de genre sauf que non en une heure c'était bouclé, salut, à jamais.

Donc je me dis que si ça peut arriver en France, dans une ville banale, par manque d'intervenants et/ou par désintérêt des directeurs du collège, aux États-Unis, pays où la religion est forte (on jure sur la Bible au tribunal par exemple...), et où une bonne partie de la scolarité est privée, ça ne m'étonnerait pas de savoir que bien des jeunes ont des lacunes en matière de protection et de contraception 

Toute ma scolarité à Paris intramuros : 1 cours sur la contraception, au collège, sur comment reconnaître un viol d'un vrai rapport sexuel et comment utiliser et appliquer un préservatif  sinon j'ai eu un autre cours au lycée sur les dangers de la drogue, c'est tout.

Ah par contre, les cours d'ECJS (je crois que ça signifie Education Civique Juridique et Sociale), on en a eu pendant tout le lycée, et la prof d'histoire-géo qui faisait le cours d'ECJS aussi, elle remplaçait à chaque fois l'ECJS par un cours d'histoire géo (parce qu'on était tout le temps en retard sur le programme - au passage je n'ai jamais terminé un seul programme dans toute ma scolarité je crois ^^- et parce que tout simplement ce cours ne sert à rien à part apprendre vite fait les institutions françaises, les droits et les devoirs, basta).
J'ai aussi eu deux cours de projet professionnel où en gros on t'expliquait que pour faire médecine fallait avoir 18 de moyenne en seconde sinon tu peux direct arrêter avant le bac et faire un cap au choix esthétique-coiffure-blablabla (un lycée du 16ème que je ne citerai pas lol)

 

[Deutsche G.]

(Et pour être un peu HS, j'ai vraiment du mal à croire que les filles de milieu défavorisé gardent leur enfant parce qu'elles sont mal informées. Qu'elles aient moins accès à l'IVG à cause de leur coût ou que ce soit un moyen de s'affirmer - c'était l'une des raisons citées dans une étude socio que j'ai lue - je veux bien, mais le coup de la non-information, sachant qu'à peu près tous les ans tous les collèges ont des journées spé avec des intervenants extérieurs pour ça, ça me rend dubitative).

J'interviens juste là-dessus pour dire que moi qui ai grandi dans un coin pas spécialement paumé (presque 100 000 habitants dans ma ville) et dans un collège, certes en banlieue, mais pas en ZEP, je n'ai eu qu'un cours d'éducation sexuelle dans TOUTE ma scolarité et il a consisté à écrire, pour les filles, ce qu'on pensait correspondre à un "garçon" et pareil pour les mecs. Limite un cours de genre sauf que non en une heure c'était bouclé, salut, à jamais.

Donc je me dis que si ça peut arriver en France, dans une ville banale, par manque d'intervenants et/ou par désintérêt des directeurs du collège, aux États-Unis, pays où la religion est forte (on jure sur la Bible au tribunal par exemple...), et où une bonne partie de la scolarité est privée, ça ne m'étonnerait pas de savoir que bien des jeunes ont des lacunes en matière de protection et de contraception 

Toute ma scolarité à Paris intramuros : 1 cours sur la contraception, au collège, sur comment reconnaître un viol d'un vrai rapport sexuel et comment utiliser et appliquer un préservatif  sinon j'ai eu un autre cours au lycée sur les dangers de la drogue, c'est tout.

Ah par contre, les cours d'ECJS (je crois que ça signifie Education Civique Juridique et Sociale), on en a eu pendant tout le lycée, et la prof d'histoire-géo qui faisait le cours d'ECJS aussi, elle remplaçait à chaque fois l'ECJS par un cours d'histoire géo (parce qu'on était tout le temps en retard sur le programme - au passage je n'ai jamais terminé un seul programme dans toute ma scolarité je crois ^^- et parce que tout simplement ce cours ne sert à rien à part apprendre vite fait les institutions françaises, les droits et les devoirs, basta).
J'ai aussi eu deux cours de projet professionnel où en gros on t'expliquait que pour faire médecine fallait avoir 18 de moyenne en seconde sinon tu peux direct arrêter avant le bac et faire un cap au choix esthétique-coiffure-blablabla (un lycée du 16ème que je ne citerai pas lol)

Maintenant que je suis adulte (et juriste), je ne trouve pas les cours d'éducation civique si inutiles que ça, la preuve c'est que des gens ne sauront jamais ce que c'est qu'être citoyen (même si à l'époque je l'avoue, c'était LE cours inutile).

Et sans vouloir blesser personne, tout ce qui concerne l'avenir dans le secondaire, c'est complètement foireux (souvent les conseillers, qui ont une formation de psychologue, ne savent même pas de quoi ils parlent).

Ce topic part un peu dans tous les sens, mais bon !

 

[Maud87]

Maintenant que je suis adulte (et juriste), je ne trouve pas les cours d'éducation civique si inutiles que ça, la preuve c'est que des gens ne sauront jamais ce que c'est qu'être citoyen (même si à l'époque je l'avoue, c'était LE cours inutile).

Et sans vouloir blesser personne, tout ce qui concerne l'avenir dans le secondaire, c'est complètement foireux (souvent les conseillers, qui ont une formation de psychologue, ne savent même pas de quoi ils parlent).

Ce topic part un peu dans tous les sens, mais bon !

Ce que j'ai voulu dire c'est que les cours d'ECJS tels qu'ils étaient donnés (c'est-à-dire dans mon cas remplacés par des cours d'histoire-géo purement et simplement) étaient inutiles.
Ce que je retiens des rares cours qui m'ont été dispensés pour l'ECJS c'est d'avoir appris deux-trois banalités sur ce qu'est l'assemblée nationale, le suffrage universel, la laïcité, les droits des enfants etc.
Evidemment quand on y pense tout ça c'est quand même bien plus important que tous les cours de latin que j'ai suivis pendant 7 ans de la 6ème jusqu'en Terminale (j'ai cru jusqu'au bout qu'un jour j'y apprendrais la mythologie ma grande passion lol) (je dis ça parce qu'en l'occurrence mon latin ne me sert plus à rien désormais) ou encore les cours d'informatique (on était tous plus calés que le prof donc bon...).
Ca rejoint un peu le fait que voilà, les ateliers "éducation sexuelle", ça fait joli sur la papier, mais dans la réalité ça reste quand même une des sources d'informations les moins efficaces sur la contraception, malheureusement.
Bref 

 

[katnissvsw]

Mais sinon, sans parler de cours d’éducation sexuelle (d'ailleurs je sais pas si on peut appeler ça un cours), niveau protection, avec toutes les campagnes contre le SIDA/IST qu'on voit dans tous les médias, et entre les cours sur la reproduction, qui si je ne me trompe pas est au programme en classe de 5ème (les méthodes de contraception y sont quand même abordées), j'ai l'impression qu'il faut presque le faire exprès (mais je me trompe sûrement).

Nous,on devait le voir  en 4° sauf qu'on ne l'a pas vu soit disant par manque de temps(je me suis aperçue en relisant mes cours en 1° qu'en fait, c'était une pro life, la prof).
Mes parents se sont débrouillés pour me faire sécher le cours d'éducation sexuelle de 3°avec l'intervention d'une sage femme du planning car c'est trop les cathos coincés.
Ma "culture" sur la contraception se résume à internet (en particulier Madmoizelle surtout )et l'intervention de 2° où ils n'avaient pas prévenu à l'avance .

 

[Maud87]

En même temps, quand on pense que cette nation consacre plus d'argent à la promotion de l'abstinence, qu'à l'éducation sexuelle, qu'est-ce qu'on peut espérer ???

Dans les pays scandinaves, où l'éducation sexuelle commence dès la maternelle, on enregistre les taux de grossesse non désirée et d'avortement les plus bas au monde. Ca fait réfléchir...

Les pays scandinaves sont clairement en tête dans le
classement forbes des pays les plus respectueux de la condition féminine, ça doit être lié !
1. Islande
2. Finlande
3. Norvège
4. Suède
...
7. Danemark


Les machos craigneraient-ils le froid ? 

 

[clarybulle]

Entre les pro-life qui sont terriblement nombreux et qui culpabilisent celles qui avortent et maintenant ceux qui culpabilisent les ado d'avoir des enfants, ils sont bien servis aux Etats-Unis ! (je dis ça, nous aussi on a notre lots de cons aussi)

Ca me fait penser à cette image du coup: