Venez nous faire découvrir votre métier
- Initiateur de la discussion MaryPoppins
- Date de début
westeros;4710948 a dit :Est-ce qu'il y a une patissière par ici?je voudrais en savoir plus sur le métier!
Moi
Tu peux me MP si tu veux(vu que je passe plus trop sur le forum c'est ce qui me fera le plus rapidement répondre!)
J'espère ne pas te donner de faux espoirs en te citant mais un de ces témoignages m'intéresserait également beaucoup - notamment pour les métiers de rédactrice web et webdesigner. :chat:loni_;4702324 a dit :
Si une de vous est rédactrice web ou encore infographiste ou webdesigner, je serais très intéressée par son témoignage !
Bonjour bonjour je recherche des témoignages de recruteurs de donateurs !!! (vous savez les gens qui viennent t'aborder dans la rue pour te soutirer un RIB ahahah *humour*)
Non plus sérieusement, ce travail m'intéresse énormément et j'aimerais parler avec une personne qui est ou a été recruteur.
Manifestez vous
je recherche des témoignages de recruteurs de donateurs !!! (vous savez les gens qui viennent t'aborder dans la rue pour te soutirer un RIB ahahah *humour*)Non plus sérieusement, ce travail m'intéresse énormément et j'aimerais parler avec une personne qui est ou a été recruteur.
Manifestez vous
Je suis préparatrice en pharmacie, depuis 4 ans maintenant ( dont 2 en alternance )
Le préparateur en pharmacie, c'est l'assistant ou l'aide du pharmacien. On peut travailler aussi bien en pharmacie d'officine, en pharmacie hospitalière ( hôpitaux, clinique, maison de retraite etc ) et dans les industries pharmaceutiques / cosmétiques.
Moi je peux vous parler de 2 voies : l'officine et l'hospitalier.
La journée type en officine :
On commence par démarrer tous le système informatique. Puis l'on s'occupe de la commande que l'on reçoit 2 fois par jour par notre grossiste. On bipe et on range. Bien sûr si il y a des clients, soit la collègue y va, soit on laisse ce qu'on fais. Après, il y a plein de choses à faire. Réceptionner les commandes direct venant des laboratoires ( Bonjour la commande de générique avec 80 cartons !!! ), faire des préparations ( de plus en plus rare certes ). Refaire les facings, remplir les rayons. Puis il y a tous le côté paperasse à gérer : les rejets de paiement des caisses obligatoires et des mutuelles.
Le comptoir, ça peut être aussi bien délivrer des ordonnances, ou conseiller des médicaments conseils ( pas besoin d'ordonnance ).
La journée type en hospitalier : Réception des commandes également mais les quantités sont beaucoup moins importantes. Puis je prépare les commandes de chaque service. Ça peut être des dispositifs médicaux ( compresses, ciseaux stériles, aiguilles, matériel de perfusion etc ) ou les médicaments. Puis il y a les piluliers à préparer. Soit pour une semaine, soit pour la journée du lendemain.
Les études : elles se font obligatoirement en alternance. Pour exercer, il faut être titulaire du brevet professionnel de préparateur en pharmacie (Diplôme de niveau Bac). Pour l'alternance, il faut trouver une pharmacie pour vous accueillir, selon les régions ce n'est pas toujours évident.
Le rythme dépends du CFA où l'on va. Moi, à Lyon, j'allais à l'école 2 jrs/semaine et le reste du temps à la pharmacie ( 35h / semaine CFA inclus ) mais à Grenoble c'est une semaine / mois par exemple.
On y étudie la biologie, la chimie, la microbiologie, la biochime, la pharmacologie, la botanique et les travaux pratiques au préparatoire. On peut y accéder avec n'importe quel bac, mais selon vos études vous n'aurez pas les mêmes facilités
Pour travailler à l'hôpital : il faut passer une année de plus, pour exercer dans les hôpitaux publics. Très difficile d'entrer dans cette formation car beaucoup de demandes et peu de places.
Horaires et Salaires : Les horaires varient beaucoup selon l'endroit ou vous travaillez mais en général les journées sont assez longues. Moi je fais 8h30 - 12h30 et 13h30 - 19h par exemple. Le samedi est travaillé généralement. On est beaucoup debout et on piétine énormément donc coucou le mal aux jambes le soir !
Cependant les horaires en hôpital ou en clinique sont beaucoup plus cool !
Le salaire est fixé par une grille et des coefficients. A savoir que les apprentis en pharmacie sont ceux qui gagnent le plus. Mais une fois diplômée... un chouia au dessus du SMIC. Après, il est possible de négocier son salaire. Certains arrivent à atteindre 2000 euros / mois en fin de carrière ou à l’hôpital.
Il faut savoir que c'est un métier physique, on marche beaucoup et on porte des choses lourdes ( carton de sirop ). On est au contact des patients, donc il faut parfois être patient et savoir être à l'écoute. Il faut aussi être très rigoureux dans ce que l'on fais, car si il y a une erreur, ça peut avoir des conséquences très grave.
Malgré le manque de reconnaissance, j'adore mon métier.
( Désolée pour la tartine ! )
Le préparateur en pharmacie, c'est l'assistant ou l'aide du pharmacien. On peut travailler aussi bien en pharmacie d'officine, en pharmacie hospitalière ( hôpitaux, clinique, maison de retraite etc ) et dans les industries pharmaceutiques / cosmétiques.
Moi je peux vous parler de 2 voies : l'officine et l'hospitalier.
La journée type en officine :
On commence par démarrer tous le système informatique. Puis l'on s'occupe de la commande que l'on reçoit 2 fois par jour par notre grossiste. On bipe et on range. Bien sûr si il y a des clients, soit la collègue y va, soit on laisse ce qu'on fais. Après, il y a plein de choses à faire. Réceptionner les commandes direct venant des laboratoires ( Bonjour la commande de générique avec 80 cartons !!! ), faire des préparations ( de plus en plus rare certes ). Refaire les facings, remplir les rayons. Puis il y a tous le côté paperasse à gérer : les rejets de paiement des caisses obligatoires et des mutuelles.
Le comptoir, ça peut être aussi bien délivrer des ordonnances, ou conseiller des médicaments conseils ( pas besoin d'ordonnance ).
La journée type en hospitalier : Réception des commandes également mais les quantités sont beaucoup moins importantes. Puis je prépare les commandes de chaque service. Ça peut être des dispositifs médicaux ( compresses, ciseaux stériles, aiguilles, matériel de perfusion etc ) ou les médicaments. Puis il y a les piluliers à préparer. Soit pour une semaine, soit pour la journée du lendemain.
Les études : elles se font obligatoirement en alternance. Pour exercer, il faut être titulaire du brevet professionnel de préparateur en pharmacie (Diplôme de niveau Bac). Pour l'alternance, il faut trouver une pharmacie pour vous accueillir, selon les régions ce n'est pas toujours évident.
Le rythme dépends du CFA où l'on va. Moi, à Lyon, j'allais à l'école 2 jrs/semaine et le reste du temps à la pharmacie ( 35h / semaine CFA inclus ) mais à Grenoble c'est une semaine / mois par exemple.
On y étudie la biologie, la chimie, la microbiologie, la biochime, la pharmacologie, la botanique et les travaux pratiques au préparatoire. On peut y accéder avec n'importe quel bac, mais selon vos études vous n'aurez pas les mêmes facilités
Pour travailler à l'hôpital : il faut passer une année de plus, pour exercer dans les hôpitaux publics. Très difficile d'entrer dans cette formation car beaucoup de demandes et peu de places.
Horaires et Salaires : Les horaires varient beaucoup selon l'endroit ou vous travaillez mais en général les journées sont assez longues. Moi je fais 8h30 - 12h30 et 13h30 - 19h par exemple. Le samedi est travaillé généralement. On est beaucoup debout et on piétine énormément donc coucou le mal aux jambes le soir !
Cependant les horaires en hôpital ou en clinique sont beaucoup plus cool !
Le salaire est fixé par une grille et des coefficients. A savoir que les apprentis en pharmacie sont ceux qui gagnent le plus. Mais une fois diplômée... un chouia au dessus du SMIC. Après, il est possible de négocier son salaire. Certains arrivent à atteindre 2000 euros / mois en fin de carrière ou à l’hôpital.
Il faut savoir que c'est un métier physique, on marche beaucoup et on porte des choses lourdes ( carton de sirop ). On est au contact des patients, donc il faut parfois être patient et savoir être à l'écoute. Il faut aussi être très rigoureux dans ce que l'on fais, car si il y a une erreur, ça peut avoir des conséquences très grave.
Malgré le manque de reconnaissance, j'adore mon métier.
( Désolée pour la tartine ! )
Animal étrange sorti des confins de ce domaine qu'on appelle communément "la culture" ... je suis papyrologue !
Qu'est-ce donc ?
La papyrologue est la scientifique qui cherche, restaure, étudie, déchiffre, traduit et commente, les papyrus que l'on trouve lors de fouilles, le plus souvent dans les sables d'Egypte.
Alors, je vais écluser cette petite blague récurrente ... non, je ne tripote pas des grands-pères soviétiques ... (sisi, on me la fait tout le temps).
Mais pourquoi, Bon Dieu ! Quelle idée !
Tout a commencé au lycée où j'ai compris que si j'aimais étudier les langues, je n'aimais guère les pratiquer. J'ai alors compris que ma voie était dans les langues ...mortes ! (Oui, j'étais déjà un peu gothique, ça a du aider).
J'ai donc fait les Langues et Littératures Classiques (latin-grec). A l'époque, je me prends d'affection pour ces Grecs partis en Egypte (vous voyez Alexandre, puis les Ptolémées et surtout Cléopâtre, féminisme oblige !).
Comme cette partie de l'histoire n'est presque pas abordée en "Classiques" (s'agissait pas de tâcher les belles pierres blanches du Parthénon !), qu'à cela ne tienne, je fais les Langues et Littératures Orientales (Égyptologie) en plus (oui, j'étais motivée).
Sauf qu'en "Egypto", on n'étudie que peu ces périodes tardives presque décadentes (s'agit pas de faire de l'ombre à Ramsès et Toutancarton non plus ...).
Parce qu'on ne se débarrasse pas de moi comme ça, j'ai alors choisi la spécialisation ultime qu'est le doctorat en papyrologie qui me permettait de creuser (au sens propre ou figuré) la vie de ces gens qui ont vécu aux périodes grecque et romaine en Egypte.
Que faut-il pour être papyrologue ?
- Une formation soit en "Classiques" (vous étudierez les papyrus écrits en grec surtout, en latin, un peu, éventuellement en copte) ou en "Égyptologie" (vous étudierez les papyrus écrit en égyptien ancien, hiératique, démotique ou en copte).
Vous n'êtes pas forcées de pousser le vice comme certaines en faisant les deux ... mais si on veut en faire une profession, il faut passer par la case doctorat.
- Il faut être un peu voyeuse aussi. Ce que j'aime le plus, ce sont ces "petits papiers de famille" que l'on découvre dans les maisons, les archives ou même les dépotoirs des villes antiques sur des sujets variés : lettres perso ou administratives, comptes, prescriptions médicales etc ...
Bref, vous pouvez parfois suivre les potins d'un village dans lequel des gens ont vécu 2000 ans plus tôt !
Etre papyrologue, c'est un peu être la journaliste d'une époque sans journalisme !
On vit de quoi alors ?
Là, je dois être honnête ... en ce moment, je vis d'amour du travail et de thé chaud (c'est déjà ça).
Etre papyrologue, c'est être chercheuse, spécialisée dans les mondes anciens qui plus est.
Il faut donc chercher des financements (tout le temps) avant de pouvoir chercher autre chose. Il faut voyager (c'est super mais c'est lourd de changer de ville et/ou de pays régulièrement, pour la vie de couple/famille c'est chaud patate !).
J'espère obtenir un jour un poste fixe dans une université (chercheuse à temps plein ou enseignante-chercheuse).
Si vous êtes curieuse (et que vous lisez l'anglais)
http://www.lib.umich.edu/online-exhibits/exhibits/show/from-trace-to-text--highlights
Qu'est-ce donc ?
La papyrologue est la scientifique qui cherche, restaure, étudie, déchiffre, traduit et commente, les papyrus que l'on trouve lors de fouilles, le plus souvent dans les sables d'Egypte.
Alors, je vais écluser cette petite blague récurrente ... non, je ne tripote pas des grands-pères soviétiques ... (sisi, on me la fait tout le temps).
Mais pourquoi, Bon Dieu ! Quelle idée !
Tout a commencé au lycée où j'ai compris que si j'aimais étudier les langues, je n'aimais guère les pratiquer. J'ai alors compris que ma voie était dans les langues ...mortes ! (Oui, j'étais déjà un peu gothique, ça a du aider).
J'ai donc fait les Langues et Littératures Classiques (latin-grec). A l'époque, je me prends d'affection pour ces Grecs partis en Egypte (vous voyez Alexandre, puis les Ptolémées et surtout Cléopâtre, féminisme oblige !).
Comme cette partie de l'histoire n'est presque pas abordée en "Classiques" (s'agissait pas de tâcher les belles pierres blanches du Parthénon !), qu'à cela ne tienne, je fais les Langues et Littératures Orientales (Égyptologie) en plus (oui, j'étais motivée).
Sauf qu'en "Egypto", on n'étudie que peu ces périodes tardives presque décadentes (s'agit pas de faire de l'ombre à Ramsès et Toutancarton non plus ...).
Parce qu'on ne se débarrasse pas de moi comme ça, j'ai alors choisi la spécialisation ultime qu'est le doctorat en papyrologie qui me permettait de creuser (au sens propre ou figuré) la vie de ces gens qui ont vécu aux périodes grecque et romaine en Egypte.
Que faut-il pour être papyrologue ?
- Une formation soit en "Classiques" (vous étudierez les papyrus écrits en grec surtout, en latin, un peu, éventuellement en copte) ou en "Égyptologie" (vous étudierez les papyrus écrit en égyptien ancien, hiératique, démotique ou en copte).
Vous n'êtes pas forcées de pousser le vice comme certaines en faisant les deux ... mais si on veut en faire une profession, il faut passer par la case doctorat.
- Il faut être un peu voyeuse aussi. Ce que j'aime le plus, ce sont ces "petits papiers de famille" que l'on découvre dans les maisons, les archives ou même les dépotoirs des villes antiques sur des sujets variés : lettres perso ou administratives, comptes, prescriptions médicales etc ...
Bref, vous pouvez parfois suivre les potins d'un village dans lequel des gens ont vécu 2000 ans plus tôt !
Etre papyrologue, c'est un peu être la journaliste d'une époque sans journalisme !
On vit de quoi alors ?
Là, je dois être honnête ... en ce moment, je vis d'amour du travail et de thé chaud (c'est déjà ça).
Etre papyrologue, c'est être chercheuse, spécialisée dans les mondes anciens qui plus est.
Il faut donc chercher des financements (tout le temps) avant de pouvoir chercher autre chose. Il faut voyager (c'est super mais c'est lourd de changer de ville et/ou de pays régulièrement, pour la vie de couple/famille c'est chaud patate !).
J'espère obtenir un jour un poste fixe dans une université (chercheuse à temps plein ou enseignante-chercheuse).
Si vous êtes curieuse (et que vous lisez l'anglais)
http://www.lib.umich.edu/online-exhibits/exhibits/show/from-trace-to-text--highlights
Dernière édition :
Bonjour !
Du haut de mes 22 ans je suis bibliothécaire, depuis un an environ.
Meme si j'étais déjà décidée à travailler un bibliothèque, j'ai commencé dans le monde du travail en tant qu'apprentie libraire, à Paris. Parce qu'il n'y avait pas d'opportunité de boulot pour moi à cette époque et que ça me permettait de continuer mes études et de travailler en même temps.
On a tendance à penser que ce sont des mondes semblables, mais pas du tout. En dehors de l'attrait pour les livres, il faut avoir le sens du commerce !
En quelques mots, voici mon travail :
Je suis ce qu'on appelle un "acquéreur", donc j'achète les livres qui traitent de mon secteur (par exemple littérature étrangère et langues/linguistique) pour toutes bibliothèques qui font partie de notre réseau. A réception je les catalogue, les équipe et les mets en service pour qu'ils puissent être lus et empruntés.
Chacun fonctionne ainsi pour son secteur, on fonctionne un peu comme une fourmilière.
Après j'ai aussi l'occasion de participer à l'organisation des animations littéraires de l'année.
Et bien sur, je fais du service public. Donc de l'accueil et du conseil. Beaucoup de personnes pensent que nous ne faisons que ça. Et que nous nous ennuyions, parce que nous nous rendons disponibles pour le conseil. Je pense avoir démontré que non
Les études :
Vous pouvez devenir bibliothécaire après des études de lettres. Ou d'autres études si vous visez un secteur en particulier.
Il existe aussi un DUT qui est très bien reconnu : le DUT métiers du livre et du patrimoine. Qui s'effectue dans dix IUT de France, dont deux en ile de France, un à Bordeaux, un à Lille, etc. Ce DUT s'obtient en 2 ans, après le bac.
Après ça, vous pouvez vous lancer en tant qu'assistant de conservation ou adjoint du patrimoine. Mais une troisième année de licence vous permettra de passer directement le concours de bibliothécaire.
Pour ce qui est du salaire, au début il ne faut pas s'attendre à décrocher le million. Les premiers salaires sont un peu au dessus du SMIC. Surtout quand on trouve un poste sans avoir eu le concours, c'est ma situation en ce moment. Je révise en attendant de l'avoir, si je le décroche, je serai titularisée. Le mot magique, la promesse d'un emploi plus stable et d'une rémunération meilleure.
Voilà, je pense avoir dit l'essentiel !
Du haut de mes 22 ans je suis bibliothécaire, depuis un an environ.
Meme si j'étais déjà décidée à travailler un bibliothèque, j'ai commencé dans le monde du travail en tant qu'apprentie libraire, à Paris. Parce qu'il n'y avait pas d'opportunité de boulot pour moi à cette époque et que ça me permettait de continuer mes études et de travailler en même temps.
On a tendance à penser que ce sont des mondes semblables, mais pas du tout. En dehors de l'attrait pour les livres, il faut avoir le sens du commerce !
En quelques mots, voici mon travail :
Je suis ce qu'on appelle un "acquéreur", donc j'achète les livres qui traitent de mon secteur (par exemple littérature étrangère et langues/linguistique) pour toutes bibliothèques qui font partie de notre réseau. A réception je les catalogue, les équipe et les mets en service pour qu'ils puissent être lus et empruntés.
Chacun fonctionne ainsi pour son secteur, on fonctionne un peu comme une fourmilière.
Après j'ai aussi l'occasion de participer à l'organisation des animations littéraires de l'année.
Et bien sur, je fais du service public. Donc de l'accueil et du conseil. Beaucoup de personnes pensent que nous ne faisons que ça. Et que nous nous ennuyions, parce que nous nous rendons disponibles pour le conseil. Je pense avoir démontré que non
Les études :
Vous pouvez devenir bibliothécaire après des études de lettres. Ou d'autres études si vous visez un secteur en particulier.
Il existe aussi un DUT qui est très bien reconnu : le DUT métiers du livre et du patrimoine. Qui s'effectue dans dix IUT de France, dont deux en ile de France, un à Bordeaux, un à Lille, etc. Ce DUT s'obtient en 2 ans, après le bac.
Après ça, vous pouvez vous lancer en tant qu'assistant de conservation ou adjoint du patrimoine. Mais une troisième année de licence vous permettra de passer directement le concours de bibliothécaire.
Pour ce qui est du salaire, au début il ne faut pas s'attendre à décrocher le million. Les premiers salaires sont un peu au dessus du SMIC. Surtout quand on trouve un poste sans avoir eu le concours, c'est ma situation en ce moment. Je révise en attendant de l'avoir, si je le décroche, je serai titularisée. Le mot magique, la promesse d'un emploi plus stable et d'une rémunération meilleure.
Voilà, je pense avoir dit l'essentiel !
Des madmoizelles dans la médiation ? ( j'en ai vu plus haut dans le post ) ou des éducatrices spécialisé ?
J'ai quelques petites questions =)
J'ai quelques petites questions =)
mandanamikri;4833454 a dit :
Je précise que le DUT peut aussi se passer en "année spéciale" (= 1 année plus intense au lieu de 2), sous réserve d'avoir déjà validé un bac+2, et que les IUT proposant la formation en année spéciale sont moins nombreux (6 dans mes souvenirs, contre une bonne douzaine pour la formation en 2 ans)
Bonjour
Je m'appelle Laura, je bosse dans le social et travaille en tant que chargée d'insertion professionnelle depuis un an et demi.
Après une licence pour devenir professeur des écoles, j'ai décidé de m'orienter vers un master en sciences de l'éducation et sciences sociales spécialisé dans la formation, l'insertion et le travail.
Le commencement
Je pense être née pour aider les gens (oui je sais, ça fait kitsch dit comme ça).
Alors au début c'était avocate, ensuite assistante sociale puis enseignante. J'ai même entamé des études pour le devenir, mais j'ai finalement rebroussé chemin.
C'est à la suite d'un reportage à la tv(un énième sur la violence des cités)que j'ai enfin pu trouver ma voie.
La parole était donnée aux médiateurs d'une cité située pas très loin de chez moi.
Ça parlait de l'importance d'établir un contact avec des jeunes et de leur insertion sociale et professionnelle.
Mon travail
Je travaille dans une association qui accompagne des jeunes de milieux modestes méritants.
J'accompagne les plus âgés, ceux de niveau bac +3 et plus.
Ce sont de très bons étudiants qui savent à priori ce qu'ils souhaitent faire plus tard.
Je suis plutôt là pour leur donner des pistes pour y arriver.
Mes missions :
- J'organise des événements en faveur de leur orientation et insertion professionnelle (ateliers de technique de recherche d'emploi, visites entreprises, journées de coaching)
- J'accompagne et conseille leur réflexion en matière de projets professionnels
- Je participe à la gestion des relations avec les entreprises partenaires
- Je gère un site internet, une sorte de plateforme insertion pro où j'écris des articles avec plein plein de conseils
Je suis actuellement sur l'organisation d'un campus intensif sur la recherche d'emploi !
J'adore mon métier, le contact avec les autres, cette sensation d'être utile ...
Les avantages
- Une très grande autonomie, on me laisse faire pas mal de choses
- La polyvalence de mes tâches, le fait de travailler en association te permet de bosser sur plein de projets en même temps et ça c'est plutôt cool
- Le contact humain (j'aurai d'ailleurs dû le mettre en premier), c'est ce qui me plait dans le social. Je marche beaucoup à l'affectif, j'ai besoin de voir du monde d'être entourée ..
- Cette impression de faire quelque chose de bien, se lever et se dire, bon ok t'es mal lunée mais aujourd'hui tu vas pouvoir aider un jeune.
Les inconvénients
-LE SALAIRE ! Qu'on se le dise, travailler dans le social ça ne paie pas, bac +5 ou pas !
- L'ingratitude de certaines personnes accompagnées.
Et la suite ?
Je suis bien là où je suis, mais j'ai envie d'un autre public, d'autres projets et challenges.
Les étudiants que j'accompagne réussiront dans tous les cas. Ils font de longues études et entrent dans de grandes écoles de commerce et d'ingénieurs.
Je souhaiterais davantage mettre mon expérience au profit d'un public peu qualifié ou diplômé, comme ceux des missions locales par exemple.
Si vous avez des questions, n'hésitez pas
Je m'appelle Laura, je bosse dans le social et travaille en tant que chargée d'insertion professionnelle depuis un an et demi.
Après une licence pour devenir professeur des écoles, j'ai décidé de m'orienter vers un master en sciences de l'éducation et sciences sociales spécialisé dans la formation, l'insertion et le travail.
Le commencement
Je pense être née pour aider les gens (oui je sais, ça fait kitsch dit comme ça).
Alors au début c'était avocate, ensuite assistante sociale puis enseignante. J'ai même entamé des études pour le devenir, mais j'ai finalement rebroussé chemin.
C'est à la suite d'un reportage à la tv(un énième sur la violence des cités)que j'ai enfin pu trouver ma voie.
La parole était donnée aux médiateurs d'une cité située pas très loin de chez moi.
Ça parlait de l'importance d'établir un contact avec des jeunes et de leur insertion sociale et professionnelle.
Mon travail
Je travaille dans une association qui accompagne des jeunes de milieux modestes méritants.
J'accompagne les plus âgés, ceux de niveau bac +3 et plus.
Ce sont de très bons étudiants qui savent à priori ce qu'ils souhaitent faire plus tard.
Je suis plutôt là pour leur donner des pistes pour y arriver.
Mes missions :
- J'organise des événements en faveur de leur orientation et insertion professionnelle (ateliers de technique de recherche d'emploi, visites entreprises, journées de coaching)
- J'accompagne et conseille leur réflexion en matière de projets professionnels
- Je participe à la gestion des relations avec les entreprises partenaires
- Je gère un site internet, une sorte de plateforme insertion pro où j'écris des articles avec plein plein de conseils
Je suis actuellement sur l'organisation d'un campus intensif sur la recherche d'emploi !
J'adore mon métier, le contact avec les autres, cette sensation d'être utile ...
Les avantages
- Une très grande autonomie, on me laisse faire pas mal de choses
- La polyvalence de mes tâches, le fait de travailler en association te permet de bosser sur plein de projets en même temps et ça c'est plutôt cool
- Le contact humain (j'aurai d'ailleurs dû le mettre en premier), c'est ce qui me plait dans le social. Je marche beaucoup à l'affectif, j'ai besoin de voir du monde d'être entourée ..
- Cette impression de faire quelque chose de bien, se lever et se dire, bon ok t'es mal lunée mais aujourd'hui tu vas pouvoir aider un jeune.
Les inconvénients
-LE SALAIRE ! Qu'on se le dise, travailler dans le social ça ne paie pas, bac +5 ou pas !
- L'ingratitude de certaines personnes accompagnées.
Et la suite ?
Je suis bien là où je suis, mais j'ai envie d'un autre public, d'autres projets et challenges.
Les étudiants que j'accompagne réussiront dans tous les cas. Ils font de longues études et entrent dans de grandes écoles de commerce et d'ingénieurs.
Je souhaiterais davantage mettre mon expérience au profit d'un public peu qualifié ou diplômé, comme ceux des missions locales par exemple.
Si vous avez des questions, n'hésitez pas
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