Vis ma vie d'ancienne éponge
- Initiateur de la discussion Sophie Riche
- Date de début
Oh que moi aussi j'étais comme ça! Mais surtout en primaire. Alors personne ne m'aimait parce que je les copiait (sutout une certaine personne très influente en fait). Puis au collège-lycée, je voulais me démarquer en détestant 85% des gens. On ne m'aimait toujours pas, forcément. Et puis pareil, aux études supérieurs je me suis révélée, mais je crois que c'est un peu le chemin normal de la vie (la s'il y avait un smiley arc-en-ciel, j'en aurais abusé)
Oh que j'aime raconter ma vie sur madmoizelle
Oh que j'aime raconter ma vie sur madmoizelle
La minute orthographique: "je prenais forcément parti" (sans le e). On "prend parti pour", et on prend "à partie", voilà, merci, des bisous!
C'est rigolo parce que dans mon groupe d'amis, être une éponge ça veut plutôt dire "avoir tendance à grave s'imbiber en soirée", je pensais que Sophie-Pierre allait nous parler de son rapport à l'alcool et de ses cuites les plus mémorables!
C'est rigolo parce que dans mon groupe d'amis, être une éponge ça veut plutôt dire "avoir tendance à grave s'imbiber en soirée", je pensais que Sophie-Pierre allait nous parler de son rapport à l'alcool et de ses cuites les plus mémorables!
Personnellement, j'ai cessé de tout analyser pour le bien de ma santé 
que ce soit dans ma sociabilité et ma façon d'être, je me contente de vivre en restant authentique sans trop me poser de questions, et ça me fait beaucoup de bien.
Un travail sur soi-même est nécessaire avant. Mais je pense que c'est normal de passer par là (stade éponge). "c'est la vie".
que ce soit dans ma sociabilité et ma façon d'être, je me contente de vivre en restant authentique sans trop me poser de questions, et ça me fait beaucoup de bien.Un travail sur soi-même est nécessaire avant. Mais je pense que c'est normal de passer par là (stade éponge). "c'est la vie".
judith-m;3065296 a dit :Personnellement, j'ai cessé de tout analyser pour le bien de ma santé
Un travail sur soi-même est nécessaire avant. Mais je pense que c'est normal de passer par là (stade éponge). "c'est la vie".
Comment tu t'y es prise ? Ca m'interesse beaucoup, parce que je suis du genre à analyser mes moindres paroles gestes et à être très dure parfois avec moi même, essayer de plaire aux gens, de m'adapter à mes interlocuteurs etc... et je me perds souvent moi même
De mon côté j'ai pas du tout fait l'éponge et pendant quelques temps au collège j'ai pris plutôt cher niveau insultes et rabaissement de la part de mes congénères c'était génial 
Puis bon après les gens évoluent, tu te fais un cercle d'amis et todo va bene hein !
Mais bon d'un côté faire l'éponge permet de passer une adolescence pénarde sans trop de soucis à ce niveau là comme ça tu peux te concentrer sur le fait que tu hais ton nouveau corps et tes parents te les brisent
Puis bon après les gens évoluent, tu te fais un cercle d'amis et todo va bene hein !
Mais bon d'un côté faire l'éponge permet de passer une adolescence pénarde sans trop de soucis à ce niveau là comme ça tu peux te concentrer sur le fait que tu hais ton nouveau corps et tes parents te les brisent
Qu'est ce que je suis contente de ne jamais avoir été une "éponge". Moi c'est vraiment l'opposé, au collège/lycée, j'ai toujours cherché a affirmer ma personnalité (comprendre porter beaucoup de eyeliner, avoir un style chelou et mal parler a tous les représentants de l'autorité) J'étais jamais d'accord avec les autres, je pense que c'était surtout parce qu'au fond je cherchais à me faire remarquer...et ça n'a pas loupé, mais c'était pas en bien. Je suis passé par une phase ou je prenais les gens de haut, convaincue que tout le monde était des moutons et que moi au moins j'avais ma propre personnalité. Avec du recul, je réalise que je préférais me dire ça plutot que de voir que les autres me rejetaient et que je me mettais tout le monde à dos. En tout cas cette personnalité ne m'a pas aidé durant ma scolarité car j'étais "victime de harcelement" au collège (et je me suis toujours dis qu'heureusement que FB n'existait pas à l'époque!)
Au final, je pense qu'on a tous le droit de se chercher à notre manière pendant l'adolescence. Ce qui serai inquiétant serait d'avoir une personnalité spongieuse passé 20 ans...
Au final, je pense qu'on a tous le droit de se chercher à notre manière pendant l'adolescence. Ce qui serai inquiétant serait d'avoir une personnalité spongieuse passé 20 ans...
Je pense que la différence avec ce que tu décris ici, c'est qu'être une éponge ce n'est pas juste apprendre et s'inspirer des autres, mais les copier dans leurs opinions, leurs goûts, et leur personnalité entière, jusqu'à ne pas vraiment savoir qui on est.Cet article m'interpelle parce que j'ai toujours eu le sentiment que lors de l'enfance et de l'adolescence, tout le monde est plus ou moins une éponge. Parce que c'est une période où on manque d'expérience, et où nous sommes terriblement tangibles. (bonsoir, j'ai dix sept ans et absolument aucun recul là dessus, au revoir)
Faire l'éponge, c'est dans une certaine mesure apprendre des autres, non? Si je n'avais pas rencontré cette personne qui a des problèmes graves et qui par conséquent sait relativiser tous les petits soucis, je passerai mon temps à me plaindre. Si mes parents n'avaient pas été des passionnés de musique, cette dernière n'occuperait peut être pas la place qu'elle occupe actuellement dans ma vie. Tout ça pour dire que s'inspirer des autres, à mon sens, contribue assez largement (on peut pas tellement quantifier..) à la construction d'une personnalité. Et je trouve ça bien. Ne jamais rien avoir appris des autres, c'est être resté toute sa vie centré sur son nombril. J'appelle ça de la fermeture d'esprit, et je trouve que ça craint.
Evidemment qu'apprendre des autres est bénéfique, mais il faut savoir s'approprier ce que l'on prend chez l'autre à notre façon, pour construire sa propre identité et ne pas être la copie conforme de l'autre
Je pense que la différence avec ce que tu décris ici, c'est qu'être une éponge ce n'est pas juste apprendre et s'inspirer des autres, mais les copier dans leurs opinions, leurs goûts, et leur personnalité entière, jusqu'à ne pas vraiment savoir qui on est.
Evidemment qu'apprendre des autres est bénéfique, mais il faut savoir s'approprier ce que l'on prend chez l'autre à notre façon, pour construire sa propre identité et ne pas être la copie conforme de l'autre
Tu n'as pas tort. Mais j'ai écrit ce message il y a environ trois ans.
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